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La commission permanente du conseil régional d'Alsace, sous la présidence du sénateur Philippe Richert (UMP, Bas-Rhin), « a décidé d'harmoniser sa politique de clusters et de grappes afin d'accompagner les structures dans l'évolution de leur stratégie de développement », indiquent les services régionaux à l'issue de la séance du 14 septembre 2012. Le rapport adopté à cette occasion présente le cadre d'intervention retenu, dans un double souci de « professionnalisation des structures » et « d'optimisation des soutiens régionaux ». À la suite de sa présentation au comité opérationnel de la SRI (stratégie régionale d'innovation) fin août, ce document sera présenté vendredi 5 octobre 2012 à la Maison de la Région (Strasbourg), par la vice-présidente Sophie Rohfritsch, présidente de la commission « innovation, recherche et enseignement supérieur », aux représentants des quatorze structures concernées (1).
En Alsace, la nouvelle gouvernance régionale de l'innovation reposera désormais sur deux structures en cours de refondation, « Alsace Innovation » pour les entreprises et « la Satt Conectus Alsace » pour la recherche : c'est ce qu'indiquent les quatre représentants des institutions pilotes du système – Philippe Richert (président du conseil régional d'Alsace et ministre des collectivités territoriales), Pierre-Étienne Bisch (préfet de région et préfet du Bas-Rhin), Jean-Louis Hoerlé (président de la CCI de région Alsace) et Alain Beretz (président de l'université de Strasbourg) – vendredi 27 janvier 2012 lors d'un point presse à la Maison de la Région, à Strasbourg. « Deux ans après l'approbation de la stratégie régionale d'innovation (AEF n°275057), il fallait rendre le dispositif de gouvernance plus lisible et efficace », souligne Philippe Richert.
« Nous consacrerons encore 20,5 millions d'euros de notre budget à l'innovation et à la recherche en 2012 », affirme Philippe Richert (UMP), président du conseil régional d'Alsace et également ministre chargé des Collectivités territoriales, à l'occasion de la session budgétaire des 15 et 16 décembre 2011. Cette ligne budgétaire connaît une baisse de 14,6 % par rapport à celle du budget primitif 2011. « Les succès de l'Alsace au PIA (programme des investissements d'avenir) et les contraintes budgétaires de court terme ont incité les acteurs à travailler sur une gouvernance unifiée de l'innovation, capable de mieux répartir les moyens publics disponibles pour soutenir l'innovation et de bien conduire les projets d'avenir qui se dessinent », souligne la Dires (Direction de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur) du conseil régional d'Alsace, précisant que ce dispositif sera « opérationnel » dans les semaines à venir. Le budget primitif total de la région Alsace (1) s'élève cette année à 797,5 millions d'euros, ce montant étant en diminution de 1,8 % par rapport à 2011.
En 2011, les crédits de la politique « innovation-recherche » du conseil régional d'Alsace restent stables à hauteur de 24 millions d'euros, répartis entre 16 millions d'euros en faveur de l'innovation (en baisse par rapport aux 17,94 millions de l'an dernier) et 8 millions en faveur de la recherche (6,33 millions d'euros selon le dernier budget primitif). « L'année 2011 verra le renforcement de la gouvernance de l'innovation et la consolidation de la stratégie régionale de l'innovation (AEF n°275057), grâce à l'écosystème de l'innovation, regroupant l'ensemble des acteurs régionaux ayant un objectif de développement économique, et en s'appuyant sur l'excellence universitaire », annonce le président Philippe Richert (UMP). Au total, le budget primitif 2011, adopté le 17 décembre 2010 par 28 voix favorables issues de la « Majorité alsacienne » (pour 19 voix « contre » du PS, d'Europe Écologie Alsace et du FN), s'établit à 812,5 millions d'euros (- 3 %), dont une part de 4 % consacrée au pôle « enseignement supérieur-recherche-innovation ».
« Pour positionner l'Alsace comme une région de référence sur quelques domaines-clés, la stratégie régionale de l'innovation [adoptée le 4 décembre 2009] fixe trois « convergences » thématiques : économie verte, santé et bien-être, humanisme et questions de société », indique début février 2010 à AEF la région Alsace, qui l'a élaborée en partenariat avec l'Etat, Oséo et l'Agence régionale de l'innovation Alsace (AEF n°288982). « Il n'y aura pas d'injonction venant du haut », insiste le directeur de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur de la région Alsace Guy-René Perrin. « Nous souhaitons que les acteurs eux-mêmes - universités, centres de transfert de compétences, écoles d'ingénieurs, pôles de compétitivité, organismes consulaires, entreprises, etc. - s'emparent de cette stratégie et proposent des actions ». La mise en place de la gouvernance interviendra après les élections régionales, la première feuille de route devant être élaborée d'ici la fin de l'année « pour une éventuelle révision du programme opérationnel compétitivité régionale et emploi Alsace du Feder 2007-2013 à mi-parcours » .
« Depuis l'élaboration du schéma régional de développement économique en 2006, l'innovation est placée au cœur de notre dispositif », affirme André Reichardt (UMP), récemment élu à la tête du conseil régional d'Alsace. Il s'exprimait lors de la présentation du « diagnostic régional de l'innovation » d'Alsace, présenté lundi 5 octobre 2009 à Strasbourg à plus de 150 entrepreneurs, représentants de l'université et des organismes de recherche, responsables de centres de transfert. Cette « révolution copernicienne » voulue par l'ancien président Adrien Zeller (décédé en août) s'est traduite par la création de l'ARI (agence régionale de l'innovation), le lancement d'un appel à projets R&D entreprises-laboratoires publics et le soutien aux clusters et aux pôles de compétitivité.