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« Sans rompre l'égalité de traitement entre les entités évaluées, l'Aeres est prête à chercher, avec chaque établissement ou groupe d'établissements d'un territoire, le niveau le plus adéquat de l'évaluation (communautés disciplinaires ou multidisciplinaires mettant en place des formations, structures transversales en charge de la formation, ou toute autre structuration mixte qui ait du sens relativement à la construction de l'offre de formation). » Telle est l'une des propositions d'un document complémentaire à la contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche de l'Aeres, intitulé « Evaluation : éléments et propositions pour un débat ». L'agence précise : cette volonté de mieux « appréhender le paysage territorial » nous permettrait de « mieux dialoguer avec les acteurs des formations et les étudiants, et de mettre en place plus systématiquement la visite des experts sur les sites ». Présenté par Didier Houssin, président de l'Aeres, lors d'un point presse annuel sur l'activité de l'agence le 9 novembre 2012, ce document vise à proposer des pistes de réformes face aux critiques contestant la légitimité et l'efficacité de l'Aeres (AEF n°203872 et n°204595).
« L'Aeres est favorable à ce que des membres de son conseil soient des élus de la communauté de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ils s'ajouteraient aux élus déjà présents dans le conseil, que sont les deux représentants du Parlement. » C'est ce qu'annonce l'agence d'évaluation, vendredi 9 novembre 2012, dans un document complémentaire à sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de recherche de septembre dernier (AEF n°206635, n°206636 et n°206639), et après la prise de position de son conseil (AEF n°203406). Ce document « expose les réponses de l'Aeres aux questions soulevées et formule ses propositions pour un débat », propositions qui portent sur les principes de l'évaluation et « les relations institutionnelles entre acteurs de l'évaluation » que l'Aeres souhaite « mieux organisées », ainsi que sur « la confiance » à renforcer avec la communauté de la recherche (AEF n°202609) et sur la progression de l'évaluation des formations (AEF n°202607). En effet, « les travaux préparatoires aux assises ont fait ressortir des analyses et des points de vue divers, parfois opposés, sur l'évaluation et sur l'Aeres. »
« Clarifier le rôle de l'Aeres » sur l'évaluation des unités de recherche, « renforcer la transparence », « simplifier l'évaluation », et « améliorer la qualité et la portée de l'évaluation » : tels sont quelques-uns des « éléments et propositions pour un débat » sur l'évaluation qui figure dans un document en date du 6 novembre 2012 qui vient compléter la contribution de l'Aeres pour les assises de septembre dernier (AEF n°206635, n°206636 et n°206639) et la prise de position de son conseil (AEF n°203406). Présenté vendredi 9 novembre 2012, ce document est destiné à « répondre aux questions factuelles [soulevées par les assises], situer la problématique de l'évaluation dans un contexte plus large » et « proposer des évolutions en matière de méthode ». Outre la recherche, ces propositions portent aussi sur « les relations institutionnelles entre acteurs de l'évaluation » (AEF n°202608) et sur l'évaluation des formations (AEF n°202607). « La grande majorité des contributions aux assises ne parlent pas de l'Aeres, et ceux qui en parlent le font dans une tonalité plutôt favorable », estime Didier Houssin, président de l'Aeres. « Mais un certain nombre de prises de positions sont plus critiques. Nous aurions pu ne rien dire ou entrer dans la polémique. Cela n'a pas été le choix du conseil de l'Aeres. »
« Trop d'évaluation tue l'évaluation, c'est le critère le plus important. La dérive technocratique de l'Aeres, qui se transforme en Cour des comptes de seconde classe, n'est pas efficace. » C'est ce que déclare Jean Chambaz, président de l'UPMC. Il intervient lors de la rencontre « recherche » des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche en Île-de-France, jeudi 11 octobre 2012 à Versailles (Yvelines). Cette rencontre se tient sous la présidence de Marc Fontecave, professeur au Collège de France. Le rapporteur délégué est Guy Couarraze, ancien président de l'université Paris-Sud (1). « Il nous faut une agence indépendante de manière à obtenir un système homogène. Nous n'avons pas besoin de notes mais de repères pour orienter notre stratégie », poursuit-il. « L'Aeres a prévu d'aller évaluer le laboratoire de Serge Haroche, nouveau prix Nobel de physique (AEF n°204984). Pour quoi faire ! » s'interroge le président de l'UPMC.
« L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) a pour objectif de s'appuyer davantage sur les instances représentatives des personnels, notamment pour la constitution du vivier d'experts et la composition des comités d'experts. » Telle est l'une des « propositions concernant la recherche » que l'agence émet dans la « contribution » qu'elle a remise le 31 août 2012 au comité de pilotage des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, à l'issue de l'audition de son président Didier Houssin (AEF n°207864). « Nous songeons particulièrement aux instances comme le CoNRS (Comité national de la recherche scientifique) au CNRS, les CSS (commissions scientifiques spécialisées) de l'Inserm ou le CNU (Conseil national des universités), qui comprennent des membres élus par les personnels et qui ont une longue pratique de l'évaluation », explique à AEF Didier Houssin, vendredi 14 septembre 2012. « Du reste, l'Aeres s'appuie déjà sur ces instances puisque nos délégués scientifiques les sollicitent pour qu'elles désignent des experts, mais nous n'avons peut-être pas assez organisé ces relations jusqu'à présent. » Le président de l'Aeres souhaite également instaurer « une meilleure articulation entre l'évaluation des unités de recherche effectuée par l'agence et celle des personnels, qui est du ressort de ces instances ».