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Un internat consacré à « la réussite éducative » doit ouvrir à la rentrée 2014 à Pau sur le site du collège Jean-Monnet, qui a été fermé à la rentrée 2012, confronté à un processus d'évitement, apprend AEF auprès du rectorat. L'établissement sera entièrement détruit puis reconstruit pour accueillir 100 élèves : 90 internes, scolarisés sur place, et 10 collégiens résidant à proximité. Une trentaine d'étudiants des CPGE de la ville y seront également hébergés et « mobilisés pour du tutorat auprès de ces collégiens » qui auront la particularité d'être des « élèves qui, en raison de leur environnement familial, social ou géographique (ZUS ou zones rurales isolées), ont potentiellement moins de chances de réussir s'ils restent chez eux », explique Fabrice Rousseau, le directeur académique adjoint des Pyrénées-Atlantiques à AEF le 10 octobre 2012.
« Le conseil général de la Côte-d'Or, dans un contexte social difficile où les familles ont des moyens contraints, est souvent amené à intervenir pour financer l'internat. Le problème, c'est que la collectivité a elle aussi des moyens contraints, aussi faudrait-il réfléchir aux moyens d'aider les familles en difficulté. […] L'internat participe à l'égalité des chances, nous le constatons très souvent, parce que les enfants en internat font des progrès très visibles. », déclare à l'AEF Claude Flamand, le responsable de l'Agence solidarité et famille de Genlis, à l'issue d'un débat organisé mercredi 26 septembre 2012 à Dijon sur « les internats : outils d'excellence pour tous ». Dans l'académie de Dijon, deux thèmes (les internats et la relation école-parents) sont abordés, dans le cadre de la concertation sur la refondation de l'école. Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon a indiqué fin août 2012 ne pas envisager « d'extension » du dispositif des internats d'excellence mais souhaiter « une réflexion approfondie sur les internats afin de faire en sorte qu'ils soient tous d'excellence » (AEF n°208101).
Claude Gewerc, président PS du conseil régional de Picardie, Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE et Abdelaziz Rouibi, président de la FCPE Picardie, et secrétaire général adjoint de la FCPE signent une convention triennale, mercredi 4 juillet 2012 à Paris. Cette initiative s'inscrit dans le prolongement de la mise en place d'un schéma sur la réussite éducative initié par la collectivité en 2010 (AEF n°239322 et AEF n°224327). L'objectif étant, selon Claude Gewerc, de « prendre en compte l'ensemble de la chaîne éducative » dans un territoire où « tous les taux [de réussite au baccalauréat, de poursuite dans l'enseignement supérieur] sont extrêmement faibles ». Pour la FCPE, cette convention permet de reconnaître aux parents d'élèves un statut de représentant et prévoit différents projets pour qu'ils concourent à la réussite éducative.
George Pau-Langevin « met en œuvre la politique d'innovation et d'expérimentation dans l'enseignement et la vie scolaire ainsi que les actions d'accompagnement éducatif conduites dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires », indique un décret n° 2012-797 du 9 juin 2012 relatif aux attributions de la ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargée de la réussite éducative, publié au JO du 10 juin 2012 (AEF n°213138). Selon ce texte, George Pau-Langevin, « traite, par délégation du ministre de l'Éducation nationale, des questions relatives à la préparation et à la mise en œuvre des mesures propres à favoriser la réussite scolaire de tous les élèves ».
« Je ne sais pas comment va évoluer le dispositif, et je ne suis pas sûr que le nouveau gouvernement maintienne les internats d'excellence, parce que c'est très coûteux. Mais j'espère que les élèves qui sont entrés dans les internats d'excellence, pourront continuer à y être accueillis », indique à AEF Dominique Glasman, professeur de sociologie à l'université de Savoie (1), jeudi 31 mai 2012. « C'est important, pour eux, pour leurs parents. ll faut un minimum de continuité, ou alors les gens ne pourront plus avoir confiance en rien. » S'il accepte que « l'on critique le dispositif en lui reprochant d'être trop cher ou pas si juste que cela », le sociologue souhaite que les élèves « accueillis jusqu'à présent puissent au moins aller jusqu'au bout du cycle commencé », par exemple, « que ceux qui ont été inscrits dès la 6e puissent finir le niveau collège, ou qu'inscrits en 2nde, ils puissent finir le lycée. C'est la moindre des choses. »
Une note et un rapport des inspections générales du ministère de l'Éducation nationale, rendus publics vendredi 25 mai 2012, portent sur le nouveau paysage de l'éducation prioritaire. Le premier document, une note datée de juin 2011 et réalisée par Jean-Louis Pittoors, IGAENR et Michel Hagnerelle, Igen traite de la mise en œuvre du programme Clair, expérimenté en 2010 dans 105 établissements du second degré des dix académies les plus exposées aux faits de violence qui a été généralisé aux établissements RAR et aux écoles du secteur à la rentrée 2011 (AEF n°251119). Le rapport, également daté de juin 2011 porte sur « le suivi de la mise en place des premiers internats d'excellence ». Ces deux documents pointent « l'urgence » dans laquelle ont été installés ces deux dispositifs ainsi que des disparités entre les établissements.
La région Basse-Normandie décide d'expérimenter un modèle de « pacte territorial de l'éducation et de la formation », dont l'objectif est de lutter contre les inégalités entre les individus et entre les territoires en matière de parcours éducatifs. « Les difficultés rencontrées lors de la définition de la carte scolaire 2012, nous ont conduit à réfléchir au moyen de mettre en place une stratégie sur un temps long pour traiter sur un espace large nos problématiques d'offre de formation et de territoires » indique à AEF Laurent Beauvais, président de la région. L'assemblée plénière de la région a voté lors de sa séance du 29 mars 2012, le principe d'une expérimentation de la démarche « autour de quelques sites partenaires ». Concrètement, le pacte territorial expérimental devrait réunir, pour un territoire donné, à la fois le conseil général compétent pour les collèges, la commune et l'intercommunalité pour l'école primaire et le rectorat, autorité de tutelle des structures de formation concernées. La charte territoriale ouvrira également la concertation avec les parents d'élèves et les représentants des filières économiques.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :