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La première promotion d'étudiants de la nouvelle école d'ingénieurs franco-chinoise dénommée « ParisTech-Shanghai JiaoTong » (AEF n°222502), du nom des deux partenaires porteurs du projet (1), a fait sa rentrée jeudi 13 septembre 2012, indique ParisTech. Elle compte 62 étudiants âgés de 18 ans et sélectionnés « selon les exigences de l'université de Shanghai JiaoTong au GaoKao », le diplôme de fin d'études secondaires chinois. Ces étudiants s'engagent dans un cursus de six ans : un premier cycle de deux ans inspiré des classes préparatoires, un second cycle de deux ans de formation généraliste, et un approfondissement de deux ans dans une spécialité (mécanique, Stic ou ingénierie de puissance et de l'énergie). L'ensemble des étudiants « suivra une formation trilingue en français, chinois et anglais, et ils réaliseront une période d'études ou de stage en France », indique ParisTech. L'école a deux doyens, un Chinois, Zheng Huang, et un Français, Cédric Denis-Rémis.
L'université Jiao Tong de Shanghai (Chine) et le PRES ParisTech signent, au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, un « memorandum of understanding » concernant « le développement d'un projet d'école d'ingénieurs SJTU (Shanghai Jiao Tong university)-ParisTech sur le site de l'université à Shanghai », indique le MESR dans un communiqué, lundi 30 janvier 2012. Cette signature est le prélude à « la conclusion d'un protocole d'accord régissant le futur institut ». Le mémorandum « fixe un cadre aux négociations concernant l'organisation et le fonctionnement pédagogiques de [la future école], ainsi que les grands principes de financement de cet institut et sa gouvernance », précise le document. Le protocole d'accord sera lui-même signé au printemps, « dans la perspective souhaitée d'une ouverture opérationnelle de l'institut pour septembre 2012 ».
« J'espère que les porteurs d'idex ont l'idée d'exporter des modèles de formation complets, car si une idex veut faire de la coopération internationale, elle aura l'autonomie de décision, les moyens et la puissance de feu pour le faire », estime Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'enseignement supérieur et la recherche (1), en marge de la remise des diplômes à la première promotion d'étudiants sortie de Centrale Pékin, le 7 janvier 2012. « On peut imaginer que 2 à 3 millions d'euros d'une idex soient consacrés à l'international. » Hébergée au sein de l'Université de Beihang (Chine) depuis 2005, Centrale Pékin constitue « le premier exemple d'exportation du modèle de formation français intégré, du postbac, avec les classes préparatoires, jusqu'au doctorat », indique-t-il aussi.
L'IFCEN (Institut franco-chinois de l'énergie nucléaire) a été inauguré le 14 septembre 2011 : hébergé sur le campus de Zhuhai de l'université Sun Yat-Sen (Canton), il associe cinq écoles : l'Institut national polytechnique de Grenoble, l'École nationale supérieure de chimie de Paris et de Montpellier, l'École nationale des mines de Nantes et INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires, dépendant du CEA).