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« Je veux ouvrir des discussions sur l'évolution du métier enseignant. Le métier a déjà changé et nous devons être capable d'inscrire dans les textes ces évolutions », indique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, à l'occasion d'une conférence de presse sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école, jeudi 11 octobre 2012. Cette discussion « devra suivre un principe : faire que la fracture trop forte entre l'administration et les personnels pédagogiques soit réduite », précise le ministre. « Je pense utile de mettre en débat le fait que lorsqu'un professeur souhaite évoluer dans sa carrière - pour devenir inspecteur, chef d'établissement, aider à la formation - il puisse le faire sans pour autant abandonner sa vocation de professeur », illustre-t-il. « Qu'il puisse revenir à sa fonction de professeur sans perdre la progression de carrière, obtenue en changeant de corps ».
« Cela a été une proposition de la consultation mais je ne retiens pas l'idée de la bivalence [des enseignants] à un moment où les professeurs ont été tellement attaqués, où ils ont un sentiment de perte de confiance en eux-mêmes et de la Nation en eux-mêmes. Je ne veux pas blesser des identités qui se sont construites sur des identités disciplinaires et qui méritent le respect », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors d'une conférence de presse de présentation de ses premiers arbitrages à l'issue de la concertation, jeudi 11 octobre 2012 (AEF n°204754). Le ministre réagit à la proposition d'« organiser un enseignement regroupé en champs disciplinaires à la fin de l'école primaire et au début de la scolarité au collège » pour passer de manière progressive du maître unique aux professeurs spécialisés, formulée par le comité de pilotage de la concertation, dans son rapport rendu public le 5 octobre 2012 (AEF n°205133). « Il n'y aura pas de changement de statut des enseignants », rajoute le ministre.
Les négociations avec les organisations syndicales représentatives sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école débuteront lundi 15 octobre 2012. « Je leur présenterai mes arbitrages et à partir de leurs remarques, je finaliserai mes propositions », explique Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, jeudi 11 octobre lors d'une conférence de presse. Cette phase de discussions se déroulera toute la semaine (du 15 octobre). Le ministre recevra également à cette occasion les associations d'élus qui « doivent être associées davantage encore », les mouvements d'éducation populaire et les associations de parents d'élèves, lycéennes et étudiantes. « Nous mettrons en place la semaine suivante le travail interministériel », ajoute le ministre. La rédaction du projet de loi d'orientation et de programmation se terminera « d'ici novembre » et le texte sera présenté en conseil des ministres le 12 ou 19 décembre, après avoir été soumis aux diverses instances comme le Conseil d'État. Le débat parlementaire se déroulera à partir de janvier 2013.
Le président de la République, François Hollande, précise le calendrier de la mise en œuvre de la « refondation de l'école », mardi 9 octobre 2012, lors de la remise du rapport par les membres du comité de pilotage de la concertation, à la Sorbonne (Paris), en présence d'une quinzaine de ministres. « Le projet de loi de programmation et d'orientation sera présenté en conseil des ministres avant la fin de l'année », indique-t-il en soulignant que « rien ne devra remettre en cause les objectifs que nous aurons fixés ». « Certains choix seront faits dès 2013. Le premier, c'est le rétablissement de la formation des maîtres. […] Les écoles supérieures du professorat et de l'éducation ouvriront à la rentrée 2013. Nous n'attendrons pas pour donner la priorité au primaire […] La rentrée 2013 sera également marquée par l'amélioration des rythmes éducatifs, de l'allègement de la journée et de la mise en place d'un temps éducatif complémentaire. »