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« Tous les étudiants en droit ne veulent pas devenir juristes. Pourquoi, pour ces étudiants, ne pas construire des licences généralistes, avec la possibilité d'une majeure droit, où l'on ferait aussi de la philosophie, de l'histoire… ? Pour ceux qui poursuivent leurs études, la spécialisation en droit viendrait en master », indique Christophe Jamin, directeur de l'école de droit de Science Po. Cette école lancée en septembre 2009 accueille aujourd'hui 400 étudiants (1), qui y entrent ou sont entrés, après sélection, avec un diplôme de niveau bac+3 (AEF n°287632). Sa création avait alors suscitée de nombreuses réactions, dont celle de la CPU et de la Conférence des doyens de droit et de science politique (AEF n°288437 et n°291568). Christophe Jamin vient d'écrire « La Cuisine du droit. L'École de droit de Sciences Po : une expérimentation française » pour « pour lancer le débat intellectuel sur la formation des juristes » (2). « Dans le domaine des études juridiques, mon souci est triple », indique-t-il : il ne faut pas que les formations de droit « soient soumises aux seuls impératifs de professionnalisation mais qu'elles continuent de développer des esprits critiques », ni qu'elles ne « s'enferment dans une logique purement nationale, voire nationaliste ». Elles doivent aussi être « très attentives à la révolution que connaissent aujourd'hui les métiers du droit. »
La filière droit « n'est pas au cœur de la stratégie des universités », selon la Cour des comptes, qui rend public, lundi 10 septembre 2012, un référé adressé au MESR et au ministère de la Justice, sur « la filière et les formations de droit ». Il intervient à l'issue du contrôle des universités de Caen Basse-Normandie, l'Upec, Paris-II Panthéon-Assas, Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense (Paris-X) et Picardie Jules-Verne. La Cour distingue toutefois « deux profils d'universités » : « Paris Panthéon-Assas et Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense fondent une partie, voire la totalité, de leur avantage comparatif sur l'offre de formation en droit. La discipline est valorisée (…). Pour un second groupe d'universités, le droit est avant tout une discipline incontournable de premier cycle universitaire, offrant un important contingent d'inscriptions, sans être une préoccupation majeure de l'établissement. La politique de regroupement dans le cadre des PRES ne modifie pas ce constat », indique la Cour.
L'école de droit de Sciences Po Paris (AEF n°287632) crée la chaire Gide Loyrette Nouel, grâce à laquelle cinq nouveaux professeurs provenant d'universités étrangères de droit sont accueillis, annoncent mercredi 26 janvier 2011 les deux institutions. L'engagement financier du cabinet international d'avocats Gide Loyrette Nouel dans le cadre de cette chaire est « environ de 80 000 euros » sur trois ans. La création de cette chaire s'inscrit dans le cadre d'un partenariat plus ancien entre Sciences Po et le cabinet d'avocats, qui finance pour la troisième année consécutive une bourse étudiante d'un montant de 12 000 euros par an.
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