En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Il y a eu « près de 12 % d'agressions en moins cette année sur le réseau ferroviaire », indique Stéphane Volant, jeudi 15 novembre 2012. Le secrétaire général de la SNCF s'exprimait lors des « rencontres sécurité et prévention » de l'entreprise publique, jeudi 15 novembre 2012 à Paris (AEF Sécurité globale n°202187). « C'est un chiffre important », estime-t-il, même si « on n'en fait jamais assez en matière de lutte contre les agressions à l'égard des clients et des agents ». Stéphane Volant ajoute que cette baisse résulte d'un « partenariat très précis avec les équipes de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des douanes et des magistrats ».
« Il faut permettre aux transporteurs de participer au volet sécurité des zones de sécurité prioritaires », affirme Abdelhak Kachouri, vice-président du conseil régional d'Île-de-France et maire adjoint de Saint-Ouen, jeudi 15 novembre 2012. Il intervenait lors des rencontres sécurité et prévention organisées à Paris par la SNCF (AEF Sécurité globale n°202294). « On ne peut pas d'un côté parler de mutualisations et de réactivité des services de lutte contre la délinquance et d'un autre côté mettre autour de la table préfets, procureurs, Éducation nationale sans avoir les transporteurs, confrontés eux à des phénomènes de délinquance bien plus graves parfois que la délinquance de voie publique », indique-t-il. Le directeur de la sûreté de la SNCF, Didier Schwartz, ajoute pour sa part : « Nous avons tous notre place dans les ZSP. J'ai envie que la direction sûreté y participe, avec tous les acteurs, pour faire en sorte que les mesures prises le soient à partir de diagnostics maîtrisés et partagés avec tous ».
Réaffirmer l'importance de la « dimension partenariale » de la lutte contre la délinquance. Tel est, selon Didier Schwartz, l'objet des « rencontres sécurité et prévention » organisées par la SNCF, jeudi 15 novembre 2012 à Paris. « La dimension partenariale nous permet de faire face à la problématique de la délinquance », indique le directeur de la sûreté de l'entreprise publique à AEF Sécurité globale. « Il est nécessaire de faire preuve d'humilité et de s'allier pour faire en sorte qu'entre les moyens mis en place par la SNCF et ceux alloués par nos partenaires -police, gendarmerie, élus-, nous puissions apporter la réponse la plus efficace possible », ajoute-t-il.
« En 2010, l'OCLDI (Office central de lutte contre la délinquance itinérante), qui a en charge la problématique liée aux vols de métaux et tentatives, a eu connaissance de 10 181 faits enregistrés en zone de compétence de la gendarmerie nationale et de 1 473 en zone de compétence de la police nationale », soit 11 654 faits au total. C'est ce qu'indique un bulletin, publié mercredi 20 juin 2012 par l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), intitulé « Les vols de métaux précieux en France métropolitaine en 2010 ». L'observatoire souligne que l'OCLDI ne dispose pas « d'une remontée des faits représentative pour la zone de compétence de la police […]. Cependant, les faits commis en zone police ont été décrits lorsqu'ils paraissaient pertinents. »
L'année 2012 verra la mise en place d'une « organisation plus efficiente, plus lisible, avec une seule 'tête' au niveau des zones de défense » pour la direction de la sûreté de la SNCF. « Lorsque vous avez un patron pour la sûreté institutionnelle et un patron de la dimension opérationnelle [Suge], ça ne peut pas aller, il y a un problème de lisibilité, de crédibilité. Demain, cette nouvelle organisation qui verra le jour aura une seule 'tête' qui sera consacrée à l'ensemble de la problématique sûreté. » Lors de la cérémonie des voeux de la direction de la sûreté de la SNCF, jeudi 19 janvier 2012 à Paris, Didier Schwartz confirme l'extension d'une mesure expérimentée en 2011, comme il l'avait indiqué à AEF Sécurité globale en avril dernier (AEF Sécurité globale n°243526). Le directeur de la sûreté annonce par ailleurs la mise en oeuvre d'un politique de formation « plus ambitieuse, avec le passage de l'École nationale de sûreté' à l'Académie de la sûreté'. On veut faire en sorte que toutes les entités [de la SNCF] puissent venir se ressourcer et se former à la dimension sûreté dans le milieu ferroviaire. »
« Nous participons à 260 CLSPD ou CISPD (conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance) sur les 1 000 que compte le France », affirme Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF, mardi 4 octobre 2011, en clôture de la « convention nationale » sur le thème de la prévention de la délinquance organisée par son entreprise à Paris devant près de 300 personnes (AEF Sécurité globale n°231147) et n°231147). « Aujourd'hui, nous avons la quantité. Mais nous devons développer la qualité. Nous avons des efforts à faire sur l'anticipation et la prévention de la délinquance », souligne le secrétaire général. En 2012, il dit vouloir travailler sur deux axes. Le premier concerne la lutte contre les incivilités dans les gares, en mettant ce problème « au coeur des CLSPD », le second, la lutte contre la fraude. « Pour cela, nous avons l'expertise technique, vous avez la légitimité démocratique », lance-t-il aux élus présents dans la salle.