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« La question de l'engagement des collaborateurs est la priorité essentielle des DRH pour les deux années à venir, très loin devant les autres problématiques. » C'est l'un des enseignements du panel « Priorités RH 2013 », publié par la société de services RH et d'externalisation ADP, mardi 20 novembre 2012 (1). Derrière l'engagement, cité par 61 % des DRH, viennent les risques psychosociaux, « miroir négatif de l'engagement » (44 %), la gestion des talents (43 %), la conduite du changement et la responsabilité sociale de l'entreprise (43 %), et enfin la productivité des services RH (36 %).
L'édition 2012 du rapport mondial sur l'engagement (1) réalisé par Aon Hewitt, cabinet de conseil en management et administration des ressources humaines, révèle, « après plusieurs années de recul, une évolution positive du niveau d'engagement des salariés à l'échelle mondiale : 58 % des salariés étaient engagés en 2011, contre 56 % en 2010 ». L'engagement, selon Aon Hewitt, recouvre les notions de « mobilisation des salariés pour la réussite de leur entreprise, de fierté d'appartenance et de fidélité envers celle-ci ». L'étude révèle une progression des scores de perception des employés en 2011 dans trois domaines en particulier : l'efficacité du leadership à l'échelle de l'entité commerciale ou de la division opérationnelle (à 61 %, contre 54 % en 2010), les pratiques de gestion des RH permettant de créer un environnement de travail positif (à 53 %, contre 47 % en 2010), la perception selon laquelle les relations avec les clients sont enrichissantes (à 75 %, contre 70 % en 2010).
Tenir compte de l'environnement humain de l'entreprise, prendre garde à un absentéisme trop élevé, restaurer le sens au travail, et mettre en valeur la notion de travail bien fait. Tels sont les quelques conseils posés dans une note de l'Institut de l'entreprise intitulée « Des salariés engagés : qualité du management et performance de l'entreprise », rédigée par le consultant en management et relations sociales Hubert Landier, et publiée au mois de juin 2012.
Près de neuf cadres français sur dix (88 %) se sentent impliqués dans leur entreprise, 40 % se considérant même comme des salariés très engagés, un sentiment exacerbé chez les cadres du secteur public (93 %), du BTP (97 %) et chez ceux qui occupent des postes d'encadrement (93 %). C'est ce qu'indique une étude menée par l'Ifop en collaboration avec L'Atelier BNP Paribas, qui a interrogé en ligne un panel de 1 000 personnes représentatif des cadres des entreprises françaises au mois de septembre 2011.
« 30 % des salariés français songent en ce moment sérieusement à quitter leur entreprise, soit 57 % de plus qu'en 2007. » C'est ce qui ressort de la nouvelle étude « What's working » TM menée par Mercer, réalisée au cours des six derniers mois auprès de 30 000 salariés de 16 pays, dont 2 000 en France, et rendue publique lundi 26 septembre 2011. Selon le cabinet de conseil, « la conclusion la plus marquante est la forte baisse de l'engagement des salariés en comparaison avec 2007 et l'avant crise. Cette baisse est d'abord causée par la chute sans précédent de la loyauté », puisque la moitié des salariés seulement, soit 11 % de moins qu'en 2007, « ressentent encore un fort attachement à leur entreprise ». En revanche, la volonté des salariés d'agir pour faire réussir l'entreprise reste identique : 53 % d'entre eux, soit la même proportion qu'en 2007, « sont tout à fait prêts à aller au-delà des exigences de leur fonction pour aider leur entreprise à réussir ».