En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) doivent accueillir davantage d'établissements publics de recherche afin de regrouper l'ensemble des droits de propriété intellectuelle sur les sites où une fragmentation perdure. La finalité des Satt étant d'augmenter le nombre et la valeur des projets transférables, l'articulation avec les structures nationales de transfert est essentielle, notamment celles de leurs actionnaires », écrivent les présidents de Satt, dans leur contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche intitulée « Le rôle central des Satt dans l'organisation du transfert de technologies », datée du 28 septembre 2012 et qu'AEF s'est procurée. Pour eux, il s'agit de « poursuivre l'amélioration » apportée par les Satt dans l'organisation du transfert de technologies.
« Revoir les mécanismes de financement (notamment FUI [fonds unique interministériel]) de la recherche publique dans les collaborations industrielles pour éviter que ces opérations ne soient déficitaires pour les laboratoires, en raison de modalités de prise en compte des coûts complets et de critères de justification inadaptés. » C'est ce qu'écrit le réseau Curie dans sa contribution remise au comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, à l'issue de son audition mercredi 19 septembre 2012. « Cette préoccupation rejoint celles de l'AiCarnot (association des instituts Carnot), avec laquelle des actions sont amorcées », précise le réseau Curie. Parmi les autres points mis en avant lors de l'audition figure notamment la nécessité d'« assurer de manière pérenne une recherche de base de grande qualité, essentielle à toute valorisation fructueuse ».
« Les auditionnés sont unanimes à critiquer la complexité inédite qu'ont atteint l'enseignement supérieur et la recherche en France. FCS, IHU, IRT, Satt, CVT, labex ou idex, RTRA ou RTRS, instituts Carnot, pôles de compétitivité, IEED, PRES, alliances, agences variées… se sont additionnés aux multiples structures déjà présentes, qui plus est en un très court laps de temps, empêchant toute stabilisation du système. » Tel est le premier « constat essentiel » que dresse le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août, puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants (AEF n°206404), la recherche (AEF n°206405) et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les membres du comité de pilotage relèvent, lors d'une conférence de presse, que la gouvernance des universités, la parité hommes-femmes et le positionnement du système français dans le monde n'ont pas été beaucoup été abordés lors des auditions.
« Nous demandons la suppression des Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) et la réaffectation de l'argent du PIA (programme d'investissements d'avenir) aux universités de manière à soutenir la valorisation de la recherche publique. » C'est ce que déclare à AEF Pascal Maillard, secrétaire académique du Snesup-FSU et administrateur de l'université de Strasbourg, vendredi 1er juin 2012. Il s'exprime au nom de la liste syndicale « Agir ensemble pour une université démocratique [1] » qui s'est opposée à la signature de la convention signée entre l'université de Strasbourg et la Satt Conectus Alsace le 29 mai 2012 (AEF n°213942). « La Satt n'est pas une société de gestion de contrats de recherche et si elle le devient, il faudra revoir l'appellation ! Comme son nom l'indique, son objectif est d'accélérer le transfert de technologie », poursuit Pascal Maillard.
Les Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) sont « une mesure du programme d'investissements d'avenir à revoir en profondeur », estiment Jean-François Balducchi, délégué général d'Atlanpole (1), et Étienne Vervaecke, directeur général d'Eurasanté (2), dans une « note » rédigée conjointement en mai 2012, et qu'AEF s'est procurée. Selon eux, cette révision doit permettre « une affectation aux Satt du seul rôle de financement de la maturation ». Ils préconisent aussi « une gouvernance partagée de ces Satt associant l'ensemble des acteurs directement impliqués dans la recherche, l'innovation et le développement économique, notamment les opérateurs que sont les technopoles, incubateurs et pôles de compétitivité, sans oublier bien sûr les régions et les métropoles ». Leur texte propose encore de prévoir « un modèle financier des Satt plus réaliste, répondant à une logique de rentabilité long terme permettant d'équilibrer le retour sur investissement de la recherche publique et le développement économique ». Enfin, ils suggèrent « une optimisation du dispositif global d'appui à la valorisation de la recherche autour des acteurs opérationnels déjà impliqués sur les territoires, et notamment ceux reconnus au plan international ».
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :