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Le FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance) devra, en 2013, « privilégier les actions de prévention de la délinquance dans les quartiers de la politique de la ville […] et dans les zones de sécurité prioritaires existantes et à venir ». C'est ce qu'indique le secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance, Raphaël Le Méhauté, dans une circulaire datée du 31 octobre 2012 adressée aux préfets de départements et de police. Le document rappelle que le montant du fonds sera connu après l'adoption de la loi de finances pour 2013. Dans l'état actuel des débats au Parlement, le montant prévu du FIPD est de 45 millions d'euros (AEF Sécurité globale n°203937). Si ce montant est validé, cela constituera une diminution de 6 millions d'euros par rapport à 2012 (AEF Sécurité globale n°241671).
Le CIPD publie, en juillet 2012, un guide « destiné à apporter quelques éclairages aux maires qui pratiquent » le rappel à l'ordre. Il propose « des repères à ceux qui souhaitent le mettre en oeuvre ». Le comité rappelle que la loi du 5 mars 2007 permet au maire d'une commune de « procéder à un rappel à l'ordre à l'encontre d'une personne, auteur de faits susceptibles de porter atteinte au bon ordre dans la commune ». « La loi n'impose pas sa mise en oeuvre. Pour autant, il s'agit d'un dispositif attractif car peu formel, rapide et efficace. » Le CIPD précise que « fin 2011, 553 maires déclaraient faire usage de ce dispositif, souvent dans le cadre d'un protocole avec le parquet local ».
La médiation « a connu ces dernières années une professionnalisation croissante des personnes et des structures qui s'est traduite notamment par une plus grande qualification des intervenants et une amélioration qualitative » de ses pratiques. C'est ce qu'explique le CIPD dans son « guide sur la médiation sociale en matière de tranquillité publique », publié en juin 2012. Mais pour « renforcer la professionnalisation » de la médiation, le comité suggère d'améliorer « la formation des encadrants intermédiaires ». « Elle souffre encore aujourd'hui d'une faiblesse de l'offre de formation spécifique dans le domaine universitaire. S'il existe des diplômes universitaires (DU) de niveau bac plus 2 ou 3 dans le domaine de l'intervention sociale ou de la médiation, aucune à ce jour n'est spécifiquement adaptée à l'encadrement de la médiation sociale. »
« Quelques semaines après l'installation du nouveau gouvernement, des pistes se dégagent pour le futur de la prévention de la délinquance. Elles doivent être creusées et précisées », affirme le secrétaire général du CIPD, Didier Chabrol, mercredi 27 juin 2012. Il s'exprimait dans le cadre du colloque organisé par le FFSU (Forum français pour la sécurité urbaine), à Paris (AEF Sécurité globale n°211948). Le ministre de l'Intérieur et tous les ministres concernés se posent la question du « futur de la prévention de la délinquance », ajoute-t-il. La première piste est « l'affirmation de la prévention de la délinquance comme une priorité gouvernementale et aussi comme un volet indispensable de la politique de sécurité. L'organisation gouvernementale a confirmé les rôles installés, celui de leader du ministère de l'Intérieur, et les rôles très importants des ministères de la Justice, de l'Éducation nationale et de la Ville. »
« La politique de prévention de la délinquance a vocation à s'appliquer dans tous les territoires et vis-à-vis de tous les publics concernés. Cependant, ceux des zones urbaines sensibles et des autres quartiers retenus dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale nécessitent pour beaucoup d'entre eux une action plus soutenue. » C'est ce qu'affirment le secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance, Didier Chabrol (AEF Sécurité globale n°220641), et le secrétaire général du comité interministériel des villes, Hervé Masurel, dans une circulaire envoyée aux préfets de régions et de départements. Dans ce document daté du mardi 20 mars 2012, ils expliquent avoir mené un « travail de clarification » afin de « déterminer les actions à développer dans les quartiers de la politique de la ville en raison de l'acuité et de la spécificité des problèmes de délinquance constatés ».
« L'année 2011 a été marquée notamment par une accélération de la mise en oeuvre des orientations de la politique de prévention de la délinquance fixées par la loi du 5 mars 2007 et le plan national du 2 octobre 2009. » C'est ce qu'indique le CIPD (Comité interministériel de prévention de la délinquance), dans un rapport intitulé « La politique de prévention de la délinquance en 2011 », remis en avril 2012 au Parlement. « La deuxième année de mise en oeuvre du plan national s'est en effet traduite par des avancées significatives qui ont trouvé des résultats concrets dans les cinquante mesures qu'il comprend », précise-t-il dans l'introduction du rapport.