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La tablette tactile « apporte des avantages, et son utilisation en milieu scolaire est pertinente : nous pouvons continuer à équiper les écoles et les établissements. Pour autant, un déploiement massif serait prématuré. Il est nécessaire de prendre en compte les spécificités pédagogiques, de lever les difficultés techniques et organisationnelles, d'accompagner et de former les enseignants » : c'est la conclusion du rapport sur l'expérimentation des tablettes numériques dans l'académie de Grenoble, remis par Yaël Briswalter, conseiller Tice et chef du projet, au recteur Olivier Audéoud début octobre 2012.
L'utilisation pédagogique des tablettes numériques est saluée par les enseignants, qui y voient en particulier un moyen efficace de « prendre en considération les difficultés rencontrées par certains élèves », mais il existe un certain nombre de « difficultés pratiques et fonctionnelles » quel que soit le matériel utilisé. C'est le constat dressé par l'académie de Nice suite à une expérimentation conduite dans sept collèges, un lycée et trois écoles primaires au cours de l'année scolaire 2011-2012, impliquant la Dgesco, le conseil général des Alpes-Maritimes, le conseil général du Var, le rectorat, le CRDP, les inspecteurs, des chefs d'établissement et enseignants. Le rapport souligne notamment que « l'administration d'un parc de tablettes est bien plus complexe que la gestion d'un parc informatique fixe ». Le document passe en revue les « points forts et points faibles » des systèmes d'exploitation Apple, Android et Windows.
Le plan « Ordicollège 19 » du conseil général de la Corrèze « est très apprécié par la grande majorité des enseignants, des parents et des élèves. L'objectif politique de réduction de la fracture numérique et de mise sur pied d'égalité de tous les élèves des collèges, quels que soient leur milieu social et leur lieu d'habitation, est atteint », mais « le bilan est beaucoup plus nuancé en ce qui concerne les usages pédagogiques aussi bien dans l'établissement qu'à l'extérieur ». C'est la conclusion du rapport d'évaluation de l'Inspection générale de l'Éducation nationale daté de novembre 2011 et publié par le département sur le site dédié (www.ordicollege.cg19.fr). L'inspection livre une vingtaine de « préconisations » afin de « donner un nouvel élan » à l'opération.
« Il n'est pas envisageable de déployer les tablettes numériques sans en doter tous les professeurs », affirme Pierre Mathieu, directeur du CDDP de la Corrèze, responsable Tice régional au CRDP du Limousin, dans le cadre du colloque des directeurs de CDDP, le 6 octobre 2011 à Lons-le-Saunier (Jura). « C'est la seule solution pour que ces nouveaux outils soient utilisés », ajoute-t-il, livrant son expérience dans l'académie du Limousin où le conseil général de Corrèze a équipé à partir de 2008 les collégiens d'ordinateurs portables personnels puis, depuis 2010, de tablettes numériques (iPad). À la rentrée en septembre 2011, 2 500 élèves de 6e ont été équipés, pour un montant annuel de 1,8 million d'euros (AEF n°255290).
L'équipement des classes en iPad suscite rapidement une adhésion de la part des enseignants, mais pose également des problèmes pratiques d'utilisation dans un cadre scolaire, ont témoigné des participants à une journée organisée par le ministère, mercredi 9 février 2011 à Paris, réunis pour exposer les premières expérimentations en cours en France (départements des Hauts-de-Seine, de la Corrèze, du Rhône,académies de Grenoble et de Créteil, ville du Puy-en-Velay). Certains apprécient particulièrement la rapidité de mise en marche de ces tablettes numériques, l'autonomie de batterie, le poids ou encore le confort de lecture, d'autres pointent les difficultés liées à la gestion des comptes utilisateurs, la compatibilité avec les ENT (environnements numériques de travail), ou encore l'absence de technologie flash utilisée pour de nombreux logiciels éducatifs.
Conditions d’éligibilité, montants et durées d’indemnisation. Modes de financement. Ou encore répartition entre les services de l’accompagnement des demandeurs d’emploi d’une part et du versement de leurs allocations de l’autre. Parues en juin et juillet 2022, trois études réalisées par l’Unédic permettent de prendre connaissance des modalités de fonctionnement de l’assurance chômage au Danemark, en Finlande et en Suède. Signe particulier : partout, une part au moins de la couverture est soumise au volontariat des salariés et indépendants, libres d’adhérer ou non à une caisse d’assurance.