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La ville de Metz est érigée en exemple au 26e congrès d'Amorce, organisé des 17 au 19 octobre 2012 dans la capitale lorraine, alors que doit s'ouvrir le débat sur la transition énergétique à l'issue duquel plusieurs réseaux de collectivités veulent voir s'attribuer plus de compétences en matière d'énergie. La ville de Metz a créé en 1901 sa première usine d'électricité, qui a donné son nom à cette régie (UEM), devenue une société d'économie mixte en 2008 du fait de la libéralisation du marché de l'énergie. Elle en est actionnaire à 85 %, avec la Caisse des dépôts (15 %).
« Nous sommes surpris de l'annonce d'une proposition de loi sur la tarification progressive de l'énergie, qui parle de maîtrise de la demande d'énergie et de précarité énergétique, à quelques jours de la conférence environnementale », indique Nicolas Garnier, jeudi 6 septembre 2012. Le délégué général d'Amorce voit « une grande usine à gaz » dans ce projet de texte destiné à concrétiser un engagement de campagne de François Hollande (AEF n°207712), présenté la veille par le député (PS) de l'Isère François Brottes.
Les ENRR (énergies renouvelables et de récupération) représentent 30 % du bouquet énergétique des réseaux de chaleur français, écrit Amorce dans une enquête sur le prix de vente de la chaleur 2010, rendue publique mardi 13 mars 2012. L'étude porte sur 334 réseaux de chaleur, soit 77 % de l'effectif et 90 % de l'énergie distribuée. L'association de collectivités et professionnels spécialisée dans les déchets et l'énergie observe que « le prix de vente moyen des réseaux de chaleur a reculé de 2,3 % entre 2009 et 2010 et que son coût global pour le consommateur (1 089 euros par an par logement) est désormais parmi les plus compétitifs ». En moyenne, le chauffage d'un appartement coûte 1 171 euros par an, en hausse de 33 % depuis 2006. Les réseaux de chaleur assurent 10 % du chauffage en habitat collectif, contre 85 % pour l'électricité et le gaz, « résultat d'une politique commerciale très agressive ».