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« Ce livre blanc traduit notre volonté de participer aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, dans le cadre de la contractualisation, ainsi qu'à la mission de service public. » C'est en ces termes que Pierre Debergé, président de l'Udesca (Union des établissements d'enseignement supérieur catholique) et recteur de l'Institut catholique de Toulouse, présente, mercredi 26 septembre 2012, le document publié par les cinq Instituts catholiques de France, intitulé « Atouts, apports et enjeux stratégiques ». « Ce livre blanc est un acte d'unité, ainsi qu'une base de dialogue dans le cadre des assises », renchérit Philippe Bordeyne, recteur de l'Institut catholique de Paris, rappelant au passage qu' « en un an, quatre des cinq recteurs ont changé » (AEF n°213347, n°215819, n°233770 et n°236633).
Un accord sur la formation professionnelle et la GPEC (gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) dans l'enseignement supérieur privé a été signé le 25 mai 2012 par les deux organisations patronales, la Fesic et l'UGEI-GP (1), et par les organisations syndicales FEP-CFDT, FNEC-FP-FO, Snec-SNEPL-CFTC, SNPEFP-CGT, Spelc et Synep-CFE-CGC. « C'est la première fois qu'un accord de ce type est signé par les établissements d'enseignement supérieur privé adhérents à la convention collective de la Fesic », précise à AEF Chantal Jouneaux, chargée du suivi de la convention collective de la Fesic à la FEP-CFDT, jeudi 6 septembre 2012 (2). Les instituts catholiques adhérents à la convention collective de l'Udesca sont, de leur côté, déjà couverts par un accord datant de 2006.
« Nous avons décidé de devenir une association mondiale pour répondre à la globalisation de l'enseignement supérieur », explique Carlos Gomez Restrepo, le président de l'IALU (Association internationale des universités lasalliennes), qui regroupe 44 établissements privés d'enseignement supérieur du réseau La Salle. L'IALU veut devenir un acteur de taille pour « prendre position dans les débats sur l'enseignement supérieur », « être un interlocuteur des organisations internationales (Unesco, FAO, Banque mondiale…) » ou encore « répondre aux besoins de recrutement des entreprises multinationales ». Le réseau La Salle, qui soutient être le « premier réseau éducatif non gouvernemental » en s'étendant dans 82 pays sur les cinq continents, revendique quelque 250 000 étudiants. Il regroupe près de 1 500 établissements, dont plus de 60 opérant dans l'enseignement supérieur (universités ou écoles) et destinés à faire partie de l'IALU.
« L'objectif du projet 'Campus 2018' est d'accélérer le développement international de l'institut catholique de Paris, pour l'inscrire dans le paysage mondial des universités qui possèdent un pôle d'excellence en théologie, philosophie et droit canonique », déclare Philippe Bordeyne, recteur de l'ICP, le 12 avril 2012, lors de la présentation des grandes orientations de l'établissement à l'horizon 2018 (1). Ce dernier a pris ses fonctions en septembre 2011 (AEF n°222420). « L'ouverture à l'international est un levier décisif de notre rayonnement et de notre attractivité. Nous allons renforcer nos partenariats existants (135 aujourd'hui), en établir de nouveaux avec des universités de haut niveau et poursuivre la création de cursus innovants à forte valeur ajoutée sous la forme de doubles diplômes franco-étranger », détaille-t-il.