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« Nous lançons un nouveau programme grande école, dont l'annonce interviendra autour du 12 octobre prochain, qui s'accompagne d'un nouveau mode de sélection, décalé par rapport aux actuels concours d'entrée en écoles de commerce », annonce à AEF Patrick Molle, directeur général de France business school (AEF n°216269), lundi 17 septembre 2012. « Nous souhaitons à la fois augmenter la diversité des étudiants recrutés et 'choisir' nos candidats davantage que les 'sélectionner' : nous voulons recruter ceux qui ont les bonnes aptitudes pour devenir les leaders dont les entreprises ont besoin. Nous sortons donc des banques traditionnelles de concours que sont la BCE et Ecricome, et nous lançons un dispositif de recrutement spécifique à France business school », explique Patrick Molle. Le 3 septembre dernier, trois des quatre écoles fondatrices de FBS (1) qui recrutaient jusqu'à présent via la banque Passerelle pour leurs admissions sur titre, ont été radiées de l'association éponyme (AEF n°207860).
L'ESC Clermont, l'ESC Bretagne-Brest et l'ESC Amiens-Picardie « perdent leur qualité de membres de l'association Passerelle (1) », indique l'association dans un communiqué lundi 3 septembre 2012. Les écoles fondatrices de l'association ont en effet décidé de « se séparer » de ces trois écoles lors de leur conseil d'administration du mercredi 29 août. « Devant l'absence d'information auprès de Passerelle de ces écoles nouvellement membres de l'entité France business school, l'association Passerelle a voté à l'unanimité leur radiation », explique-t-elle. France business school, qui rassemble les groupes Sup de co Amiens, ESC Bretagne-Brest, ESC Clermont et Escem Tours-Poitiers, a été officiellement créée le 6 juillet 2012 (AEF n°209426).
L'assemblée générale constituante de l'association « France business school », qui rassemble les groupes Sup de co Amiens, ESC Bretagne-Brest, ESC Clermont et Escem Tours-Poitiers, a eu lieu le 6 juillet 2012, officialisant la naissance de la nouvelle école de commerce éponyme, indique l'association. Interrogé par AEF mardi 24 juillet, François Duvergé, président de l'Escem et porteur du projet, précise que « le montage juridique de France business school est issu d'une jurisprudence du Conseil d'État, qui s'appelle 'Festival d'Aix', et qui permet à des collectivités publiques ou à des structures d'émanation publique (CCI, syndicats mixtes…) en charge d'une mission d'intérêt général de créer une structure de droit privé chargée d'assurer cette mission ». L'association « France business school » est donc chargée de poursuivre la mission de chaque école, en reprenant leurs activités. « Les moyens, matériels, immatériels et l'usage des moyens immobiliers lui sont transférés. Quant au personnel, il passe d'un contrat de droit public à un contrat de droit privé, régi par les conventions collectives de l'enseignement supérieur privé », explique aussi François Duvergé. Cette évolution des contrats des salariés est prévue « au plus tard au 31 décembre 2012 », les discussions étant engagées avec les représentants des personnels dans les écoles actuelles.
Le taux de sélectivité moyen aux écrits (1) des six écoles Ecricome pour leurs admissions parallèles, via les concours Tremplin 1 (entrée en première année d'école) et Tremplin 2 (entrée en deuxième année), est de 52 % pour le premier et de 59 % pour le second, selon les résultats transmis par la banque d'épreuves à AEF, avant la tenue des oraux. Rouen business school et Reims management school sont les deux écoles les plus sélectives (21 % sur Tremplin 1, 33 % sur Tremplin 2), suivies de Bordeaux EM (28 % et 42 %), puis d'Euromed management (60 % et 64 %). En revanche, l'ICN business school et l'Escem affichent des taux de sélectivité proches de 90 % sur les deux concours. Interrogé sur ces résultats, Jérôme Caby, directeur général de l'ICN et directeur général d'Ecricome, estime que « tout dépend à quel univers on se compare » pour analyser ces taux de sélectivité.
Le taux de sélectivité moyen (pourcentage des reçus aux écrits) des 17 écoles de commerce recrutant en admission parallèle sur la banque commune d'épreuves Passerelle (1) est de 82 % en première année (Passerelle 1) et de 90 % en deuxième année (Passerelle 2), selon un document confidentiel portant sur les résultats aux écrits du concours 2012, et qu'AEF s'est procuré. Ce taux est équivalent à celui des concours 2011 et 2010, mais beaucoup plus élevé que pour le concours 2009, où il s'établissait à 61 %, en moyenne, sur Passerelle 1 et à 67 % sur Passerelle 2. Interrogé sur ces résultats, Jean-François Fiorina, président de l'association Passerelle, reconnaît que « 2010 a été une mauvaise année concernant le nombre de candidats, à cause d'un phénomène de saturation ainsi que du retrait du Céram et de l'ESC Lille (AEF n°291509) ». En 2012, l'école la plus sélective de la banque est l'ESC Grenoble (32 % en première année, 34 % en deuxième année), suivie de l'EM Strasbourg pour le recrutement en première année (46 %) et de Télécom École de management en deuxième année (69 %). Dix écoles sur 17 affichent des taux de sélectivité supérieurs à 90 % aux écrits. Jean-François Fiorina souligne que « ces taux de sélectivité sont identiques à ceux du Sigem », en référence au système de gestion centralisé des concours après classes préparatoires (AEF n°233887).
Le nombre consolidé de candidats inscrits aux concours « Tremplin 1 et 2 », voies de recrutement parallèle en première et deuxième années des six programmes « grande école » d'Ecricome (1), passe de 6 000 en 2011 (AEF n°243794) à 5 771 en 2012, soit une baisse de 3,8 %, selon les chiffres communiqués par l'association le 25 avril 2012. Cette évolution était de + 8 % entre 2010 et 2011. La banque d'épreuves précise néanmoins que cette forte différence s'explique par une modification de ses règles : le concours Tremplin 2, qui attire généralement le plus de candidats et qui est dédié aux titulaires d'un bac+3/4, n'est dorénavant plus ouvert qu'à des titulaires de diplômes « visés par le MESR », et non plus « seulement certifiés RNCP ». « C'est ainsi près de 350 candidats qui n'ont pu concourir, comme par le passé, souligne Ecricome. Sans cela, nous aurions une croissance habituelle de plus ou moins 10,4 % » sur Tremplin 2, contre une légère baisse de 0,45 % dans la réalité (soit 3 385 candidats). Cette « stabilité apparente » s'explique donc, pour Ecricome, « par une exigence plus forte sur le niveau de diplôme ».