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La BPI (Banque publique d'investissement) « va mettre le financement économique au diapason du troisième acte de la décentralisation : les régions devront être représentées dans les conseils d'administration – par deux administrateurs ou davantage – et d'orientation. Travailler avec les régions ne nous fait pas peur, au contraire c'est une opportunité et la marque de fabrique de la CDC », affirme Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la CDC et président de la Banque publique d'investissement (AEF n°204331). Il s'exprime à l'occasion du congrès de l'ARF (Association des régions de France), jeudi 18 octobre 2012, à l'hôtel de région de Rhône-Alpes, à Lyon.
« La BPI (Banque publique d'investissement) n'est pas un 'machin' parisien, lointain et lourdement étatique, mais une structure qui associe en un partenariat étroit l'État et les régions, au service du développement de notre tissu productif. Ainsi, 90 % des décisions financières de la BPI seront prises en régions » (AEF n°205766). C'est ce que déclare Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances lors de la conférence de presse de lancement de la BPI, mercredi 17 octobre 20112 (1). « La BPI sera un outil de croissance offensif au service des PME, des PME industrielles et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : c'est l'investisseur de long terme dont nos entreprises de croissance ont besoin », poursuit Pierre Moscovici. En outre, la BPI « pourra intervenir en soutien de l'innovation à hauteur de 600 millions d'euros par an (avances remboursables, subventions) », précise le projet de loi présenté le même jour en conseil des ministres.
« Notre économie, et notamment nos petites et moyennes entreprises, ont besoin de financements adaptés et pérennes : le projet de loi créant la banque publique d'investissement sera soumis au conseil des ministres dans les semaines qui viennent. » C'est ce qu'annonce le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lors d'une communication sur le « programme de travail du gouvernement », en conseil des ministres mercredi 22 août 2012. Il indique aussi qu'il réunira le gouvernement « dans la deuxième quinzaine d'octobre, à la suite du rapport Gallois (1) », « pour mobiliser l'ensemble des ministres sur les enjeux de la compétitivité, qu'il s'agisse du soutien à l'industrie, de l'appui à la croissance des PME, de la promotion de l'innovation, de la politique de soutien à l'export, ou encore de la simplification réglementaire ».
La mission de préfiguration de la banque publique d'investissement préconise que celle-ci soit constituée, dans une première étape, d'Oséo, de CDC entreprises et du Fonds stratégique d'investissement, indique le ministère de l'Économie et des Finances le 31 juillet 2012. Les premières conclusions de la mission, qui est dirigée par Bruno Parent, inspecteur général des finances, ont été remises ce même jour à Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances, après un mois de consultation. La création de cette structure est l'un des 60 engagements du candidat François Hollande pendant la campagne présidentielle (AEF n°217568). « Ces entités seraient intégrées sous une holding qui déterminerait la stratégie générale, piloterait le réseau régional et assurerait la gestion des risques », précise le ministère. Dans une seconde étape, la banque « pourrait intégrer des fonctions de soutien à l'export ».