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« Nous souhaitons encore élargir le recrutement de stagiaires vers de nouveaux publics. » C'est ce qu'indique Gérard Pardini, directeur adjoint de l'Inhesj, dans un entretien accordé à AEF Sécurité globale. Peu après la rentrée des sessions nationales de formation de l'institut (AEF Sécurité globale n°206127 et n°204808), Gérard Pardini présente la philosophie du catalogue de formation de l'Inhesj. « Il y a, en matière de cybersécurité, un créneau à approfondir », tout comme dans le « management de la crise », cite notamment le directeur adjoint. « Nos programmes portent sur des questions stratégiques. Nous nous attachons en permanence à détecter quelles seront les grandes préoccupations de sécurité nationale et avons par exemple été parmi les premiers à nous préoccuper des risques liés aux réseaux criminels », ajoute-t-il. Pour l'année 2013, avec la crise, « les budgets de formation publics et privés seront soumis à des arbitrages de plus en plus stricts », anticipe par ailleurs Gérard Pardini.
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La formation d' « expert en protection des entreprises et en intelligence économique » dispensée par le département sécurité économique de l'Inhesj (AEF Sécurité globale n°209068) vient d'être inscrite au RNCP (répertoire national de certification professionnelle). C'est ce qu'annonce l'Inhesj dans un communiqué, mardi 9 octobre 2012. L'inscription a été décidée par le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Cette formation existait depuis 16 ans et était autrefois enseignée par l'Ierse (Institut d'études et de recherche pour la sécurité des entreprises) qui avait fusionné avec l'Inhes pour donner naissance à l'Inhesj en 2010.
Lors d'une simulation de gestion de crise, « le corps préfectoral accepte les informations qui lui sont transmises [par d'autres acteurs] mais leur accorde un niveau de confiance moindre pour les intégrer dans son analyse et ses décisions. Est-ce dû à des pressions politiques ? À leurs responsabilités ? Cela reste à creuser. » C'est ce qu'indique Carole Dautun, chargée des études et de la recherche à l'Inhesj, lors du colloque « Organisations éphémères et gestion de crise : contribution à l'amélioration des pratiques managériales et des formations à la gestion de crise par l'analyse des processus de décision en situations extrêmes », organisé par l'institut à Paris, jeudi 28 juin 2012. Carole Dautun dévoile les premiers résultats du « Projet Orphé », mené par le département risques et crises de l'Inhesj depuis « presque un an » et qui se déroulera sur trois ans. Ce dernier consiste à mettre en place des simulations de crise réunissant tous les acteurs concernés (pompiers, gendarmes, corps préfectoral, policiers…). « L'observation des exercices est au coeur de la méthodologie », précise Carole Dautun.