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Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa-Éducation et Jean-Pierre Obin, Inspecteur général de l'Éducation nationale honoraire, signent une tribune intitulée « Cinq propositions pour une École plus juste et plus efficace », le 28 septembre 2012. « 'Refonder l'école de la République' signifie […] pour nous lui donner pour ambition la réussite des enfants qui n'y réussissent pas aujourd'hui : les enfants des classes populaires. Les cinq propositions que nous formulons ne prennent sens et cohérence que par rapport à cet objectif : construire une école fondamentale, de la maternelle au collège, démocratique, inclusive et inscrite dans son territoire », écrivent-ils. Les signataires proposent de « développer la mixité sociale dans les classes, les écoles et les établissements », de « concevoir l'éducation des enfants sur le principe d'une coéducation impliquant l'ensemble des acteurs et les familles », de « reporter à la fin de la troisième tout processus d'orientation », de « rapprocher l'école primaire et le collège dans une 'École du socle commun' » et de « recruter et former les enseignants sur des compétences professionnelles ».
Le Sgen-CFDT appelle jeudi 27 septembre 2012 « à l'ouverture d'une négociation sur le statut des enseignants et leurs obligations réglementaires de services ». « Au moment où la concertation sur la 'refondation de l'école' s'achève et où le ministre de Éducation nationale s'apprête à concrétiser ses intentions réformatrices, le rapport remis par l'IGEN et l'IGAENR sur 'les composantes de l'activité professionnelle des enseignants' repose fort opportunément la question de la définition du service des enseignants », estime le syndicat. Dans ce rapport, les inspections générales proposent une nouvelle définition du métier enseignant afin de « mieux prendre en compte l'investissement réel des professeurs, dans un cadre de gestion renouvelé » (AEF n°206283).
L'Unsa-Éducation publie lundi 20 août 2012 une « première contribution générale au débat sur la refondation de l'École », alors que la deuxième phase de concertation pour la loi d'orientation s'ouvre ce jour et se déroulera jusque fin septembre. Ces débats réunissant 600 participants donneront lieu à la publication d'un rapport au mois d'octobre avant la rédaction d'un « projet de loi et d'un ensemble de mesures associées pour renfonder l'École de la République » « avant la fin de l'année » (AEF n°211038). L'Unsa-Éducation aborde les quatre thèmes évoqués lors de cette concertation : « la réussite scolaire pour tous », « des élèves au cœur de la refondation », « un système éducatif juste et efficace » et « des personnels formés et reconnus ». Elle détaille également sa position sur les thèmes débattus à l'occasion des différents ateliers tels que « le lycée de la réussite », « la redéfinition du socle commun » ou encore « des rythmes éducatifs adaptés » (AEF n°211037).
Le Sgen-CFDT publie vendredi 6 juillet 2012 sur son site un mémorandum listant ses propositions pour une loi d'orientation et de programmation pour l'école. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale et George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative ont lancé jeudi 5 juillet en Sorbonne, une concertation sur la loi d'orientation et de programmation sur l'école. Quatre personnalités sont chargées de « constituer un comité de pilotage qui aura la tâche de remettre au gouvernement un rapport qui synthétisera » les travaux des quatre groupes de travail mais aussi de contributions territoriales. Ce rapport servira de base à l'élaboration de la loi (AEF n°211038 et AEF n°211037).
« L'exercice au concours [de recrutement des enseignants] n'est pas d'être compétent devant des élèves mais d'être brillant devant un jury de professeurs », déclare Jean-Pierre Obin, Igen honoraire ayant rejoint l'équipe d'Arnaud Montebourg lors des primaires du PS, à l'occasion d'une rencontre sur le « métier enseignant » organisée par l'Ajé (association des journalistes en éducation) vendredi 25 mai 2012. Il préconise « un concours réformé pour faire que les enseignants soient formés devant de vrais élèves ». Mais « le principal obstacle à l'évolution des contenus du concours, c'est le Snes », affirme Jean-Pierre Obin. Il cite également « les lobbys disciplinaires ». Selon lui, les membres du Snes « font de la qualification universitaire l'alpha et l'oméga de leur identité ». « Le Snes a été le complice de la droite sur la masterisation car le syndicat [y] a vu deux ans de qualification supplémentaire et une revalorisation de la carrière », explique-t-il.