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« Il y a un certain nombre de propositions rassurantes pour la profession comme la conception de la formation des maîtres ou la conception des disciplines. Vincent Peillon [le ministre de l'Éducation nationale] s'est mis dans les clous du président de la République, François Hollande, qui a choisi de se démarquer du rapport de la concertation », estime vendredi 12 octobre 2012 Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, réagissant aux premiers arbitrages annoncés par le ministre jeudi. « Nous avons dit qu'il y a des propositions que nous n'accepterons pas, comme la bivalence des enseignants ou l'école du socle. Que le ministre respecte l'identité disciplinaire, c'est un point de satisfaction pour nous », poursuit Frédérique Rolet.
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« Nous attendons plus de clarté, d'audace et d'innovation dans la redéfinition de la formation initiale et continue de l'ensemble des personnels, notamment au sein des futures ESPE », indique mercredi 11 octobre 2012 la Ligue de l'enseignement, en réaction aux orientations de la refondation de l'école présentées mardi par le président de la République, François Hollande (AEF n°172902). La ligue est également « réservée sur les propositions faites pour faire évoluer le lycée, en deçà des attentes d'un véritable lycée polyvalent » qu'elle appelle de ses vœux depuis plusieurs années. Elle regrette aussi « la confusion faite dans le rapport en matière d'éducation culturelle' » et promet qu'elle sera « vigilant[e] à la mise en œuvre effective de cette dimension au sein de projets pédagogiques éducatifs et culturels ».
« Je veux ouvrir des discussions sur l'évolution du métier enseignant. Le métier a déjà changé et nous devons être capable d'inscrire dans les textes ces évolutions », indique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, à l'occasion d'une conférence de presse sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école, jeudi 11 octobre 2012. Cette discussion « devra suivre un principe : faire que la fracture trop forte entre l'administration et les personnels pédagogiques soit réduite », précise le ministre. « Je pense utile de mettre en débat le fait que lorsqu'un professeur souhaite évoluer dans sa carrière - pour devenir inspecteur, chef d'établissement, aider à la formation - il puisse le faire sans pour autant abandonner sa vocation de professeur », illustre-t-il. « Qu'il puisse revenir à sa fonction de professeur sans perdre la progression de carrière, obtenue en changeant de corps ».
Les négociations avec les organisations syndicales représentatives sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école débuteront lundi 15 octobre 2012. « Je leur présenterai mes arbitrages et à partir de leurs remarques, je finaliserai mes propositions », explique Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, jeudi 11 octobre lors d'une conférence de presse. Cette phase de discussions se déroulera toute la semaine (du 15 octobre). Le ministre recevra également à cette occasion les associations d'élus qui « doivent être associées davantage encore », les mouvements d'éducation populaire et les associations de parents d'élèves, lycéennes et étudiantes. « Nous mettrons en place la semaine suivante le travail interministériel », ajoute le ministre. La rédaction du projet de loi d'orientation et de programmation se terminera « d'ici novembre » et le texte sera présenté en conseil des ministres le 12 ou 19 décembre, après avoir été soumis aux diverses instances comme le Conseil d'État. Le débat parlementaire se déroulera à partir de janvier 2013.
« Il s'agit de petites modifications et pas d'une véritable réforme dont on perçoit le sens. En écoutant François Hollande, je n'ai pas saisi la différence entre l'école d'aujourd'hui et l'école de demain », affirme à AEF Valérie Marty, la présidente de la Peep, le mercredi 10 octobre 2012. Elle réagit au discours prononcé par le président de la République à la suite de la remise du rapport « Refondons l'école de la République » (AEF n°204978 et AEF n°204968). La présidente de la fédération des parents d'élèves juge « décevant » que François Hollande ne mentionne pas le rôle des parents d'élève au sein de l'institution scolaire. « Ce qui illustre bien la place qui leur est accordée au sein de l'école française. Il aurait été bon que ce discours marque une rupture. »
Le président de la République, François Hollande, « a reconnu la place qu'ont prise les régions dans le système éducatif », indique l'ARF, le 9 octobre 2012. L'association réagit au discours prononcé par le président de la République à la suite de la remise du rapport « Refondons l'école de la République » (AEF n°204978 et AEF n°204968). Selon l'ARF, les régions « se retrouvent largement dans le projet progressiste qui a été remis au président de la République ». « Il a l'ampleur de l'ambition nécessaire pour l'école du XXIe siècle et la révolution numérique qui est en marche (AEF n°204962). Il met la justice en tête des valeurs d'une école qui doit former le jeune, le citoyen et le travailleur (AEF n°204926) », estime l'association.
La fédération nationale des Spelc accueille mercredi 10 octobre 2012 « avec satisfaction la volonté de réformer la formation initiale des enseignants » mais « attire l'attention du gouvernement » sur le fait que « la formation doit être professionnalisante et commencer dès la licence. Elle ne sera efficace que si une partie d'alternance est introduite » et que « les jeunes enseignants doivent être accompagnés au début de leur carrière ». « Des enseignants confirmés, connaissant bien le métier et ses exigences, seront les mieux à même de leur apporter une indispensable expérience », souligne l'organisation réagissant au discours de François Hollande qui a présenté en Sorbonne, mardi 9 octobre 2012, les grandes orientations de la refondation de l'école (AEF n°204978).