En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La solution [pour lutter contre la surpopulation carcérale], c'est l'aménagement » des peines, affirme Christine Lazerges, mardi 25 septembre 2012. La présidente de la CNCDH était auditionnée par la mission d'information de lutte contre la surpopulation carcérale. « Une peine aménagée est une peine exécutée, explique-t-elle. S'il y a des peines non exécutées, il faut les aménager pour qu'elles soient exécutées. » Selon elle, les peines inexécutées sont à plus de 96 % des peines inférieures ou égale à deux ans. « Or la loi pénitentiaire de 2009 offre la possibilité d'aménager les peines jusqu'à deux ans, dit-elle. Ce qui veut dire que nous devrions avoir que 3,9 % de peines inexcutées. »
Christiane Taubira « a confié à Mireille Imbert-Quaretta, conseillère d'État, une mission sur les difficultés de prise en charge de la population pénale au centre pénitentiaire de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie », indique la Chancellerie dans un communiqué, mercredi 26 septembre 2012. Elle se rendra à Nouméa du 28 septembre au 6 octobre 2012, « accompagnée de Frédéric Desportes, avocat général à la Cour de cassation et de Laurent Ridel, directeur interrégional des services pénitentiaires, chef de la mission outre-mer de la direction de l'administration pénitentiaire ».
« La politique de développement des aménagements de peines, engagée depuis plusieurs années par l'administration pénitentiaire, constitue un vecteur important pour contribuer à la maîtrise de l'exécution des peines et ses conséquences en terme de surpopulation pénale », explique le directeur de l'administration pénitentiaire, Henri Masse, jeudi 13 septembre 2012. Il était auditionné par la mission d'information sur la surpopulation carcérale de la commission des Lois de l'Assemblée nationale. Cette politique, précise-t-il, est « un élément essentiel de la prévention de la récidive qui est la préoccupation première des services pénitentiaires d'insertion et de probation. »
« Notre taux de remplissage des prisons n'est plus seulement inacceptable, il est dangereux. Dans certains établissements, la vétusté est telle qu'il y a des risques d'incendies liés au mauvais entretien des installations électriques. » C'est ce qu'indique la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dans une interview accordée au quotidien « Libération », publiée mardi 7 août 2012. Elle explique que la surpopulation carcérale « est directement liée à la politique pénale menée ces dix dernières années par la droite ». « Cette politique, même accompagnée de constructions d'établissements, est la cause directe de ces chiffres hallucinants. Ça ne peut plus durer. »