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« Les universités raisonnent désormais en masse salariale globale. Or compte tenu des difficultés budgétaires auxquelles sont confrontées les universités de sciences humaines et sociales, faiblement dotées, il existe un risque de les voir diminuer les contrats doctoraux, qui pourraient ainsi devenir une variable d'ajustement. » C'est ce qu'indique Jean-François Balaudé, président de l'université Paris-Ouest Nanterre La-Défense (Paris-X), en intervenant à la rencontre « recherche » des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche en Île-de-France, jeudi 11 octobre 2012 à Versailles (Yvelines). Cette rencontre se tient sous la présidence de Marc Fontecave, professeur au Collège de France. Le rapporteur délégué est Guy Couarraze, ancien président de l'université Paris-Sud. Les débats de la réunion et les contributions régionales déposées directement sur le site des assises feront l'objet d'un rapport de synthèse préparé par le rapporteur territorial Jean-Pierre Bourguignon, directeur de l'IHES (Institut des hautes études scientifiques), la « coordination scientifique » étant assurée par Katia Beguin, maître de conférences à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris-I). « Le rapport doit être remis le 1er novembre 2012 au comité de pilotage des assises nationales, qui le rendra public », précise à AEF Jean-Pierre Bourguignon.
« La science a avancé plus vite que l'organisation de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous devons donc réfléchir aujourd'hui à un système de gouvernement – ce terme est plus juste que celui de gouvernance – qui soit équilibré, collégial et efficace », déclare François Weil, recteur de Paris, en ouvrant le premier débat des assises territoriales d'Île-de-France mardi 2 octobre 2012 à l'École Boulle (Paris), devant environ 150 participants invités. « Il faut régler la question de l'équilibre des pouvoirs et du pluralisme. En effet, tout pouvoir supplémentaire s'accompagne de contre-pouvoir, en collégialité », poursuit le recteur de Paris.
« De très nombreux acteurs s'accordent à dire que le financement par projet a été trop systématisé » et « un grand nombre d'auditionnés appellent donc de leurs voeux un rééquilibrage entre le financement pérenne et le financement sur projet. » Tel est le principal message que retient le comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche pour ce qui concerne la recherche, à l'issue des 85 auditions qu'il a effectuées entre le 28 et le 31 août puis les 17 et 18 septembre. Il rend en effet public, jeudi 20 septembre 2012, un document de synthèse de ces auditions dans lequel, insiste-t-il, il ne prend pas position. Cette synthèse se structure autour des trois thèmes définis pour les assises : la réussite des étudiants (AEF n°206404), la recherche, et le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°206403).
La plupart des assises territoriales de l'enseignement supérieur et de la recherche se dérouleront entre le 1er et 15 octobre 2012, le plus souvent sur une journée, parfois sur deux jours et deux sites. Généralement, en amont des assises, auxquelles entre 100 et 200 participants seront conviés, des réunions, assemblées générales, forums ou séminaires préparatoires, sont prévus dans les établissements d'enseignement supérieur. Le plus souvent, les débats des assises seront structurés autour des trois thèmes définis par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : « agir pour la réussite de tous les étudiants », « donner une nouvelle ambition pour la recherche », et « contribuer à la définition du nouveau paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche ». Toutefois, certaines régions y ajoutent des « focus » sur des thématiques qui les concernent particulièrement, par exemple la dimension transfrontalière en Alsace, la gouvernance en Bourgogne Franche-Comté ou les logiques de site et de réseau à Lyon. Un rapporteur a été désigné pour chacune des 24 assises territoriales (AEF n°208089) et une note méthodologique leur a été adressée pour préciser leur rôle (AEF n°207940). Les assises nationales doivent se tenir les 26 et 27 novembre à Paris. Par ailleurs, le comité de pilotage présentera, jeudi 20 septembre, un premier bilan des 85 auditions qu'il a effectuées.
« De très nombreux enjeux ayant trait à la professionnalisation des jeunes chercheurs sont aujourd'hui inévitables dans la large concertation qui doit être menée sur l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche. » C'est ce que déclare la CJC (Confédération des jeunes chercheurs) en réaction au lancement des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, mercredi 11 juillet 2012 (AEF n°210576 et n°210594). La CJC espère « qu'au terme de ces assises émergera une vision professionnelle du doctorat, seule garantie pour les jeunes chercheurs que leurs poursuites de carrière ne se feront pas dans l'instabilité statutaire et financière ».
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."