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« Tout en maintenant le modèle actuel d'une agence déployée au sein de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), des évolutions sont (…) souhaitables en matière de gouvernance et de financement » de l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement). C'est ce que plaide Michel Laurent, président de l'institut, dans la « contribution de la direction de l'IRD aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche » remise fin septembre 2012 au comité de pilotage. Il propose deux évolutions. « La première consiste à renforcer l'autonomie de l'agence, par exemple sur le modèle de l'ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales) au sein de l'Inserm ». Il fait référence au statut d'agence autonome rattachée à l'Inserm dont bénéficie l'ANRS depuis le 1er janvier 2012 (AEF n°259184). « Cette autonomie est indispensable pour que ses membres fondateurs (1) s'y impliquent plus fortement, lui permettant de prendre une dimension nationale », soutient Michel Laurent. La seconde proposition « concerne ses moyens d'action » : « Certes, l'AIRD n'est pas une agence de financement au sens strict, mais elle doit être en mesure de cofinancer certains de ses programmes et a donc besoin d'un budget d'intervention approprié. »
« La simplification du paysage s'impose. (…) Dans le domaine agronomique, un regroupement de l'Inra, du Cirad, de l'Irstea et d'une partie de l'IRD est mentionné à plusieurs reprises. En l'absence de fusion, il serait nécessaire, a minima, de clarifier le périmètre des missions de ces organismes afin d'éviter les redondances. » Tel est l'un des huit « messages clés » qui ressortent de la contribution collective des personnels de l'Inra aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, rendue publique mardi 16 octobre 2012. Cette contribution vient compléter celle rendue par la direction générale de l'organisme le 5 septembre après l'audition du président François Houllier par le comité de pilotage des assises (AEF n°206999). « De nombreuses contributions suggèrent la suppression des alliances, de structures telles que les idex (initiatives d'excellence) et les labex (laboratoires d'excellence), et la concrétisation ou la suppression d'Agreenium » (1), indique aussi la synthèse collective. « Quelques-unes souhaitent toutefois une évaluation de la valeur ajoutée de ces structures avant toute décision sur le devenir », précise le document final.
L'IRD (Institut de recherche pour le développement) a pour objectif que 20 % des membres de ses instances d'évaluation (commissions scientifiques, commissions de gestion de la recherche, conseil scientifique) soient des scientifiques du Sud d'ici à 2015, contre 3,2 % en 2010. C'est ce que mentionnent les critères d'évaluation du contrat d'objectifs 2011-2015 que l'IRD a signé le 11 avril 2012 avec l'État. Intitulé « L'IRD demain », le contrat d'objectif « est structuré autour de quatre orientations stratégiques », mentionne l'institut : « Développer une recherche partenariale avec les Suds, répondre aux enjeux globaux du sud grâce à une recherche finalisée, structurer et développer l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement) et adapter la gouvernance aux missions de l'institut. » Ce dernier précise que ses priorités géographiques « restent ciblées sur l'Afrique subsaharienne et le pourtour méditerranéen » et qu'il compte « maintenir son implication dans les Rom-Com (régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer) ».
Les activités de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) « liées au transfert de technologies et de savoir-faire, à la réalisation de consultances institutionnelles et à la mise en place de collaborations avec des partenaires industriels, ont généré un revenu proche de quatre millions d'euros en 2011 », indique l'institut mercredi 18 avril 2012. Pour l'essentiel, ces ressources propres proviennent des partenariats industriels et privés : « En 2011, plus d'une cinquantaine de conventions ont été signées pour des collaborations de recherche, des prestations de service scientifique, des accords de transferts de matériels biologiques, ainsi que des accords-cadres et de consortium », qui « ont généré des revenus supérieurs à 2,9 millions d'euros ». Ces partenariats de recherche concernent tous les grands domaines d'étude de l'institut.
Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l'ANR (Agence nationale de la recherche), et Michel Laurent, président de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), signent un accord-cadre de coopération entre l'ANR et l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement), mercredi 14 septembre 2011. L'accord vise à « favoriser le développement de projets de recherche et développement transnationaux impliquant des pays du Sud ». Plus particulièrement, l'ANR et l'AIRD « s'engagent à définir des appels à projets conjoints », à « identifier les pays éligibles aux appels à projets », à « faciliter l'intégration dans les projets d'équipes de recherche des pays du Sud » et à « sélectionner, cofinancer, suivre et évaluer les projets de façon conjointe ».