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« Finovi peut disparaître en tant que structure si ses objectifs sont pris en charge par d'autres entités », affirme Michel Van der Rest, directeur du RTRA Finovi (Fondation innovations en infectiologie), dans un entretien à AEF fin septembre 2012 (1). Finovi « a été utile, désormais cela peut être un acteur de trop car les financeurs sont les mêmes. Avec le pôle de compétitivité Lyonbiopôle (AEF n°217066) et l'IRT Bioaster (AEF n°247402 et n°229798), nous avons désormais trois structures orientées sur l'infectiologie », explique Michel Van der Rest. Selon lui, la coexistence de ces entités pose également « un problème de lisibilité extérieure : il y a trop de structures différentes, alors que quotidiennement nous travaillons ensemble ».
« Il ne faut pas supprimer le FUI (fonds unique interministériel), un dispositif qui a montré toute son efficacité. Certes, nous savons que la politique des pôles de compétitivité n'est pas menacée en tant que telle mais il reste un certain nombre de points sur lesquels personne n'a de réponse en ce qui concerne la phase 3 des pôles. » C'est ce que déclare à AEF, Isabelle Scarabin, directrice des affaires économiques et internationales du pôle de compétitivité Lyonbiopôle, dédié à la lutte contre les maladies infectieuses humaines et animales et les cancers, vendredi 6 avril 2012. Elle propose un retour d'expérience de l'audit du pôle, effectué par les 9 et 10 février 2012 par le consortium Erdyn, Bearing Point et Technopolis (AEF n°228819) dans le cadre de l'évaluation de la deuxième phase des pôles. « À l'occasion des journées nationales des pôles, nous avons été avertis que les crédits alloués au FUI risquaient de diminuer. L'efficience de ce dispositif dépend de l'excellence scientifique et industrielle des pôles », poursuit Isabelle Scarabin.
La Cour des comptes dresse « un bilan décevant du programme de création de treize RTRA (réseaux thématiques de recherche avancée), portés par douze fondations de coopération scientifique, lancé en 2006-2007 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche », conclut-elle dans un chapitre consacré à ces réseaux dans son rapport public annuel, publié mercredi 8 février 2012 (1). « Force est de constater que les dotations en capital apportées par l'État à ces fondations, qui devaient en garantir la pérennité, auront, en grande majorité, été dépensées comme des crédits de fonctionnement », remarque la Cour, qui rappelle que « l'État leur a alloué une somme de 201 millions d'euros (…) afin de compléter les dotations apportées par les fondateurs, qui s'élevaient à 54,175 millions d'euros ». Selon elle, « le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche porte une responsabilité évidente dans cet échec : il n'a effectué aucun suivi réel de ce programme et, à aucun moment, n'est intervenu pour informer les dirigeants des fondations des règles qu'ils devaient respecter ».
La Fondation pour l'Université de Lyon « est opérationnelle » : cette structure, annoncée dans le projet stratégique du PRES à la rentrée 2009 (AEF n°290037), va naître de la fusion de la Fondation scientifique de Lyon et du Sud-Est (FSLSE) (1) et de la Fondation Rhône-Alpes Futur (Fraf) (2), dont le rapprochement « est effectif depuis septembre 2011 », indique à AEF Jean-Paul Nobécourt, délégué général de la FSLSE, le 20 octobre 2011. « L'idée était de ne pas compliquer le paysage, de faire une structure de moins plutôt qu'une de plus », explique-t-il.
« Aujourd'hui, nous devons transformer un dossier de plus de 200 pages en une réalité », déclare Philippe Archinard, président du pôle de compétitivité Lyonbiopôle et porteur du projet d'IRT « Lyonbiotech » labellisé par l'État en mai 2011 (AEF n°243802), à l'occasion d'une rencontre avec la presse organisée jeudi 20 octobre 2011 à Paris. « Nous procédons à la contractualisation du projet avec l'État puis avec Bruxelles, qui veut s'assurer que l'argent public dont va bénéficier l'IRT ne s'apparente pas à une aide qui va tomber entre les mains des industriels », poursuit-il. En outre, Philippe Archinard indique que la FCS (fondation de coopération scientifique) sur laquelle reposera l'IRT devrait être constituée « à la fin du mois de novembre prochain », pour un lancement des premiers projets de R&D prévu pour janvier 2012 ». L'IRT « Lyonbiotech » sera financé à hauteur de 800 millions d'euros sur dix ans (AEF n°231464).
Lyonbiopôle, pôle de compétitivité mondial spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses, a remis à l'ANR, vendredi 18 février 2011, son dossier d'IRT dédié à l'infectiologie, élaboré conjointement avec l'Institut Pasteur de Paris, annonce le pôle lundi 21 février 2011. Intitulé « Lyonbiotech », l'IRT est « porteur d'un modèle de partenariat public-privé reposant sur une approche intégrée et interdisciplinaire de la R&D au service de l'innovation en infectiologie en faveur des patients ». L'IRT associe Sanofi-Aventis, l'Institut Mérieux, Danone, l'Institut Pasteur, l'Inserm, le CEA, le CNRS, l'Inria et une cinquantaine de PME lyonnaises et parisiennes (AEF n°250407). Par ailleurs, le projet a été conçu en collaboration avec le PRES de Lyon, les Hospices civils de Lyon, d'autres acteurs industriels (l'Oréal, Roche etc.) et les collectivités territoriales : le Grand Lyon, la région Rhône-Alpes et la région Île-de-France.