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Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a proposé aux organisations syndicales la création d'un cycle maternelle indépendant « avec une formation spécifique », celle d'un cycle CP-CE1-CE2, puis d'un cycle CM1-CM2-6e, selon les informations recueilles par AEF, lundi 15 octobre 2012. Le ministre a aussi évoqué la création de deux cycles 5e, 4e puis 3e et seconde. Vincent Peillon reçoit lundi 15 et mardi 16 octobre 2012 les organisations syndicales en vue de la préparation de la loi d'orientation et de programmation pour l'école (AEF n°204613). Une vingtaine de participants étaient présents et le ministre a animé les échanges toute la journée.
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« Après avoir présenté les premiers arbitrages pour la refondation de l'école de la République, Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, et George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative, recevront les représentants des organisations syndicales en vue de la préparation de la loi d'orientation et de programmation sur l'école, lundi 15 et mardi 16 octobre 2012 », rappelle vendredi 12 octobre le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué de presse. Les organisations syndicales conviées sont la FSU, l'Unsa éducation, la FERC-CGT, FO, le Sgen-CFDT et SUD-Éducation.
« Il y a un certain nombre de propositions rassurantes pour la profession comme la conception de la formation des maîtres ou la conception des disciplines. Vincent Peillon [le ministre de l'Éducation nationale] s'est mis dans les clous du président de la République, François Hollande, qui a choisi de se démarquer du rapport de la concertation », estime vendredi 12 octobre 2012 Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, réagissant aux premiers arbitrages annoncés par le ministre jeudi. « Nous avons dit qu'il y a des propositions que nous n'accepterons pas, comme la bivalence des enseignants ou l'école du socle. Que le ministre respecte l'identité disciplinaire, c'est un point de satisfaction pour nous », poursuit Frédérique Rolet.
« Les labels de l'éducation prioritaire tels qu'ils existent aujourd'hui vont disparaître. Un travail est mené parallèlement par le ministère de la ville sur le zonage des territoires dans lesquels s'inscrivent les établissements. Nous supprimerons nos propres zonages et nous travaillerons sur celui mis en place par François Lamy », ministre de la Ville, indique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, à l'occasion d'une conférence de presse sur la loi de programmation et d'orientation pour l'école, jeudi 11 octobre 2012. François Lamy lance ce jour une concertation visant à définir une « réforme de la géographie prioritaire de la politique de la ville » « pour simplifier les zonages » et où seront discutés le rôle et la place de l'école dans les quartiers populaires (AEF n°204772). Un projet de loi sera rédigé début 2013.
« Je veux ouvrir des discussions sur l'évolution du métier enseignant. Le métier a déjà changé et nous devons être capable d'inscrire dans les textes ces évolutions », indique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, à l'occasion d'une conférence de presse sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école, jeudi 11 octobre 2012. Cette discussion « devra suivre un principe : faire que la fracture trop forte entre l'administration et les personnels pédagogiques soit réduite », précise le ministre. « Je pense utile de mettre en débat le fait que lorsqu'un professeur souhaite évoluer dans sa carrière - pour devenir inspecteur, chef d'établissement, aider à la formation - il puisse le faire sans pour autant abandonner sa vocation de professeur », illustre-t-il. « Qu'il puisse revenir à sa fonction de professeur sans perdre la progression de carrière, obtenue en changeant de corps ».
Les négociations avec les organisations syndicales représentatives sur la loi d'orientation et de programmation pour l'école débuteront lundi 15 octobre 2012. « Je leur présenterai mes arbitrages et à partir de leurs remarques, je finaliserai mes propositions », explique Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, jeudi 11 octobre lors d'une conférence de presse. Cette phase de discussions se déroulera toute la semaine (du 15 octobre). Le ministre recevra également à cette occasion les associations d'élus qui « doivent être associées davantage encore », les mouvements d'éducation populaire et les associations de parents d'élèves, lycéennes et étudiantes. « Nous mettrons en place la semaine suivante le travail interministériel », ajoute le ministre. La rédaction du projet de loi d'orientation et de programmation se terminera « d'ici novembre » et le texte sera présenté en conseil des ministres le 12 ou 19 décembre, après avoir été soumis aux diverses instances comme le Conseil d'État. Le débat parlementaire se déroulera à partir de janvier 2013.
Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU retient « un discours déterminé », notamment « sur le rôle de l'école dans la société ». Le chef de l'État a présenté en Sorbonne, mardi 9 octobre 2012, les grandes orientations de la refondation de l'école (AEF n°204978). Frédérique Rolet cite des éléments « positifs » comme le fait « de donner du temps et des moyens à la refondation ». « Le président a insisté sur la formation des maîtres et l'importance de la transmission des savoirs, le fait de faire les devoirs dans l'établissement et non à la maison. Cela correspond à ce que nous défendions », note Frédérique Rolet. Autre élément « positif » selon le Snes-FSU, le président « a parlé de fluidifier les transitions, notamment entre le lycée et l'enseignement supérieur » alors que le rapport de la concertation « avait tendance à négliger cet aspect. »