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Jean-Michel Jolion, chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle à la Dgesip, annonce au Cneser du lundi 15 octobre (AEF n°204641) qu'il devrait y avoir « une Espé au plus par académie ». « La région Île-de-France étant particulière », Jean-Michel Jolion indique au Cneser - et confirme à AEF - « qu'il faudra prendre en compte cette géographie spécifique dans les discussions ». En outre, le statut de ces ESPE ne serait pas « forcément unique. Dans le cas où le PRES serait académique et que celui-ci aurait le statut d'établissement public à coopération scientifique », l'Espé pourrait être « un département du PRES ». « À condition bien évidemment que la demande soit faite par l'ensemble des établissements concernés », précise Jean-Michel Jolion à AEF.
« Nous espérons que l'IUFM, appelé à devenir Espé (école supérieure du professorat et de l'éducation) à la prochaine rentrée, restera hébergée par l'université d'Artois », indique son président Francis Marcoin, lors d'une conférence de presse organisée par l'IUFM Nord-Pas-de-Calais mardi 9 octobre 2012. « Nous pensons que la formation des maîtres peut être une spécificité de notre établissement, même si elle doit aussi être pensée au niveau académique, qui est d'ailleurs le niveau de l'employeur. D'après les informations officieuses que nous pouvons avoir, un consensus semble se dégager pour ne créer qu'une seule Espé par académie », développe-t-il.
La Dgesip fera un point d'information sur le projet de réforme de la formation des enseignants et du projet d'Espé (AEF n°205130) au cours du Cneser du lundi 15 octobre 2012, réuni en commission permanente et commission scientifique permanente.
« Nous refusons que les Espé soient les pilotes de la formation », écrivent la CDUL et la CDUS dans une déclaration commune « À propos des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation et de la formation des enseignants », transmise à AEF mercredi 3 octobre 2012. Cette motion a été adoptée après plusieurs réunions de travail avec la CDIUFM et la CPU. L'objectif de ces rencontres est d'élaborer un cahier des charges relatif à la formation des enseignants dans un contexte particulier : les Espé doivent être créées à la rentrée 2013 (AEF n°206291). Les quatre conférences ne sont pas parvenues à une position commune. La CDIUFM et la CPU ont précédemment fait part de leurs positions sur ces sujets (AEF n°206705) et (AEF n°206279).
« Le cabinet de la ministre [de l'Enseignement supérieur et de la recherche] a rappelé que la question de l'intégration universitaire des futures Espé a déjà été tranchée au plus haut niveau », rapporte la CPU interrogée par AEF, à l'issue d'une réunion des quatre conférences - CPU, CDIUFM, CDUL, CDUS - au ministère, jeudi 20 septembre 2012. En effet, le Premier ministre a déclaré, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale le 3 juillet 2012, que « les Espé seront créées au sein des universités ». Concernant les modalités d'organisation et de fonctionnement, Gilles Roussel, président de la commission 'formation et insertion professionnelle' de la CPU, et Patrick Demougin, président de la CDIUFM, estiment qu'un « effort de refondation et d'imagination est crucial ». La CDIUFM précise que « les écoles supérieures ne seront ni des IUFM rémanéagés, ni des acteurs extérieurs aux UFR. » Selon la CPU, « toutes les conférences sont d'accord pour affirmer que la réforme de la formation des enseignants est une réforme que l'on ne peut rater car il s'agit de répondre aux besoins de la nation. Cela est d'autant plus vrai après l'annonce faite par Vincent Peillon de recruter 40 000 enseignants pour la rentrée 2013 (AEF n°206291). Pour réussir ce défi, l'université a besoin de tout le monde. »
L'intégration universitaire des ESPE (Écoles supérieures du professorat et de l'éducation), leur nombre par académie, les caractéristiques de leur nouveau statut et leurs futurs pouvoirs sont au coeur du débat entre les quatre conférences (CDIUFM, CDUL, CDUS et CPU), dans le cadre de la concertation nationale « Refondons l'école ». Interrogées par AEF, les conférences précisent leurs positions. La CDIUFM estime qu'il existe « une convergence de position avec la CPU » sur l'intégration universitaire.