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« Si la finalité [des mesures proposées par le groupe de travail 'Logement et hébergement' pour le plan quinquennal pour la lutte contre l'exclusion (AEF Habitat et Urbanisme n°206348)] doit être l'accès au logement dès que possible, je souhaite qu'elles concourent, lorsque nécessaire, à la mise en place d'un véritable continuum de la veille sociale au logement de droit commun. » C'est ce qu'indique Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement dans sa lettre de mission, datée du 9 octobre 2012, et adressée aux deux co-pilotes du groupe de travail Christophe Robert et Alain Régnier, dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie. Le directeur général adjoint de la Fondation Abbé Pierre et le délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement, devront veiller à ce que les mesures assurent avec « une cohérence et une efficacité renforcées des actions menées dans les différents domaines et en assurent la continuité et la globalité de la prise en charge des personnes ». « La logique de prévention des situations d'exclusion doit être une priorité », ajoute la ministre.
« J'ai décidé, en collaboration avec la ministre du Logement, Cécile Duflot, de mettre en oeuvre sans tarder un plan d'urgence pour les sans-abri constitué de deux axes majeurs », déclare le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à l'issue de sa rencontre, jeudi 20 septembre 2012, avec le CNLE (conseil national de lutte contre l'exclusion) visant à préparer le plan quinquennal de lutte contre l'exclusion. Premier axe majeur : les moyens avec une enveloppe de 50 millions d'euros « que nous dégagerons sur les budgets des ministères et répartirons entre les crédits de la veille sociale, de l'hébergement d'urgence et de la prise en charge des demandeurs d'asile ». « Ces crédits permettront de maintenir les capacités d'accueil existantes, de les étoffer sur les territoires les plus en tension, de privilégier l'hébergement de qualité plutôt que le recours à l'hôtel et enfin de renforcer l'accompagnement des personnes accueillies, y compris à l'hôtel et dans les places ouvertes provisoirement. »
Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, va confier une mission à la Dihal pour que soit mis en place un dispositif d'accueil « qui réponde aux demandes et apporte des solutions toute l'année ». C'est ce qu'indique le ministère, jeudi 28 juin 2012. L'objectif est ainsi de rompre avec un système saisonnier « qui reproduit chaque année son lot de détresse ». Autre décision : d'ici au 1er juillet, date à laquelle les places d'accueil hivernal devront être fermées, les SIAO devront poursuivre le travail, au cas par cas, entamé « depuis plusieurs semaines » et proposer « systématiquement » une solution de relogement adaptée aux personnes et aux familles demeurant encore en hébergement hivernal (logement accompagné, accueil dans une structure pérenne d'hébergement ou à l'hôtel).
« La première décision que j'ai prise en lien avec Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, c'est de suspendre la fin de la trêve hivernale, de repousser au 31 mai toute décision, et de faire en sorte, d'ici le 31 mai, qu'on puisse garder des places pour qu'on ne mette plus personne à la rue », déclare Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, mardi 22 mai 2012 sur Canal +, confirmant par ailleurs l'engagement pris par François Hollande au cours de la campagne électorale de porter de 20 % à 25 % le taux obligatoire de logements sociaux « dans les zones tendues » (AEF Habitat et Urbanisme n°215518). « Aucun sans domicile fixe ne sera remis à la rue de façon brutale comme cela a été fait ces dernières années », se félicite Cécile Duflot ; le délai du 31 mai devant « permettre à l'État et aux associations de procéder à une évaluation et à un diagnostic partagé des besoins en hébergement », précise un communiqué du ministère publié le même jour.
« Augmentation du nombre de sans-abri, crise de l'hébergement d'urgence, accès au logement pérenne insuffisant faute de places disponibles et accessibles pour les personnes en précarité. Plus de 15 000 personnes laissées sans solution. » Voici le bilan « sans appel » que dresse la Fnars, au travers de son cinquième et dernier baromètre hivernal 115, publié jeudi 10 mai 2012. De novembre 2011 à mars 2012, « sur les 228 876 demandes d'hébergement faites au 115 dans les 37 départements de l'échantillon du baromètre, la moitié n'a pas trouvé de réponse », résume la fédération, assurant de fait qu'elle « veillera à ce que [les] engagements [pris par François Hollande lors de sa campagne] soient tenus, afin que nul ne soit enfin contraint de vivre dans la rue ».