En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La Dgesip fera un point d'information sur le projet de réforme de la formation des enseignants et du projet d'Espé (AEF n°205130) au cours du Cneser du lundi 15 octobre 2012, réuni en commission permanente et commission scientifique permanente.
« Les premiers professeurs formés, à partir de la rentrée 2013, dans les Espé, n'auront que 6 heures à faire sur le terrain », annonce Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale à l'occasion d'une conférence de presse jeudi 11 octobre 2012. Cela va dans le sens d'une « entrée progressive [des professeurs] sur le terrain ». Il précise également certains arbitrages, ainsi que le calendrier de la future loi d'orientation et de programmation, issue de la concertation « Refondons l'école de la République » (AEF n°205130). Cette loi sera présentée en conseil des ministres le 12 ou le 19 décembre 2012 et elle comprendra des annexes précisant des orientations de niveau réglementaire.
« La concertation [sur l'école] s'est attachée à montrer ce qui est structurant sur la formation [des enseignants]. Après, savoir quelle sera l'année de passage du concours, on rentre dans la cuisine du détail », indique Nathalie Mons, sociologue et membre du comité de pilotage de la concertation « Refondons l'École de la République », lors de la conférence de presse de présentation du rapport, le 5 octobre 2012. Celui-ci a été mis en ligne sur le site refondonslecole.gouv.fr le même jour. L'importance égale entre formation académique et professionnelle est mentionnée à plusieurs reprises. Les propositions sur la formation des enseignants sont abordées dans la partie « Des personnels formés et reconnus », qui rappelle qu'il s'agit « d'un métier qui s'apprend ». Ce rapport est issu des débats de la concertation pour la refondation de l'école, lancée le 5 juillet 2012 et la formation des enseignants est un des dix axes prioritaires que présentent les quatre membres du comité de pilotage (Christian Forestier, Nathalie Mons, François Bonneau et Marie-Françoise Colombani). Les autres thèmes abordés par le rapport sont les suivants : le primaire, le socle commun, les rythmes scolaires, les parents d'élèves, l'orientation, la lutte contre le décrochage, la décentralisation, le numérique, l'éducation prioritaire (AEF n°205162).
Simone Bonnafous, Dgesip, a annoncé lors du Cneser du 24 septembre 2012 « la suppression de commissions, tout en précisant que ne seront concernés ni le Comité de suivi licence, ni le Comité de suivi master, ni les commissions découlant du Cneser », indique à AEF Yannis Burgat (Unef). Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU s'étonne que la Dgesip veuille à la fois « revitaliser le Cneser et en même temps supprimer des organes consultatifs qui seraient en surnombre. Nous avons besoin qu'on nous rassure sur le rôle du Cneser, par exemple en ce concerne les avis sur l'habilitation des formations. » Voici d'autres informations relatives à ce Cneser.
« J'ai apprécié le soutien qu'a reçu le projet de référentiel de compétences en licence à la fois par les organisations étudiantes et par la Dgesip », déclare à AEF Gilles Raby, président du Comité de suivi licence, au lendemain du Cneser du 16 juillet 2012 (AEF n°210675). Un « point d'information » sur ce référentiel (AEF n°212529 et n°210922) était à l'ordre du jour de ce Cneser, auquel a participé Simone Bonnafous, nouvelle Dgesip (AEF n°210693). « Ce référentiel n'est pas parfait, il doit encore évoluer, mais il est important que les établissements et les acteurs s'en saisissent », déclare Gilles Raby.
Le Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche), réuni le 18 juin 2012, rejette le projet d'arrêté collectif sur les demandes de renouvellement de visas (trois pour, quatre contre, un refus de vote, et sept abstentions) formulées par des écoles de commerce et de gestion, ainsi que les premières demandes des visas pour plusieurs écoles de commerce (trois pour, six contre, un refus de vote, cinq abstentions) et l'attribution des grades de master (trois pour, douze voix contre) (AEF n°212824).