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« Afin d'accroître les performances de la recherche en sciences de la vie et de la santé en France, Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) propose [un] cahier des charges (…) reposant sur six grandes missions. » Telle est la teneur de la contribution apportée par l'alliance aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, datée du 14 septembre 2012 et remise lundi 18 septembre lors de l'audition de son président André Syrota, PDG de l'Inserm, par le comité de pilotage. L'alliance retient notamment la nécessité de « définir la programmation avec les agences de financement ». « Cette responsabilité, qui revient aux Itmos (instituts thématiques multi-organismes), concerne tant les actions lancées par les agences thématiques en sciences de la vie et de la santé que celles qui relèvent de l'ANR (Agence nationale de la recherche) », explique-t-elle, la programmation devant s'entendre « dans ses orientations nationale, européenne et internationale, incluant la recherche au Sud » (AEF n°263695). Aviesan y englobe le fait d' « assurer la cohérence d'ensemble des grandes infrastructures de recherche en sciences de la vie et de la santé, y compris à l'échelle européenne (…) et mondiale ».
« La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche compte beaucoup sur les alliances, qui présentent l'avantage de ne pas être des structures supplémentaires au sein d'un système de recherche déjà complexe. Dans le domaine qui est le sien, l'alliance Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) doit garder son caractère informel pour atteindre le but qu'elle s'est fixé, à savoir être un moyen d'aboutir à une simplification du système de recherche. » C'est ce que déclare à AEF André Syrota, PDG de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et président d'Aviesan, mercredi 4 juillet 2012, alors que l'alliance célèbre le même jour ses trois ans d'existence dans les locaux de l'Institut Pasteur, à Paris (AEF n°211130 et n°211147).
« Intensifier la recherche sur l'autisme et consolider les connaissances » : telle est la première des trois priorités retenues pour le plan autisme 2012-2015, dont l'élaboration, présentée en conseil des ministres le 3 avril 2012 (AEF n°217590), doit déboucher sur une mise en oeuvre « à compter du dernier trimestre 2012 ». Le premier document d'orientation, mis en ligne le 3 avril sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, retient notamment le principe d'une « coordination interdisciplinaire des recherches sur l'autisme », s'appuyant d'une part sur « le réseau Autisme Science créé par le CNRS », qui a « vocation à aider à la structuration de la recherche dans ce domaine en encourageant les échanges entre les disciplines », et d'autre part sur « deux alliances thématiques de recherche : Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) et Athéna (Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales) ».
L'une des « grandes lignes stratégiques » du plan gouvernemental « obésité » 2010-2013, lancé mercredi 20 juillet 2011, prévoit « le développement de la recherche à travers la création d'une fondation » qui sera chargée de « coordonner les actions en matière de recherche » dans ce domaine, indique Nora Berra, secrétaire d'État chargée de la Santé, lors d'une communication en conseil des ministres le même jour. « L'analyse des comportements de consommation et de l'impact de la communication et des messages de santé publique sera une priorité de cette fondation », poursuit la secrétaire d'État. Le président de la République a confié au professeur Arnaud Basdevant, chef du service « nutrition » à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, « la mission de piloter la mise en oeuvre » des différentes mesures prévues (AEF n°264843).
« Après examen des résultats des premiers appels à projets des investissements d'avenir, et en particulier des appels à projets 'équipex 1' et 'infrastructures nationale en biologie-santé', il apparaît que les domaines suivants n'ont pas été soutenus suffisamment compte tenu des enjeux et des besoins exprimés par les laboratoires. » C'est ce qu'écrit André Syrota, PDG de l'Inserm et président d'Aviesan, dans un courrier daté du 13 mai 2011 adressé à Ronan Stephan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. La lettre, accessible sur le site internet de l'alliance, précise que la DGRI « a sollicité Aviesan afin de connaître [ses] propositions » en prévision du « second appel de l'action 'équipements d'excellence' ». Le courrier liste les « thèmes stratégiques qu'il conviendrait de soutenir » dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.
Le groupe de travail mis en place en février 2011 par le CNRS et l'Inserm (1) pour réfléchir à « des évolutions possibles du périmètre des sections et des commissions » des deux organismes dans le domaine des sciences de la vie et de la santé (AEF n°246057), propose un nouveau découpage disciplinaire en huit commissions, dans un « rapport » de neuf pages daté du 25 avril 2011, qu'AEF s'est procuré. Ce découpage s'appuie sur celui adopté par l'ERC (European Research Council), qui « constituait la base de travail la plus appropriée », notent les deux animateurs du groupe de travail, Jean-Marc Égly, directeur de recherche à l'Inserm, et Marcel Méchali, directeur de recherche au CNRS. « Le groupe a cependant essayé de tenir compte des spécificités nationales dans l'élaboration de sa proposition », précisent-ils, ajoutant qu' « il appartiendra au CNRS et à l'Inserm de définir, si cela s'avère nécessaire, les spécificités propres à chaque organisme à partir de cette proposition ». L'objectif de ce travail consiste à permettre « des auditions de recrutement communes » de chercheurs par le CNRS et l'Inserm, ainsi que l'indiquait à AEF André Syrota, PDG de l'Inserm (AEF n°246057).