En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Anne Lauvergeon, ancienne présidente du directoire d'Areva (2001-2011), Pascal Colombani, ancien administrateur du CEA (2000-2002) puis président du conseil de surveillance d'Areva (2002-2003), Jean Jouzel, climatologue CEA au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, Laurence Tubiana, présidente de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), et Bruno Rebelle, ancien dirigeant de Greenpeace et directeur du cabinet Transitions, formeront, avec la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, le comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique. L'information a été révélée samedi 10 novembre 2012 par « Le Monde » dans son édition du 11-12 novembre (p.7), et confirmée par plusieurs ONG environnementales. Le comité aura pour rôle de piloter le débat qui se tiendra de novembre à mai prochain (AEF n°206342). Il sera en lien avec une commission nationale respectant l'équilibre des six collèges (ONG, employeurs, syndicats, collectivités locales, parlementaires, État), un comité d'experts scientifiques et un comité citoyen.
« En aucun cas les ONG ne peuvent s'arroger le rôle d'être seules en capacité d'apprécier les enjeux environnementaux, sociaux et industriels que représente la transition énergétique », déclare l'UFE (Union française de l'électricité), jeudi 4 octobre 2012, qui « tient à réagir vivement au courrier adressé [le 2 octobre] à la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Batho, par un collectif d'associations environnementales à propos de l'organisation du futur débat sur la transition énergétique » (AEF n°205400). Dans cette lettre, douze ONG, dont FNE, Greenpeace et le RAC (Réseau action climat), demandent à la ministre de « modifier » les modalités d'organisation du débat, sans quoi elles pourraient « se désolidariser d'un processus dont les modalités de mise en place contrediraient les objectifs initiaux ».
Douze ONG, dont FNE, le RAC, Greenpeace, la FNH, le Cler et le Rassemblement pour la planète, ont écrit, mardi 2 octobre 2012, une lettre à la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, pour lui demander de « compléter » voire « modifier » le cadre général de l'organisation du débat national sur la transition énergétique, qui doit avoir lieu de novembre à mai prochains (AEF n°206580). Elles demandent notamment un droit de regard sur la personnalité qui sera en charge du pilotage ainsi que sur les nominations des experts scientifiques qui seront amenés à participer au débat. Elles souhaitent également « réaffirmer haut et fort leur attachement à la démarche de concertation […] qui doit se poursuivre et s'amplifier, faute de quoi, elles pourraient être amenées à se désolidariser d'un processus dont les modalités de mise en place contrediraient les objectifs initiaux ».
Le « débat national sur la transition énergétique » débutera par une « phase d'information de novembre à décembre 2012 », puis se poursuivra par une « phase de participation du grand public de janvier à avril 2013 », et s'achèvera par « une phase de synthèse et d'élaboration de recommandations en mai 2013, qui débouchera sur un projet de loi de programmation en juin 2013 ». La deuxième étape se fera « au plus près des citoyens et avec l'appui d'un site internet dédié ». « Les régions pourront constituer des conférences régionales de l'énergie permettant de mettre en cohérence l'ensemble des initiatives territoriales. » C'est ce qu'indique Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable, et de l'Énergie, lors du conseil des ministres du mercredi 19 septembre 2012, qui s'est déroulé quelques jours après la conférence environnementale des 14 et 15 septembre pendant laquelle six collèges (État, collectivités territoriales, employeurs, salariés, ONG environnementales et parlementaires) ont discuté de l'organisation de ce débat.