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Le « conseil national du débat sur la transition énergétique » sera installé le jeudi 29 novembre 2012 à 15 heures à l'hôtel Roquelaure, qui abrite le cabinet de la ministre de l'Écologie, du Développement durable, et de l'Énergie : c'est ce qu'indique Delphine Batho dans un courriel adressé mardi 20 novembre aux membres du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), que s'est procuré AEF Développement durable. La liste des membres de ce conseil national sera « complétée » par d'autres membres que ceux du CNDDGE. « Ce point fait actuellement l'objet d'échanges avec les parties prenantes et la composition finalisée vous sera adressée. »
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Le ministère de l'Écologie confirme à AEF Développement durable, mardi 20 novembre 2012, le départ de Pascal Colombani du comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique. « Par manque de temps à accorder au débat, Pascal Colombani a préféré décliner la proposition du ministère de participer au comité de pilotage. Le comité étudie désormais la possibilité d'intégrer une nouvelle personne », selon le ministère. Ancien administrateur du CEA (2000-2002) et président du conseil de surveillance d'Areva (2002-2003), Pascal Colombani était l'un des six membres annoncés pour former ce comité, aux côtés d'Anne Lauvergeon (ex-Areva), du climatologue Jean Jouzel (CEA-CNRS), de Laurence Tubiana, présidente de l'Iddri, de Bruno Rebelle, ancien dirigeant de Greenpeace et directeur du cabinet Transitions, et de la ministre de l'Énergie Delphine Batho, présidente du comité (AEF n°202566).
La CGT « pousse un coup de gueule » contre l'organisation du débat national sur la transition énergétique, déclare à AEF Développement durable Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la FNME-CGT (1), vendredi 16 novembre 2012. « Nous sommes très mécontents et très inquiets. Nous avons eu une seule réunion avec le ministère de l'Énergie depuis la conférence environnementale, et nous étions restés sur notre faim. On nous avait dit qu'on rencontrerait le cabinet en bilatéral avant le lancement du débat, mais la rencontre n'a pas eu lieu. Nous ne savons toujours pas si le lancement aura lieu la semaine prochaine. » Contacté par AEF, le ministère de l'Écologie indique que la date sera annoncée « en début de semaine prochaine ».
« Le cadre du débat sur la transition énergétique dévoilé à petits pas par le gouvernement, ferme progressivement la porte aux options de réelles transitions. Il entretient un flou inacceptable sur l'organisation et la prise en compte sincère des contributions des citoyens. En conséquence, Les Amis de la Terre France ont décidé de ne pas participer au débat sur la transition énergétique tel qu'il est actuellement organisé par le gouvernement », annonce l'ONG environnementale, jeudi 15 novembre 2012. Après la publication de la composition du comité de pilotage de ce débat, samedi 10 novembre dans « Le Monde » (AEF n°202566), Greenpeace avait déjà annoncé son refus de participer au débat (AEF n°202482).
Bruno Rebelle espère organiser le débat national sur la transition énergétique de telle manière qu'il permette de « créer un climat d'échanges entre les acteurs » et de « pacifier les relations », explique-t-il lundi 12 novembre 2012, lors d'un débat organisé par l'association 4D intitulé « Débat énergie : quelles sont les conditions de réussite ? » Le directeur de la société de conseil en développement durable Transitions, ex-dirigeant de Greenpeace, fera partie du comité de pilotage du débat national qui devrait être lancé le 20 novembre prochain, avec Anne Lauvergeon (ex-Areva), Pascal Colombani (ex-CEA et ex-Areva), le climatologue Jean Jouzel (CNRS-CEA), Laurence Tubiana (Iddri) et la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, qui en prendra la présidence. Pour Bruno Rebelle, le débat qui doit se dérouler jusqu'en mai devrait être un « combat de boxe sur un champ de mines ». Ce « processus de pacification des échanges » est d'autant plus nécessaire que les résultats du débat ne seront « pas définitifs », qu' « il faudra revenir dessus » dans les prochaines années.