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« Prendre comme exemple le système de parcours de soins britannique rejeté par une majorité de citoyens de ce pays et essayer de l'imposer aux Français est une grosse erreur politique », déclare Christian Jeambrun, président du SML, à quelques jours de l'ouverture du congrès du syndicat à Lille le 28 septembre 2012. Cette vision d'une médecine de parcours allant des soins de proximité à l'hospitalisation est celle développée, selon lui, par Marisol Touraine lors des Entretiens de Bichat à la mi-septembre, et qui voudrait faire du médecin généraliste, membre d'une équipe de soins de proximité, l'« aiguilleur » d'une patientèle dans un parcours de santé associant le secteur hospitalier et le médico-social. Elle est soutenue par un « syndicat monocatégoriel » de médecins (MG France que le président du SML ne cite pas). L'alternative à ce « parcours de santé » à la britannique est celle que le syndicat entend présenter lors de son congrès ce week-end à Lille : un « parcours de soin libéral à entrées multiples » qui consisterait en fait, selon ses promoteurs, en une version « adoucie » du parcours de soins coordonné mis en place par la convention médicale de février 2005 (1).
À la veille de l'ouverture des négociations conventionnelles sur les dépassements d'honoraires, jeudi 25 juillet 2012, les prises de position se multiplient. Parmi les syndicats représentatifs, le SML souhaite que le nouveau contrat d'accès aux soins voulu par la ministre soit volontaire, réversible, et ouvert au praticien du secteur 1. Le Syngof, membre du Bloc, syndicat représentatif des spécialistes du plateau technique (gynécologues, obstétriciens et anesthésistes), s'engage sur des actes à tarifs opposables pour les plus précaires, à la condition que tous les spécialistes du bloc puissent pratiquer des dépassements encadrés et solvabilisés par les complémentaires. Au nom des étudiants en médecine, externes et internes invités à participer en tant qu'auditeurs à la négociation, l'Isnih et l'Anemf réitèrent leur opposition à toutes mesures coercitives à l'installation. Enfin, dans une tribune, le président du Ciss Christian Saout met en garde contre « la rupture violente du pacte social » que représentent les « plus de 6 milliards d'euros » de dépassements pratiqués en ville et à l'hôpital.
La CSMF et le SML ont tenu, mercredi 28 mars 2012, une conférence de presse commune pour adresser publiquement un « carton rouge » au président du Cnom Michel Legmann après la parution d'un article dans le dernier bulletin de l'Ordre intitulé « Le paiement à la performance est-il un jeu de dupes ? ». Le président du conseil de l'Ordre Michel Legmann y répond lui même à cette question : « Si tout n'est pas négatif dans ce système, c'est avant tout un marché de dupes consenti par les syndicats signataires ». Pour la CSMF et le SML, signataires aux côtés de MG France de la convention du 26 juillet 2011 qui instaure le paiement à la performance, « ces propos sont très surprenants car très éloignés de la déontologie qui constitue le champ de compétence de l'Ordre ». Le président de la CSMF Michel Chassang tient à distinguer l'Ordre de son président qui « dérape : il n'est pas là pour attiser les divisions syndicales. Nous en appelons à la responsabilité des membres du conseil ».
Le SML réagit à son tour (AEF n°224000) ce vendredi 13 janvier 2012 aux propositions formulées par la FHF dans sa plate-forme 2012-2017 sur le « service public de santé » rendue publique mercredi 11 janvier. Christian Jeambrun, son président, estime que les « propositions iconoclastes » de la fédération hospitalière publique « mettent inutilement en péril notre système de soins qui a pourtant prouvé son efficacité. » Le syndicat de médecins libéraux rappelle le « choix des français pour une médecine libérale humaniste et proche de leurs préoccupations » opéré depuis plus de 70 ans. « Tous les sondages successifs montrent qu'ils gardent leur confiance à ces professionnels libéraux, affirme-t-il. Ils reconnaissent leur disponibilité et leur dévouement au quotidien pour maintenir un accès à des soins de qualité. »
« La rémunération à l'acte doit être modernisée. Nous proposons de valoriser la qualité médicale à travers un système optionnel et individuel de paiement à la performance à la française, associant des éléments contenus dans les système anglais et américain. Nous souhaitons que ce dispositif représente rapidement au moins 20 % de la rémunération globale du médecin, soit 12 à 15 000 euros », c'est ce qu'explique Michel Chassang, président de la CSMF le mercredi 25 mai 2011, précisant que la CSMF et le SML porteront leurs propositions à Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'Uncam et que les deux syndicats « ne refusent pas de poursuivre les négociations conventionnelles mais de revenir à la table des discussions » aux côtés de MG-France, du Bloc et de la FMF. Les deux syndicats demandent également que la consultation des médecins généralistes passe à 25 euros.
Le SML avance, mardi 4 janvier 2010, ses propositions de régulation de la démographie médicale, à l'avant-veille d'une rencontre entre le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et l'ensemble des syndicats représentatifs de médecins libéraux, qui doit se tenir jeudi 6 janvier 2010. « Sans une régulation éclairée, dans un cadre négocié, c'est l'État qui imposera encore sa volonté », prévient Christian Jeambrun, président du SML. Le syndicat propose de conditionner toute installation à un départ à la retraite dans les zones sans difficulté ou sur-dotées. Et dans les zones déficitaires ou à risque (notamment les zones urbaines sensibles), le SML a imaginé que les collectivité locales puissent s'approprier la valeur patrimoniale d'un cabinet pour le mettre à la disposition d'un nouvel installé. De même, il préconise la création de zones franches médicales, mais dont les avantages seraient supérieurs à ceux attachés aux zones existant aujourd'hui. Quant au zonage, il doit être « géré paritairement » entre les URPS, les syndicats représentatifs, les ARS et les Conseils généraux.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :