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« Le projet du Grand Paris engendrera des reports modaux, mais dans un volume limité, ce qui n'empêchera pas l'augmentation de la saturation du réseau routier, ni celle des émissions de polluants, sans autre modification des politiques de déplacements. » C'est l'une des conclusions d'une étude de la Driea (Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'aménagement) Île-de-France, intitulée « Études de trafic du Grand Paris Express : quels enseignements ? », mise en ligne jeudi 4 octobre 2012. Pour espérer atteindre les objectifs en matière de qualité de l'air, les auteurs jugent ainsi nécessaire de « mettre en place une politique volontariste contraignant l'usage de la voiture (péage urbain, politique de stationnement…), ou d'augmenter le nombre de personnes transportées sans augmentation du trafic en nombre de véhicules (covoiturage, voie bus dédiée…). »
La décision du gouvernement de ne pas inscrire dans la loi de programmation budgétaire 2013-2015 le milliard d'euros qui devait constituer la première tranche de la dotation en capital de la SGP (AEF Habitat et Urbanisme n°205724) est « un très mauvais signal », déplore la FNTP mardi 2 octobre 2012, rappelant que les entreprises de travaux publics sont « fortement mobilisées sur ce projet ». La fédération estime que cette décision « empêchera de lancer les études et les travaux, et surtout, de lever les emprunts nécessaires pour le financement global de cette double boucle, évaluée à 20 milliards d'euros ». Elle exprime de fait sa « vive inquiétude face à l'incertitude qui règne aujourd'hui quant à l'avenir de ce projet ». Elle rappelle à ce titre que « 10 000 emplois non délocalisables […] seront concernés chaque année durant les travaux » du Grand Paris Express, et ce « dans la plupart des métiers » des travaux publics.
Les députés ont adopté, mercredi 26 septembre 2012 dans la nuit, le projet de loi « relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social » (AEF Habitat et Urbanisme n°205937), dont le titre III, amendé en séance, modifie la loi n°2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. La commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée, saisie sur les articles 15 et 16, avait donné, la semaine dernière et à l'unanimité, un avis favorable (AEF Habitat et Urbanisme n°206391).
Une étude sur l'interconnexion entre le réseau de métro automatique du Grand Paris Express et le RER E à la future gare « Bry-Villiers-Champigny » (Val-de-Marne) sera lancée « dans les jours qui viennent » dans le cadre de l'élaboration du CDT (contrat de développement territorial) des Boucles de la Marne, indique à AEF Habitat et Urbanisme la préfecture d'Île-de-France, vendredi 21 septembre 2012. Le 3e comité de pilotage de ce CDT, qui est l'un des quatre territoires du « cluster de la ville durable » (1), s'est tenu mercredi 19 septembre. Le financement de l'étude - d'un montant total de 500 000 euros - sera assuré par la SGP (société du Grand Paris) et la préfecture d'Île-de-France pour 350 000 euros et par l'Epamarne (établissement public d'aménagement de Marne-la-Vallée) à hauteur de 150 000 euros. Le comité de pilotage s'est fixé comme objectif de « finaliser le projet de CDT en juin ou en juillet 2013 », selon la préfecture.
Les sénateurs ont adopté, jeudi 13 septembre 2012, le projet de loi « relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social », validant ainsi les modifications relatives au calendrier et aux signataires des CDT proposées par le gouvernement (AEF Habitat et Urbanisme n°207657 et n°208115). L'article 15 du texte prolonge jusqu'au 31 décembre 2013 le délai prévu pour soumettre les CDT à enquête publique, et permet à la région Île-de-France et aux départements concernés d'en être, à leur demande, signataires. Cela vise à ce que les CDT soient compatibles avec le Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) dont le processus de révision doit s'achever le 31 décembre 2013.
« L'objectif est de forger une identité économique pour les différents territoires de projets du Grand Paris. Une identité forte au niveau national et international pour montrer qu'il y une convergence des moyens et une mobilisation des acteurs sur tel ou tel secteur », déclare Daniel Canépa, le préfet d'Île-de-France, mercredi 5 septembre 2012, lors de la présentation des projets de développement économique retenus à l'issue d'un appel à candidatures lancé en février dernier dans le cadre du Grand Paris. Sur les 55 dossiers candidats, 26 projets, portés par des acteurs très divers, ont été sélectionnés. 17 s'inscrivent dans le périmètre des CDT (contrats de développement territorial) prévus par la loi Grand Paris et 9 concernent l'ensemble de l'Île-de-France. Ils se partageront une enveloppe globale de la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) d'un montant de 2,68 millions d'euros (les subventions allant par projet de 30 000 à 250 000 euros). « Ces projets sont destinés à favoriser l'emploi en Île-de-France en accompagnant les mutations économiques », ajoute Daniel Canépa.
La revalorisation anticipée des retraites, votée le 3 août par le Parlement dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, concerne la retraite de droit propre, la retraite de réversion, l’Aspa et l’ASI. Elle s’applique à compter des pensions du mois de juillet 2022, versées au mois d’août. Mais "le calendrier de l’examen parlementaire de cette loi n’a pas permis à l’Assurance retraite de déployer cette revalorisation" dans les délais prévus, annonce la Cnav le 8 août 2022. Elle "s’appliquera donc à partir du paiement de la retraite du mois d’août, versée le 9 septembre", avec effet rétroactif : le montant correspondant à la revalorisation de la retraite du mois de juillet sera versé avec ce paiement. La revalorisation, fixée à 4 %, est destinée à compenser l’inflation, et s’ajoutera à la hausse de 1,1 % survenue en janvier 2022.