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La semaine scolaire de quatre jours et demi expérimentée depuis septembre 2010 par l'école Pierre-Brossolette, à Nevers (Nièvre), a permis d'« articuler l'intervention publique avec la politique de l'Éducation nationale dans une notion de 'co-éducation' », selon Pascale Massicot, adjointe au maire. C'est pour elle le premier avantage mesurable de l'expérimentation conduite depuis septembre 2010 au sein de cette école dans la Nièvre. Un groupe de pilotage - associant l'Éducation nationale, la ville, les élus représentant les parents d'élèves et les associations intervenant dans l'école - se réunit trois fois dans l'année, pour permettre la construction d'un projet global assurant la « complémentarité entre le temps scolaire et le temps périscolaire », précise Annette Gien, IEN de la circonscription de Nevers-Sud Nivernais.
La semaine scolaire de quatre jours et demi est expérimentée depuis septembre 2010 par le groupe scolaire de l'Isoret (1) à Angers (Maine-et-Loire) et les premières analyses de cette expérience sont positives, selon les informations recueillies par AEF. Le temps scolaire est réparti sur neuf demi-journées (incluant le mercredi matin), l'école se termine à 15h30 et des activités périscolaires gratuites sont proposées de 15h30 à 17 heures. L'expérimentation angevine, comme celles qui sont menées dans cinq autres villes (2) fait l'objet d'une étude menée par Claire Leconte, professeur en psychologie de l'éducation à Lille-III, chercheur au laboratoire PSITEC (psychologie : interactions, temps, émotions, cognition), qui suit également depuis 16 ans une expérimentation menée à Lille sur un nouvel aménagement du temps scolaire (AEF n°317465).
« L'AMF considère que la date de mise en application de nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 serait prématurée (AEF n°212623) », indique-t-elle jeudi 12 juillet 2012. Elle s'exprime une semaine après l'ouverture en Sorbonne de la concertation devant aboutir à la loi d'orientation et de programmation sur l'école (1), jeudi 5 juillet 2012 (AEF n°211002), qui examine notamment la question des rythmes scolaires. Ainsi, l'AMF « souhaite une approche globale des rythmes scolaires intégrant les problématiques de transport scolaire, restauration, activités sportives et culturelles des enfants, et qui aborde non seulement la semaine et la journée, mais également l'année avec la réduction des congés d'été. »
« Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, dimanche 8 juillet 2012, lors de l'émission « Le Grand jury RTL-LCI-Le Figaro ». Concernant les rythmes scolaires, Vincent Peillon rappelle qu'il veut réformer les rythmes scolaires pour remédier au « peu de jours de classe et aux journées surchargées », qui sont « une des raisons massives de l'échec scolaire » en France. « Ce pays ne prend pas assez en compte l'intérêt des élèves et l'intérêt général », considère le ministre. Il reconnaît que son prédécesseur, Luc Chatel, avait mené une concertation sur les rythmes scolaires et qu'il avait « presque réussi un consensus » sur ce sujet. « Et puis il n'y a pas eu le courage politique derrière pour le mener car on croit qu'on construit un intérêt général par une juxtaposition d'intérêt particulier », estime Vincent Peillon. Il affirme « qu'énormément de gens bloquent » sur ce dossier. « Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés ! », remarque le ministre, qui cite notamment l'industrie du tourisme, l'association des propriétaires de résidences secondaires.
À Lyon, le coût de la réforme des rythmes scolaires « pour tous les acteurs (État, CAF, Ville) représenterait de 500 000 à 1,2 million d'euros », estime Yves Fournel, adjoint au maire en charge de l'éducation et président du RFVE, dans un entretien à AEF le 15 juin 2012. Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a annoncé le 17 mai un retour à la semaine de cinq jours dans le primaire dès la rentrée 2013 (AEF n°214829). Pour Yves Fournel, cette réforme des rythmes scolaires « est importante, et les villes peuvent aider l'État à réussir, il faut réunir les conditions ».
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.
Dans son intervention devant le conseil d’administration de la caisse centrale de la MSA, le 19 mai 2022, le collège des commissaires aux comptes composé des cabinets Deloitte et Mazars a annoncé avoir certifié les comptes consolidés du régime agricole pour 2021, annonce la caisse dans un communiqué le 19 mai 2022. Une réserve est maintenue, non imputable au régime agricole. Elle est liée à l’intégration dans la comptabilité de la CCMSA des flux notifiés par les organismes tiers dont les comptes font eux-mêmes l’objet de réserve ou de refus de certification. Concernant le régime général, le rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de la sécurité sociale sera présenté le mardi 24 mai 2022.