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En 2011, sur 22,3 millions de salariés des secteurs privé et public, 3,6 millions, soit près d'un salarié sur six, occupent un emploi à bas salaire, c'est-à-dire un emploi dont le salaire mensuel net est inférieur ou égal aux deux tiers du salaire mensuel net médian. C'est ce qu'indique une étude de la Dares (ministère du Travail) « Les bas salaires en France entre 1995 et 2011 » publiée vendredi 5 octobre 2012.
« Les salaires des non cadres ont progressé de 2,2 % au premier semestre 2012 par rapport au premier semestre 2011 (contre 2,4 % en 2011 par rapport à 2010) », révèle la quatrième édition du baromètre Randstad des salaires non cadres (1), publié mardi 25 septembre 2012. Ainsi, « le salaire moyen d'un non cadre au premier semestre 2012 s'établit à 1 495 euros bruts mensuel, soit 6,9 % au-dessus du Smic ». « Dans un contexte économique marqué par la montée du chômage et une croissance en berne, cette hausse modérée s'explique avant tout par la revalorisation du salaire minimum, qui a atteint 2,1 % au terme de l'année 2011. Les non cadres ayant des rémunérations relativement proches du Smic, toute variation de ce dernier a des répercussions directes sur leur salaire », explique Randstad.
Le salaire moyen en EQTP (équivalent temps plein) d'une personne travaillant dans le secteur privé ou une entreprise publique en 2010 est de 2 764 euros par mois en brut et 2 082 euros en net de tous prélèvements à la source, selon une étude de l'Insee publiée mardi 26 juin 2012. Par comparaison, en 2009, un agent de la fonction publique de l'État a perçu en moyenne un salaire en EQTP de 2 830 euros brut par mois, soit 2 377 euros net, selon l'Insee (AEF n°225661). Privilégier le salaire en EQTP plutôt qu'en temps complet, comme le fait désormais l'Insee, permet de prendre en compte les postes à temps partiel, qui représentent près de 14 % du volume de travail en 2009.
26 branches de plus de 5 000 salariés sur 175, soit 15 % de ces branches couvrant 1 650 000 salariés, ont, au 15 juin 2012, au moins un coefficient de leur grille des salaires minimaux inférieur au Smic. 85 % de ces branches de plus de 5 000 salariés, soit 149 branches couvrant 9 700 000 salariés, ont conclu un accord ou émis une recommandation patronale prévoyant un premier coefficient supérieur ou égal au Smic, soit 1 398,37 euros mensuels ou 16 780,40 euros annuels, montant du Smic depuis le 1er janvier 2012. Telles sont les principales informations contenues dans les documents sur la « situation des 175 branches du secteur général couvrant plus de 5 000 salariés au regard de la conformité au Smic » que la DGT (Direction générale du Travail, ministère du Travail) a transmis aux partenaires sociaux en vue de la réunion du comité de suivi de la négociation salariale de branche, prévue le mercredi 20 juin 2012.
« Les hausses du salaire minimum stimulent les salaires de base proches du Smic » et se diffusent sur une part importante des salaries. Les conséquences sur les salaires proches du Smic s'expliquent par un effet direct ou comptable, sur les autres par un effet d'entraînement, c'est-à-dire la nécessité pour les entreprises de maintenir une certaine hiérarchie entre les différents niveaux de la grille salariale et de manager une progression salariale suffisamment incitative pour les salariés. C'est ce que démontre l'Insee dans une étude publiée mercredi 4 mai 2011 (1), où l'institut analyse l'impact des hausses du Smic sur la distribution salariale de 2006 à 2009 dans les entreprises françaises de plus de dix salariés.
« En 2007, 1 % des salariés à temps complet, les mieux rémunérés du secteur privé, perçoivent un salaire brut annuel moyen de 215 600 euros : ce sont les très hauts salaires. C'est sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet », indique une étude de l'Insee sur « Les très hauts salaires du secteur privé » (Insee première n° 1288 - Avril 2010). Ce sont principalement des dirigeants d'entreprise, des professionnels de la finance ou des commerciaux. Relativement plus âgés que les autres salariés, ils travaillent majoritairement en Île-de-France et habitent souvent dans l'Ouest parisien. Même si la proportion de femmes au sein de cette population s'accroît, elle reste modeste (13 %).
« Une rémunération brute moyenne des salariés non cadres de 1 395 euros et des écarts significatifs entre les métiers qualifiés et les métiers non qualifiés. » Tels sont les principaux résultats du premier baromètre des salaires non cadres 2008 du groupe Randstad. Fondé « sur l'évaluation de deux millions de fiches de paie intérimaires [payés au même niveau que les salariés permanents] sur deux années consécutives, 2007 et 2008, cette étude menée sur l'ensemble du territoire national, permet une analyse de tous les bassins d'emploi, des métiers issus de tous les secteurs économiques et de tous les types d'entreprises », indique le groupe de travail temporaire. En moyenne, entre 2007 et 2008, les ouvriers non qualifiés ont vu leurs salaires augmenter de +0,7 %, les ouvriers qualifiés de +1,1 %, les employés de +1,7 % et les professions intermédiaires de +2,9 %.
"On parle souvent d’augmenter le salaire minimum pour mieux valoriser les carrières des salariés les plus faiblement rémunérés." Mais "on devrait aussi porter une attention plus soutenue" aux minima conventionnels, "qui bloquent, par un mécanisme complexe de 'plancher collant', les salariés au niveau du Smic malgré leur progression de carrière", constate Terra Nova dans une note publiée le 28 juin 2022. Pour y remédier, le think tank recommande de réserver l’application de certaines exonérations de cotisations aux branches dont le premier niveau est conforme au Smic.