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« L'égalité professionnelle est au cœur des priorités d'Orange », assure le groupe, mercredi 10 octobre 2012, à l'occasion du Women's Forum, qui se tient à Deauville jusqu'au 12 octobre. Cette année, Stéphane Richard, le P-DG, « participera pour la première fois à l'initiative des 'CEO Champions'. Lancé en 2010 par le Women's Forum et Ernst & Young, ce projet regroupe des dirigeants d'entreprises qui s'engagent à agir concrètement pour faire avancer la situation des femmes dans les entreprises du secteur privé ».
« C'est dans l'engagement des entreprises et des directions que se joue la réalité du bien-être au travail. La responsabilité du bien-être au travail s'organise et se gère. Les notes attribuées par les collaborateurs de France Télécom après la crise sociale, et alors que se tient la conférence sociale du gouvernement, montrent bien qu'il n'y a pas de fatalité sur l'amélioration de la qualité de vie au travail. » C'est ce qu'indique Bruno Mettling, DGRH de France Télécom, lors de la présentation à la presse, mardi 10 juillet 2012, du cinquième baromètre social de l'entreprise, réalisé en juin 2012 (1). Selon le groupe, « les résultats de ce 5e baromètre montrent une nette amélioration du climat social, confirmant que l'entreprise a désormais retrouvé un climat social apaisé », alors que la société, en tant que personne morale, et plusieurs anciens dirigeants du groupe, ont été mis en examen pour harcèlement moral, à la suite de la plainte déposée par des syndicats après une série de suicides de salariés entre 2008 et 2009 (AEF n°210887).
« France Télécom prend acte de sa mise en examen pour harcèlement moral, décidée aujourd'hui par le juge d'instruction en charge, depuis plus de deux ans, de l'enquête visant le groupe », annonce l'entreprise vendredi 6 juillet 2012. « Cette mise en examen permet au groupe d'avoir accès au dossier d'instruction et de pouvoir apporter tous les éléments utiles à sa défense. » Cette mise en examen fait suite à la plainte déposée par des syndicats du groupe à la suite d'une série de suicides de salariés entre 2008 et 2009 (AEF n°278195). Trois anciens dirigeants du groupe ont également été mis en examen à titre personnel : Didier Lombard, ancien P-DG, Pierre-Louis Wenes, ancien directeur général adjoint en charge des opérations France, et Olivier Barberot, alors DRH. C'est la première fois qu'une entreprise est mise en examen en tant que personne morale pour ce chef d'accusation.
« La responsabilité sociale d'entreprise est un élément essentiel de notre projet d'entreprise conquêtes 2015 (AEF n°264717) », indique Stéphane Richard, P-DG de France Télécom-Orange, dans le rapport de RSE 2011 du groupe, rendu public mercredi 20 juin 2012. « Notre engagement responsable est fondé sur une vision globale de la performance, qui intègre une dimension économique, environnementale, mais aussi sociale », rappelle-t-il. Pour Bruno Mettling, DRH groupe, « l'image que les salariés ont de l'entreprise continue à s'améliorer. […] Ces résultats confirment le retour de l'entreprise à une situation apaisée en France ». Le rapport détaille « plus de 140 réalisations et indicateurs de performance articulés autour des quatre engagements du groupe en matière de RSE : reconnaître et accompagner ses collaborateurs ; assurer la transparence, la qualité et la sécurité à ses clients ; rendre accessibles au plus grand nombre les bénéfices du monde numérique ; innover au service d'une nouvelle éco-citoyenneté ».
« L'image de l'entreprise France Télécom perçue par les salariés continue de s'améliorer : 88 % pensent que la qualité de vie au travail est identique ou meilleure à celle d'autres entreprises (contre 79 % en octobre 2010), et le pourcentage de salariés qui pensent qu'elle est plus mauvaise a quasiment été divisé par trois (de 16 % en octobre 2010 à 6 % en décembre 2011. » C'est l'un des enseignements du quatrième baromètre social de France Télécom, réalisé en décembre 2011 (1), et dont les résultats ont été présentés à la presse mardi 14 février 2012. Selon Bruno Mettling, DRH du groupe, « ces résultats confirment le retour de l'entreprise à une situation apaisée. Ils reflètent les efforts engagés depuis 2010, en particulier le déploiement du nouveau contrat social, avec notamment les nombreux recrutements réalisés ». Cependant, « il est nécessaire de poursuivre les efforts, nous sommes encore loin d'un niveau jugé satisfaisant en valeur ajoutée en ce qui concerne l'autonomie des managers, l'évolution des parcours professionnels, ou la transparence des rémunérations et des promotions ».
La direction de France Télécom S.A. et trois syndicats sur cinq (CFDT, FO et SUD) représentant 56 % des suffrages exprimés aux dernières élections professionnelle ont signé, le 27 mai 2011, un troisième accord triennal portant sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Le texte, qui concerne les 92 000 salariés de France Télécom SA, qui compte 36 % de femmes dans ses effectifs, soit 33 000 femmes, prévoit notamment des objectifs chiffrés en matière de recrutement tout en maintenant une neutralité dans les offres publiées. Sont également prévus un accroissement de 1 % par an du taux de féminisation des groupes d'emploi dont le taux de féminisation est inférieur à celui de l'entreprise, un engagement à mettre en cohérence le taux d'emploi féminin avec le taux de représentation des femmes dans les groupes d'emploi ou domaines métiers d'origine ainsi que la mise en place d'indicateurs « genrés » pour identifier d'éventuels facteurs spécifiquement féminins de risque au travail. L'entreprise, qui a déjà signé deux précédents textes sur ce thème a obtenu le label égalité professionnelle en 2007.