En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le rapport des inspections générales sur la formation en sécurité privée « présente le diagnostic le plus complet qui pouvait être établi » sur la question. C'est ce qu'indique Gérard Parrimond, président du Snofops (Syndicat national des organismes de formation en prévention et sécurité), dans un mémo destiné à ses adhérents et communiqué mardi 20 novembre 2012 à AEF Sécurité globale. Le Snofops, créé en 1988, est l'une des trois organisations rassemblant les centre de formation en sécurité privée, avec l'Unafos et l'USP formation (AEF Sécurité globale n°227990). Le rapport « soulève avec précision les carences du secteur, la faiblesse des engagements de toutes les parties et l'absence de perspectives d'évolution », poursuit-il.
« Chacun est convié à faire preuve d'initiatives » dans le domaine de la formation en sécurité privée. Dans un entretien accordé à AEF Sécurité globale, Gilles Sanson, inspecteur général de l'administration, commente et justifie les propositions du rapport de l'IGA, l'IGEN et l'Igas sur la formation en sécurité privée publié en octobre 2012, dont il est le co-auteur (AEF Sécurité globale n°204509). « Les entreprises mettent en avant des arguments de coût pour relativiser l'ampleur de ces efforts, poursuit-il. Nous disons très clairement que, pour autant, il va falloir faire plus et mieux. Il y a notamment un effort indispensable à faire sur la formation continue ». Gilles Sanson revient également sur la méthodologie du rapport et sur les préconisations relatives au Cnaps. « Jusqu'où pourra-t-on charger la barque des missions des délégations territoriales ? s'interroge-t-il. C'est une vraie question ».
« Notre problème, c'est de faire le tri [dans la formation en sécurité privée] et de mettre en place des dispositifs pour que dans quatre ou cinq ans, la situation ait changé ». C'est ce qu'indique Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée, en conclusion des « assises de la sécurité privée », lundi 22 octobre 2012. L'événement était organisé à Paris par la délégation interministérielle à la sécurité privée et par l'Inhesj (AEF Sécurité globale n°203738, n°203854, n°203855, n°203958). « Je suis ambitieux pour le secteur de la sécurité privée », indique-t-il, soulignant l'existence « d'un besoin dans ce pays ».
« Le rapport de l'IGA, de l'IGEN et de l'Igas [sur la formation en sécurité privée] n'est pas la maquette de ce qui serait déjà décidé », déclare le délégué interministériel à la sécurité privée, lundi 22 octobre 2012. Jean-Louis Blanchou s'exprimait en introduction des « assises de la sécurité privée 2012 », organisées à Paris sur le thème de la formation par la délégation interministérielle à la sécurité privée et l'Inhesj (AEF Sécurité globale n°206849). « Les arbitrages politiques ne sont pas rendus, poursuit-il. Nous disposons aujourd'hui de ce très attendu rapport. Nous avons souhaité qu'il soit à votre disposition » pour servir de base au débat.