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« En comparaison avec la conférence nationale sur les rythmes scolaires, la concertation présente plusieurs grandes avancées », indique le 25 septembre 2012 à AEF Georges Fotinos, ancien membre du comité de pilotage de la conférence nationale sur les rythmes scolaires et personnalité qualifiée dans le cadre de la concertation sur la refondation de l'école (AEF n°236868), qui a participé à l'atelier « des rythmes éducatifs adaptés ». Parmi ces « grandes avancées », Georges Fotinos cite la réaffirmation du lien entre collectivités et acteurs de l'éducation. Selon lui, « une grande majorité » des participants souhaite une extension des « projets éducatifs locaux » (PEL) dans l'ensemble des communes et « que cela se retrouve dans le texte de la loi d'orientation ». Cette concertation offre, selon lui, « une chance historique de tout changer » dans l'Éducation nationale dont le ministre doit se saisir. « Il faut refonder l'école avec un des leviers, l'aménagement du temps. »
« La plupart des intervenants sont favorables à ce que l'État fixe un cadre national, y compris sur le choix du jour [travaillé] », déclare à AEF Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris en charge de la vie scolaire et de la réussite éducative, au sujet des discussions de l'atelier qu'elle anime sur « des rythmes éducatifs adaptés » dans le cadre de la concertation pour une refondation de l'école (AEF n°209898), le 3 septembre 2012. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a rappelé le 27 août qu'il voulait instaurer « la semaine de quatre jours et demi » et que la « discussion [était] ouverte sur l'allongement de l'année scolaire » (AEF n°208281). Sur le retour à « neuf journées et demi de temps scolaire », Colombe Brossel note que « tous les intervenants n'ont pas pris position sur tel ou tel jour », c'est-à-dire mercredi matin ou samedi matin. En revanche, « ceux qui l'ont fait se sont prononcés en faveur du mercredi ».
« La détermination du gouvernement sera totale » sur la réforme des rythmes scolaires, affirme vendredi 24 août 2012 Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors d'une séance plénière des universités d'été du PS à La Rochelle, sur le thème « priorité à l'école » (1). « Je vois les polémiques. Je vois les forces d'abaissement et d'obscurité », déclare le ministre mais « l'intérêt que nous devons défendre, c'est l'intérêt des élèves ». « On ne peut jamais produire un intérêt général en additionnant des intérêts particuliers et des égoïsmes corporatistes », dit Vincent Peillon.
« Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, dimanche 8 juillet 2012, lors de l'émission « Le Grand jury RTL-LCI-Le Figaro ». Concernant les rythmes scolaires, Vincent Peillon rappelle qu'il veut réformer les rythmes scolaires pour remédier au « peu de jours de classe et aux journées surchargées », qui sont « une des raisons massives de l'échec scolaire » en France. « Ce pays ne prend pas assez en compte l'intérêt des élèves et l'intérêt général », considère le ministre. Il reconnaît que son prédécesseur, Luc Chatel, avait mené une concertation sur les rythmes scolaires et qu'il avait « presque réussi un consensus » sur ce sujet. « Et puis il n'y a pas eu le courage politique derrière pour le mener car on croit qu'on construit un intérêt général par une juxtaposition d'intérêt particulier », estime Vincent Peillon. Il affirme « qu'énormément de gens bloquent » sur ce dossier. « Sur les rythmes scolaires, ça bloque de tous les côtés ! », remarque le ministre, qui cite notamment l'industrie du tourisme, l'association des propriétaires de résidences secondaires.
« Une réforme pérenne ne saurait être installée dans l'urgence, il faudra des étapes et une mise en œuvre progressive, voire des expérimentations », prévient le comité de pilotage sur les rythmes scolaires dans son rapport d'orientation intitulé « Des rythmes plus équilibrés pour la réussite de tous », remis à Luc Chatel lundi 4 juillet 2011. Installée le 7 juin 2010 par le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, la conférence nationale sur les rythmes scolaires a remis un « rapport de synthèse » des auditions, des débats en académies et des échanges sur internet le 25 janvier 2011 (AEF n°250042). Le ministre annonce ce lundi 4 juillet, poursuivre « l'objectif d'une réforme globale pour la rentrée 2013 ». Une « consultation des partenaires de l'école », « organisations syndicales, associations de parents d'élèves, représentants des collectivités et des professionnels des différents secteurs économiques concernés par cet enjeu », sera engagée « dès la prochaine rentrée scolaire, afin que les premières orientations puissent être annoncées à l'automne », annonce encore Luc Chatel.