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« J'estime que l'on peut être dans une super école sans être dans un 'blockbuster', et je veux le faire savoir. Je n'entends en ce moment que des injonctions à la fusion et à la taille : pour être une bonne école, il faudrait grossir, avoir plus de moyens, plus de professeurs, plus de personnels, et être plus visible. Très bien, mais tout cela fabrique-t-il des écoles qui sont plus qualitatives pour les individus ? Nous ne vivons pas dans des statistiques ! », interpelle Isabelle Barth, directrice de l'EM Strasbourg (Université de Strasbourg), dans une interview à AEF à l'occasion de l'annonce du partenariat entre son école et l'ESC Rennes, qui ne s'inscrit pas dans une démarche fusionnelle. « Le coeur de métier d'une business school, ce n'est ni de fusionner, ni de se faire accréditer. J'ai l'impression que certains de mes collègues entendent des accréditeurs qu'il faut être plus gros sur le plan quantitatif. Moi, j'entends qu'il faut être dans l'hypercohérence stratégique : on peut être une très bonne école à 2 000 étudiants comme à 8 000, si on tient la promesse que l'on fait. » Isabelle Barth revient également sur la stratégie de l'association Passerelle, qui gère les concours d'admission parallèles dans 13 écoles de commerce : pour elle, Passerelle est devenue au fil du temps une « caution de qualité », notion qui s'accommode mal du principe de « solidarité entre écoles » sur lequel elle s'est bâtie. « Pour moi, l'un des critères d'appartenance à Passerelle, c'est d'avoir le grade de master. Cela fait partie de la promesse que nous faisons aux candidats », estime-t-elle.
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« L'EM est un acteur économique à part entière sur son territoire, l'Alsace (…). Pour un euro investi dans l'EM (école de management) Strasbourg, la région Alsace bénéficie de 5,73 euros de retombées économiques » : telle est la conclusion de l'étude d'impact économique menée à l'EM Strasbourg (école interne de l'université de Strasbourg), annonce fin mai 2012 par communiqué Isabelle Barth, la directrice de l'école qui avait commandé cette étude à Herbert Castéran, enseignant-chercheur spécialisé en marketing au sein du laboratoire de l'école 'HuManiS' (Humans and management in society). « Comme l'étude a pu le démontrer, explique Isabelle Barth, l'école, avec un budget de 22 millions d'euros (1), génère quelque 92,682 millions d'euros de retours financiers à la région Alsace [pour l'année 2011], soit cinq fois plus ».
Le conseil d'administration de l'université de Strasbourg « a validé la hausse du tarif d'inscription du programme grande école de l'EM Strasbourg », mardi 17 avril 2012, indique l'école de management dans un communiqué. Les frais d'inscription passeront ainsi de 6 500 euros à 7 500 euros à la rentrée prochaine. Le Cevu de l'UdS (université de Strasbourg) s'était prononcé contre cette hausse des droits d'inscription en février dernier, et le point a fait l'objet d'un report de calendrier au CA, sa présentation étant initialement prévue lors de la séance du 5 avril. Pour les élus étudiants de l'Afges (Association fédérative des étudiants de Strasbourg, membre de la Fage), majoritaires au CA, « la dynamique dans laquelle se sont lancées les grandes écoles, parmi lesquelles notre école de management universitaire, est néfaste à la démocratisation de l'enseignement supérieur ».