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« En 2012, le conseil régional a reconduit son dispositif 'chercheurs d'excellence' et a augmenté son soutien », indique Jean-Pierre Masseret, président (PS) du conseil régional de Lorraine, au centre de Nancy de l'Inra (Meurthe-et-Moselle), à l'occasion d'un déplacement dans l'agglomération nancéienne sur le thème de l'enseignement supérieur et de la recherche, jeudi 11 octobre 2012. « La région Lorraine a décidé de soutenir l'accueil de sept chercheurs d'excellence, pour un montant de 603 896 euros, lors de la commission permanente du 28 septembre dernier », précisent les services régionaux. Ce dispositif est reconduit pour la deuxième année consécutive conformément aux inscriptions budgétaires 2012 (AEF n°219534), sa première édition ayant permis de déclencher l'accueil de « trois chercheurs d'excellence pour un montant total de 367 000 euros », en 2011 (1).
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Poursuivre le financement de l'Institut Jean-Lamour (Nancy), conforter le soutien aux chercheurs, poursuivre le soutien aux projets des cinq PRST (pôles de recherche scientifiques et technologiques) inscrits au CPER 2007-2013 (1), renforcer la coopération internationale : telles sont, en 2012, les priorités du conseil régional de Lorraine en matière de recherche, indique à AEF Jean-Yves Le Déaut (SRC), le premier vice-président en charge de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur, suite à l'adoption du budget primitif 2012, le 26 janvier 2012. Pour cet axe, l'exécutif régional inscrit 7,96 millions d'euros en crédits de paiement, afin de permettre la poursuite ou le solde des engagements antérieurs (soit 4,70 millions d'euros pour l'investissement et 3,26 millions d'euros pour le fonctionnement). En AP-AE (autorisations de programme et autorisations d'engagement), le total se monte à 10,9 millions d'euros. Le budget primitif global se monte cette année à 1,041 milliard d'euros (+ 1,96 % par rapport à 2011).
« Des efforts importants ont été faits pour renforcer le projet, notamment à travers la création de l'université de Lorraine », note le jury des idex (initatives d'excellence) dans son « appréciation globale » du dossier d'idex lorrain IngEXys, qui fait partie des cinq projets présélectionnés de la deuxième vague (AEF n°232309 et n°228846). Parmi les principaux points positifs d'IngEXys (ingénierie écosystémique), le jury évoque « un projet très recentré et original », « une gouvernance claire et efficace », ainsi qu'un « soutien fort des collectivités locales et des organismes de recherche nationaux ». En revanche, les porteurs sont appelés à « mieux définir les moyens de développer une masse critique nécessaire pour les propulser au niveau idex » ; par ailleurs, le jury regrette aussi « une visibilité internationale limitée » et « un engagement tangible insuffisant de la part des partenaires industriels ».
« Avec le nouveau fonds interrégional de la recherche de la Grande Région (1), nous souhaitons contribuer à l'intégration du territoire via la création de coopérations scientifiques et d'habitudes de travail. L'idée est d'inciter les équipes à la mutualisation des compétences et de renforcer la compétitivité des projets à l'international », précise début novembre 2011 Yohan Gardiennet, chargé de mission « coopération et programmes européens » (secteur recherche et enseignement supérieur) au conseil régional de Lorraine, revenant pour AEF sur le nouveau « fonds interrégional de la recherche » lancé le jeudi 20 octobre à Metz. Un accord de coopération a été signé en ce sens par Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine, et Yves Elsen, président du FNR (fonds national de la recherche du Luxembourg), en même temps qu'a été lancé le premier appel à projets du fonds consacré à la thématique « gestion et qualité de l'eau ». L'enveloppe allouée au programme est de « 400 000 euros maximum sur deux ans », la région Lorraine et le FNR y contribuant chacun à hauteur de 100 000 euros par an. « Les financements versés dans le cadre de ce programme le seront par territoire, la région Lorraine finançant les bénéficiaires lorrains et le FNR les bénéficiaires luxembourgeois ».
« Si une bonne partie du chemin est accomplie, il nous reste encore des étapes à franchir. Ces trois mois seront chargés : nous devons mettre en place toute l'organisation de la future université de Lorraine », souligne Martial Delignon, président de l'université Nancy-II, au nom des quatre présidents d'université lorrains, lundi 26 septembre 2011, lors de leur conférence de presse de rentrée commune, au siège du PRES de l'université de Lorraine, à Nancy. Le lancement de cette université régionale sous statut de « grand établissement » (1), nécessite de conduire deux chantiers majeurs, « l'un étant institutionnel, avec l'organisation d'élections pour la constitution des différents conseils - collégiums, pôles scientifiques, conseil d'administration, conseil de la formation et conseil de la vie universitaire, conseil scientifique et le sénat académique -, et l'autre étant administratif, avec la mise au point de l'organigramme et la réorganisation des services centraux, ce qui aura des implications pour les personnels et sur le plan immobilier ».
« Sur les 35 milliards d'euros alloués dans le cadre du grand emprunt, 10 milliards sont déjà distribués, avec 200 projets retenus. Or, la Lorraine n'a enregistré qu'un seul résultat favorable à la première vague, pour le projet labex 'Ressources21', construit autour des ressources métalliques stratégiques du XXIe siècle. Elle recevrait donc pour l'instant 12 millions d'euros, soit 0,12 % des engagements totaux du grand emprunt. Si nous en restons là, cela placerait la région Lorraine en grande difficulté sur le plan de son rattrapage économique », indique Roger Cayzelle (CFDT), président du CESE (Conseil économique et social) de Lorraine, à l'occasion d'une conférence de presse consacrée aux « cinq leviers » identifiés pour « remettre la Lorraine sur la voie de la croissance », début avril 2011 à l'Hôtel de région, à Metz. Il incite les acteurs régionaux à considérer ce premier bilan comme « un sérieux avertissement pour la Lorraine », tout en interrogeant le mode de répartition des moyens entre les régions françaises.