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Une démarche de GTEC (gestion territoriale des emplois et des compétences) a été entamée il y a plus d'un an dans le pays d'Ancenis (Loire-Atlantique), territoire très touché par la crise économique, dès 2009. Un comité de pilotage présidé par l'État, la région Pays-de-la-Loire et la Communauté de communes du pays d'Ancenis élabore un « plan d'action territorial de développement de l'emploi et des compétences du territoire d'Ancenis ». Une charte d'engagement suit, signée le 7 juillet 2011 par une vingtaine d'acteurs (1), dont les deux gros donneurs d'ordre du territoire, Terrena et Manitou. Depuis sa signature, les besoins du territoire ont évolué, « mais les enjeux restent les mêmes », estime Laurent Bouyer, directeur du Comité de bassin d'emploi du pays d'Ancenis : « accompagner les entreprises dans leurs projets, et sécuriser les parcours professionnels des actifs ».
Le dispositif de conseil en évolution professionnelle, lancé à titre expérimental au printemps 2010 par le conseil régional des Pays-de-la-Loire (AEF n°267598), est étendu à trois nouveaux territoires : Sud-Vendée, Nord-Mayenne et Saumur (Maine-et-Loire). Ce service, créé à l'initiative de la Copire et du conseil régional, en partenariat avec le Fongecif des Pays-de-la-Loire, qui assure l'ingénierie du dispositif, s'adresse aux salariés qui souhaitent être conseillés en matière d'évolution professionnelle. « Près de 170 000 salariés changent de métier chaque année en Pays-de-la-Loire (1). Et la crise actuelle conduit un nombre croissant de salariés, inquiets quant au devenir de leur emploi, à s'interroger sur leur évolution professionnelle », explique à l'AEF Jean-Philippe Magnen (EELV), vice-président du conseil régional, président de la commission emploi formation professionnelle, métiers de demain. Le bilan de l'expérimentation, sur les territoires d'Angers (Maine-et-Loire), Ancenis (Loire-Atlantique) et Nord-Sarthe, est « différencié selon les territoires », reconnaît Christian Garnier, représentant de la CGT au sein de la Copire, qui insiste sur l'importance des réseaux pour relayer ce nouveau dispositif.
« Continuer et généraliser une telle démarche », c'est l'une des conclusions du Ceser (conseil économique, social et environnemental régional) des Pays-de-la-Loire, qui s'est intéressé à la charte d'engagement signée au printemps 2009 par les partenaires sociaux, l'État et la région, pour former les salariés touchés par la crise (AEF n°297995). Dans un rapport intitulé « La formation professionnelle dans les petites entreprises ; les effets du plan anti-crise et les enseignements à en tirer », adopté le mardi 23 novembre 2010, le Ceser estime que la « mobilisation coordonnée des différents acteurs a permis de réagir avec la célérité qu'imposait l'urgence de la situation ». « Il faut tirer profit des acquis de la charte et mieux répondre aux attentes que suscite l'évolution du monde économique, social et environnemental. Cela passe par la nécessité de rendre plus facile le développement de la formation dans l'entreprise et de contribuer ainsi à la sécurisation de l'emploi », affirme le rapport.