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« Même si 94 % des directeurs d'école jugent leur métier intéressant, ils sont plus de 97 % à le juger épuisant et stressant », révèle une enquête menée par le SE-Unsa sur la direction d'école, rendue publique jeudi 17 octobre 2012. 83,46 % des personnes interrogées jugent leur travail « décourageant » (49,74 % « un peu » et 33,72 % « beaucoup »). Néanmoins, elles sont 75,71 % à le trouver « épanouissant » (46,59 % « un peu » et 29,12 % « beaucoup ») et 61,71 % à le juger « valorisant ». 7 500 directeurs et 800 adjoints ont répondu à cette enquête menée par le syndicat.
« Le chef d'établissement apparaît comme un pivot du climat scolaire », indique un rapport commandé par la Dgesco en 2012, dont AEF a eu copie. Ce rapport propose plus d'une dizaine de pistes pour « améliorer le climat scolaire » (1). Rédigé sous la responsabilité d'Éric Debarbieux, professeur à l'université Paris-Est Créteil et président de l'Observatoire international de la violence à l'école (AEF n°220660), entouré d'un groupe de chercheurs internationaux et d'experts, ce document synthétise plusieurs travaux scientifiques. « La qualité » de la formation du chef d'établissement « ne saurait […] être négligée, non tant dans ses tâches administratives que dans sa gestion des ressources humaines, sa capacité d'écoute et ses compétences d'animation des équipes. Cela est vrai autant dans les écoles primaires que dans le secondaire. Un vrai statut des directeurs d'école serait alors souhaitable », écrivent-ils.
« Comment envisagez-vous la fonction de directeur pour un pilotage de proximité au service des élèves et de leurs parents ? » interrogent le GDID, le SE-Unsa, le Sien-Unsa, le Sgen-CFDT, la FCPE, l'Andev, Avenir école-CFE-CGC, et le Scenrac-CFTC-Éducation mardi 14 février 2012 afin d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012. « À l'école primaire, la question du pilotage est essentielle », poursuivent-elles. Et d'ajouter : « la nécessité de porter un projet, de le faire dans le cadre d'un partenariat maîtrisé entre les parents, les personnels de l'école, les collectivités, l'institution scolaire, les associations et la nécessité de clarifier les responsabilités de chacun au service de la réussite des élèves exigent bien sûr des moyens, mais surtout une réforme profonde de l'organisation de l'école primaire. » Ces organisations ont organisé à ce sujet un débat lors du dernier Salon européen de l'éducation, le 24 novembre 2011 (AEF n°227338).
« Aujourd'hui, pour piloter l'école que l'on veut pour demain, quelles compétences faut-il avoir ? », questionne Alain Rei, président du GDID, jeudi 24 novembre 2011, à l'occasion du salon européen de l'éducation. « Au GDID, nous croyons qu'il faut être issu du corps des enseignants, et avoir été instituteur durant un minimum de cinq ans », poursuit-il. Alain Rei demande que soit associée « au statut de direction d'école de la formation. Aujourd'hui, les directeurs ont un entretien et quelques journées de formation, mais ils ne sont pas vraiment préparés », regrette-t-il. Quant aux perspectives de carrières des directeurs d'école, Alain Rey indique qu' « aujourd'hui, la priorité c'est la reconnaissance de ce métier, la définition des missions en adéquation avec ce métier ». Dans cet objectif, le GDID, l'Andev, la FCPE, le SE-Unsa, le Sien-Unsa, le Sgen-CFDT, Avenir École CFE-CGC et le Scenrac-CFTC publieront prochainement sur leurs sites Internet « un texte d'interpellation adressé aux candidats républicains à l'élection présidentielle ».