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« J'ai souhaité mettre le numérique au cœur de la refondation de l'école […] et nous annoncerons un grand plan en décembre », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale lundi 19 novembre, lors du lancement de francetvéducation (plate-forme éducative de France télévisions). Le ministre ajoute que l'engagement a été pris de « favoriser le raccordement de tous les établissements [scolaires] au très haut débit à échéance de quelques années ». « Il y aura d'ailleurs un nouvel appel à projets début 2013 par le Commissariat général aux investissements de 10 millions d'euros », précise Vincent Peillon.
La majorité (53 %) des enseignants des premier et second degrés estiment qu'il est nécessaire de « repenser la classe en améliorant la disposition de l'espace, le mobilier et en intégrant l'usage des nouvelles technologies pour créer un meilleur environnement pédagogique », selon une étude (1) Ipsos commandée par le spécialiste américain du mobilier et des solutions interactives Steelcase, et présentée le 13 novembre 2012. Les enseignants interrogés sont 84 % à penser que l'évolution de l'environnement éducatif doit passer par des aménagements mais qu'il faut « conserver l'essentiel ». Pour Steelcase, c'est donc « moins une modification radicale du mobilier existant que le fait de repenser la disposition de la classe qu'ils plébiscitent ».
« Je me réjouis que nous soyons aussi exemplaires, notre budget de fonctionnement est soumis aux mêmes règles que les autres ministères : il baissera en 2013 de 5 % », indique le ministre de l'Éducation nationale, mardi 30 octobre 2012. Vincent Peillon est auditionné par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le projet de loi de finances 2013 (AEF n°203130). « C'est un effort considérable, compte tenu de la baisse de 25 % déjà enregistrée par ce poste sur la période 2007-2012, et nous le poursuivons. Nos opérateurs sont soumis aux mêmes règles d'économies », explique le ministre. « Le seul poste non concerné par ces réductions est celui de l'économie numérique : nous avons en effet là un retard préoccupant à rattraper. La dotation qui lui est consacrée passe de 3,6 millions à 10 millions d'euros (AEF n°203988). »
Les dépenses informatiques de l'Éducation nationale s'élèveront à 77,23 millions d'euros en AE (autorisations d'engagement) et 83,12 millions d'euros en CP (crédits de paiement), selon le projet annuel de performances 2013 de la mission enseignement scolaire. Le document signale que « les orientations pour 2013 portent sur la poursuite des projets pluriannuels de rénovation des SI (systèmes d'information) et principalement sur la refonte des systèmes d'information des ressources humaines du ministère de l'Education nationale » avec le programme Sirhen (AEF n°204773). Les autres grands projets sont « Ocean », outil de gestion des examens et concours, Choregie pour fédérer les chantiers liés au SI de gestion financière et comptable de l'État Chorus, et la « refonte » de GFC décrite comme une « adaptation à la Lolf du cadre comptable des EPLE (lycées et collèges publics) » et une « conception d'un SI de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture ».
« Je demande au gouvernement de prendre rapidement des initiatives pour donner à ce que l'on appelle la e-education la dimension qui doit être la sienne. Le gouvernement donnera les moyens de se déployer et de réussir à relever ce beau défi du numérique », promet François Hollande, lors de son discours de clôture de la concertation, le 9 octobre 2012 (AEF n°204978). Le président de la République s'exprime sur sa vision de « l'école du futur » après la remise du rapport « Refondons l'école de la République » (AEF n°205162), ce jour même, devant une quinzaine de ministres et des participants à la concertation. Dans une première partie de son discours, François Hollande axe son intervention sur les mesures à prendre pour corriger les inégalités territoriales (AEF n°204968).
"On parle souvent d’augmenter le salaire minimum pour mieux valoriser les carrières des salariés les plus faiblement rémunérés." Mais "on devrait aussi porter une attention plus soutenue" aux minima conventionnels, "qui bloquent, par un mécanisme complexe de 'plancher collant', les salariés au niveau du Smic malgré leur progression de carrière", constate Terra Nova dans une note publiée le 28 juin 2022. Pour y remédier, le think tank recommande de réserver l’application de certaines exonérations de cotisations aux branches dont le premier niveau est conforme au Smic.