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La onzième conférence des parties à la CDB (convention sur la diversité biologique) s'ouvre lundi 8 octobre 2012, pour deux semaines, dans la ville indienne d'Hyderabad. Elle fait suite à la conférence de Nagoya, d'octobre 2010. « La conférence d'Hyderabad ne sera pas un événement majeur, où l'on s'attend à des décisions majeures. Ce sera une conférence ordinaire, comme l'ont été les neuf conférences précédant Nagoya », prévient Raphaël Billé, responsable du programme biodiversité au sein de l'Iddri. La CDB est l'une des trois conventions issues du sommet de la Terre de Rio en 1992, avec la convention sur les changements climatiques et la convention sur la désertification. Elle compte à ce jour 193 parties. Les États-Unis n'ont pas ratifié la convention et ont le statut d'observateur.
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« Le terme de biopiraterie n'est pas clairement défini. Nous n'avons pas connu de contentieux sur ce sujet. [...] Quand un laboratoire n'a pas de sécurité juridique, il préfère ne pas s'engager » dans l'utilisation d'une ressource naturelle. C'est ce qu'indiquent au nom du Leem (fédération française des entreprises du médicament) Delphine Caroff, responsable du pôle RSE et Séverine Kupfer, responsable propriété intellectuelle et contrefaçon, mercredi 3 octobre 2012. Toutes deux reviennent, dans un entretien à AEF Développement durable, sur les enjeux des négociations sur le protocole de Nagoya, lors de la onzième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, qui s'ouvre lundi 8 octobre à Hyderabad (Inde). Le protocole de Nagoya porte sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; il a été adopté à la précédente conférence des parties de Nagoya, en octobre 2010.
« Il est difficile d'évaluer les flux de financements existants » consacrés à la biodiversité dans le monde, explique Anne Chetaille, chargée de programmes internationaux au sein du WWF France, le 25 septembre 2012. Elle revient, aux côtés d'Anne-Gaëlle Verdier, coordinatrice outre-mer au sein du WWF France, sur les enjeux de la onzième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, qui s'ouvre lundi 8 octobre à Hyderabad (Inde). La conférence d'Hyderabad fait suite à la conférence de Nagoya d'octobre 2010, qui s'était achevée par trois accords : l'adoption d'un protocole sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (dit « protocole APA ») (AEF n°256728), la définition d'un nouveau plan stratégique visant à stopper l'érosion de la biodiversité entre 2011 et 2020, assorti de 20 objectifs (dits « objectifs d'Aïchi ») (AEF n°256727), et l'élaboration d'une stratégie de mobilisation des ressources financières en soutien à la protection de la biodiversité (AEF n°256726).
« Il y aura trois grands enjeux dans cette conférence : les questions de financement, les océans et la suite du protocole de Nagoya, qui vont focaliser une bonne partie des discussions. » C'est ce qu'explique Jean-Patrick le Duc, délégué aux relations européennes et internationales au sein du MNHN (Muséum national d'histoire naturelle) et point focal français pour le SBSTTA, l'organe scientifique de la CDB (convention sur la diversité biologique). À quelques jours de l'ouverture de la onzième conférence des parties à la CDB, qui se tient à Hyderabad (Inde) du 8 au 19 octobre, il revient sur ses principaux enjeux, deux ans après la conférence de Nagoya.