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Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche représentent un « vrai défi » en raison « du nombre de positions différentes qui sont mises en avant », estime Lesley Wilson, secrétaire générale de l'EUA (association européennes des universités) dans un entretien à AEF en octobre 2012. Après avoir été auditionnée, début septembre 2012 par le comité de pilotage des assises, elle revient sur les positions de l'association rassemblées dans une contribution rendue publique le 1er octobre 2012. Interrogée sur le fonctionnement des assises, elle dit n'avoir « jamais vu un processus aussi ouvert [qui] englobe à ce point tous les acteurs », mais remarque : « Il est très bien d'interroger les uns et les autres, mais en fin de compte, il faudra prendre des décisions. » Elle s'interroge donc sur « l'écart qu'il pourra y avoir entre les attentes que suscitent cette concertation et les propositions qui en ressortiront ». Elle insiste également sur le fait que « les universités sont très différentes les unes des autres et ont des besoins qui ne sont pas les mêmes d'un établissement à l'autre. Cela devrait conditionner le reste. »
« L'EUA (Association européenne des universités) lance quatre nouvelles études portant sur des problématiques essentielles identifiées par ses membres : l'assurance qualité, l'impact des classements internationaux, le financement de l'enseignement supérieur et l'internationalisation du doctorat. » C'est ce qu'indique l'association européenne dans sa lettre d'information datée du 22 octobre 2012. Elle précise que ces études « s'appuieront sur les récents travaux de l'EUA dans chacun de ces domaines » et que « de plus amples détails sur les activités spécifiques qui seront développées dans le cadre de ces projets, et sur la manière dont les membres peuvent s'impliquer, seront publiés sur les sites internet de ces derniers et dans les lettres d'information de l'EUA ».
« L'EUA se réjouit que le communiqué [de Bucarest] mette l'accent sur le fait que l'enseignement supérieur doit être 'au centre [des] efforts pour surmonter la crise' », indique l'association européenne dans un communiqué vendredi 27 avril 2012. Elle réagit à la publication, le même jour, du « Communiqué de Bucarest » publié à l'issue du forum sur le processus de Bologne, qui s'est tenu à Bucarest (Roumanie) du 26 au 27 avril (AEF n°215897). Dans ce document, les ministres en charge de l'enseignement supérieur dans les 47 pays de l'espace européen d'enseignement supérieur s'engagent à « garantir le plus haut niveau possible de financement public de l'enseignement supérieur et à faire appel à d'autres ressources appropriées ». L'EUA invite les gouvernements à respecter cet engagement en le faisant « suivre d'effets ».
L'EUA (Association européenne des universités) lance « un nouvel outil en ligne interactif qui permet aux utilisateurs d'accéder à un ensemble complet de données relatives à l'autonomie des universités dans 26 pays européens », annonce-t-elle jeudi 9 février 2012. Ce site internet permettra aux utilisateurs d' « étudier leur propre système d'enseignement supérieur et le comparer aux autres » grâce « aux visualisations interactives illustrant quatre grands domaines d'autonomie et [aux] 38 indicateurs qui y sont associés ». Concrètement, les personnes qui le souhaitent pourront cliquer sur un pays et accéderont alors « immédiatement au profil complet de ce système, ainsi qu'aux données relatives à chacun des indicateurs ». En outre, « ils pourront (…) consulter les tableaux de bord qui classent les systèmes d'enseignement supérieur selon leur score dans chaque domaine d'autonomie » et qui figurent dans le rapport de l'EUA sur l'autonomie des universités européennes (AEF n°228207).
Les prochaines réformes sur l'autonomie des universités devront donner aux établissements d'enseignement supérieur européens « plus de liberté pour fixer leurs critères d'admission ». C'est l'une des recommandations formulées par l'EUA dans un rapport sur « l'autonomie des universités en Europe », rendu public mardi 15 novembre 2011 (AEF n°228207). Dans le chapitre consacré à l'étude de l' « autonomie académique » dans 28 systèmes d'enseignement supérieur européens (1), l'EUA recense « trois manières de recruter les étudiants ». Lors de la présentation du rapport à Bruxelles, mardi 15 novembre 2011, Thomas Estermann, l'un des auteurs, indique que « les critères d'admission peuvent être fixés par l'institution, être co-réglementés par l'institution et une autorité ou être déterminés par une autorité externe ».