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Éric Debarbieux, professeur à l'université Paris-Est Créteil, en charge de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, explique qu'il va être « extrêmement compliqué » de « trouver les formateurs » pour former les enseignants aux questions de violence, lors d'une audition de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, le 10 octobre 2012. Éric Debarbieux a été chargé par Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, de conduire l'action de cette délégation en septembre dernier (AEF n°206776 et AEF n°206667). Il indique que la question de la formation « sera un des gros 'boulots' de la délégation ».
« Nous voulons faire progresser en même temps la recherche et l'action », indique à AEF le 18 septembre 202 Éric Debarbieux, professeur à l'université Paris-Est Créteil au sein de la future « délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire ». Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a annoncé dans un premier temps la création d'un « observatoire de la violence scolaire », depuis rebaptisé « délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire » (AEF n°206776). Les trois missions de cette délégation créée « dans les prochaines semaines » seront : « l'observation, [l'élaboration de] préconisations et l'action, en particulier la formation des personnels ». Cette structure « pérenne », « rattachée à la Dgesco », a pour but de « fédérer toutes les actions qui existent en ordre dispersé » aujourd'hui.
« Je souhaite – et ce sera la première fois – qu'il y ait à l'intérieur de l'Éducation nationale, un observatoire, qui existe aujourd'hui à l'extérieur, un observatoire de la violence scolaire. Mais aussi des réponses préventives qu'on doit apporter », annonce Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, le 16 septembre 2012 sur BFM TV. Éric Debarbieux, professeur à l'université Paris Est Créteil, président de l'Observatoire international de la violence en milieu scolaire, présenté par le ministre comme étant « réputé dans le monde entier », va présider ce futur observatoire qui sera créé « dans les semaines qui viennent ». Selon Vincent Peillon, cet observatoire devra permettre de « mieux faire connaître les réalités » et de « mettre en place nos dispositifs de prévention ». « Il faut le faire au cœur de l'Éducation nationale », insiste Vincent Peillon.
« Le chef d'établissement apparaît comme un pivot du climat scolaire », indique un rapport commandé par la Dgesco en 2012, dont AEF a eu copie. Ce rapport propose plus d'une dizaine de pistes pour « améliorer le climat scolaire » (1). Rédigé sous la responsabilité d'Éric Debarbieux, professeur à l'université Paris-Est Créteil et président de l'Observatoire international de la violence à l'école (AEF n°220660), entouré d'un groupe de chercheurs internationaux et d'experts, ce document synthétise plusieurs travaux scientifiques. « La qualité » de la formation du chef d'établissement « ne saurait […] être négligée, non tant dans ses tâches administratives que dans sa gestion des ressources humaines, sa capacité d'écoute et ses compétences d'animation des équipes. Cela est vrai autant dans les écoles primaires que dans le secondaire. Un vrai statut des directeurs d'école serait alors souhaitable », écrivent-ils.
« Ovni », « observatoire de combat » : c'est par ces mots qu'Éric Debarbieux, professeur en sciences de l'éducation, présente l'OUIEP, Observatoire universitaire international de l'éducation et de la prévention, vendredi 17 février 2012, à l'occasion de son inauguration, dans les locaux de l'IUFM de Créteil. Ouvert depuis septembre 2011, cet observatoire dépendant de l'Upec est co-dirigé par Benjamin Moignard, sociologue et maître de conférence dans cette université et Éric Debarbieux, également président de l'Observatoire international de la violence à l'école. Il est « dédié à l'étude de la prévention comme moyen de transformation des conditions d'éducation et comme outil de traitement d'un certain nombre de problèmes sociaux dans les champs de l'école, de l'intervention sociale et de la protection de l'enfance, sur certains des terrains les plus sensibles ». Le travail de cet observatoire s'oriente dans « trois directions » : la recherche, l'évaluation des politiques publiques et la formation.