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Les Français ont une opinion de moins en moins positive sur la capacité de leur système de soins à garantir l'égalité d'accès aux soins pour tous les citoyens selon l'édition 2012 du baromètre santé CSA/Europ Assistance publié vendredi 28 septembre 2012 (1). Entre 2011 et 2012, les opinions positives sur ce point sont passées de 49 % à 38 %. « Les attentes soulevées par la loi HPST et les nouvelles contraintes imposées aux patients avec le parcours de soins n'ont pas permis de maintenir le niveau de progression des opinions positives amorcé en 2010 et 2011 », notent les auteurs de cette enquête. S'agissant des voies et moyens pour garantir cet accès plus équitable aux soins le baromètre met en évidence « un net clivage entre d'une part la Suède (77 %), le Royaume-Uni (57 %) et même la France (51 %) » où une majorité est favorable à une hausse des prélèvements et cotisations et les autres pays où on rencontre une opposition très forte » à ce principe. Par exemple, les Allemands qui en 2009, comme les Suédois, « plébiscitaient à 80 % le recours à une augmentation des impôts et des cotisations » ne sont plus que 38 % à y être favorables en 2012, « pour la deuxième année consécutive ».
« Les performances d'un système de santé ne peuvent se résumer à la seule performance technique et médicale. Il y a beaucoup d'autres paramètres, plus complexes, à examiner que sont l'accessibilité, le prix, les actions de prévention, les actions environnementales autour de l'individu ». Martin Vial, directeur général du groupe Europ Assistance, a exprimé cette conviction vendredi 24 septembre 2010 à l'ouverture de deuxième convention CHAM (Convention on health analysis and management) 2010 qui se tenait ce week-end à Chamonix (Haute-Savoie) à l'initiative du professeur Guy Vallancien. Europ Assistance publiait à cette occasion les résultats du baromètre Cercle santé-Europ Assistance mesurant l'opinion des ressortissants de différents pays (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suède, Pologne, États-Unis, Autriche) sur la qualité des soins dans chaque pays, sur les exigences sociales (égalité d'accès aux soins), la mobilité dans l'accès aux soins, l'influence des NTIC, la prévention ou encore la prise en charge du vieillissement et de la dépendance (AEF n°260060). L'édition 2010 du baromètre montre qu'en raison de la crise économique actuelle, les ressortissants de presque tous les pays étudiés (sauf la Suède et le Royaume-Uni) ont renoncé ou reporté des soins (consultations médicales, examens, interventions chirurgicales, soins dentaires, achat de médicaments). C'est notamment le cas d'un quart des Polonais (+12 points entre 2009 et 2010), de 23 % des Français (+12 points), de 18 % des Italiens (+5 points) et de 17 % des Allemands (+5 points).
Mis à part les Autrichiens, les ressortissants des pays européens interrogés par l'Institut CSA pour le baromètre du Cercle santé Europ Assistance, jugent sévèrement la politique de prise en charge des personnes âgées et dépendantes dans leur pays. L'enquête réalisée auprès d'un « échantillon de 3 600 individus représentatifs de la population des 18 ans et plus, répartis sur huit pays (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède, Pologne. États-Unis, Autriche depuis 2010) entre le 1er juin et le 9 juillet 2010 montre un taux d'insatisfaction allant de 4 % (Autriche) à 32-33 % (Pologne et Italie). Les Français sont quant à eux 20 % à juger « mauvaise » cette prise en charge et 44 % à la trouver « moyenne ». Lorsqu'on demande aux sondés sur quoi mettre les moyens « en priorité aujourd'hui », les sondés répondent à une écrasante majorité sur le maintien à domicile (71 à 84 %), sauf les Suédois qui réclament à 51 % plus de maisons de retraite.
Les Européens considèrent la santé comme « le problème le plus important à aborder dans le débat public ». Mais « pour six européens sur dix, l'égalité de l'accès aux soins n'est pas garantie et face à la crise, un Européen sur quatre pourrait renoncer à des soins ». C'est ce que révèle l'édition 2009 du baromètre Cercle santé société et Europ Assistance (AEF n°288535) réalisé par l'institut CSA auprès d'un échantillon de 2 400 européens majeurs de six pays (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suède, Pologne) à raison de 400 individus par pays. Ce baromètre a été publié le 25 septembre 2009 à l'occasion de la première convention CHAM (Convention on Health Analysis and Management), organisée les 25 et 26 septembre dernier à Chamonix (Haute-Savoie).