En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« C'est un fonds d'amorçage lié à l'année 2013. Je vous conseille donc de vous en saisir pour aller à cette réalisation [de la réforme des rythmes scolaires et du retour à la semaine de 4,5 jours] qui sera obligatoire en 2014 », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors de sa participation au débat « Refondons l'école avec les maires et les présidents d'EPCI », lors du 95e congrès des maires de France, à Paris, mercredi 21 novembre 2012. « Quant aux critères de son utilisation, la position que je plaiderais […] est qu'il faut exercer entre territoires une solidarité, bâtir du commun pour les enfants. Car aujourd'hui on le sait. En fonction de son origine géographique, familiale, les difficultés [d'un élève] peuvent s'accroître. Je souhaite que cette somme permette d'aider les territoires qui sont le plus en difficulté. » La veille, le président de la République a annoncé lors de ce même congrès que la réforme des rythmes scolaires sera « étalée sur deux ans » et qu'un fonds de 250 millions d'euros sera crée afin de venir en aide aux collectivités en difficulté qui appliqueraient la réforme dès septembre 2013 (AEF n°201874).
Le président de la République déclare devant le congrès des maires de France, mardi 20 novembre, que la réforme des rythmes scolaires et le retour à la semaine de 4,5 jours « s'étalera sur deux ans » (AEF n°201874). Pour Jacques Pélissard, président de l'AMF, « avant, il y avait déjà la semaine de 4 jours dans certains endroits et de 4,5 dans d'autres. Cela a toujours été différent. Et puis, les écoles maternelles et élémentaires fonctionnent différemment selon les communes ». Jacques Pélissard rappelle que cette réforme des rythmes scolaires, telle que prévue pour la rentrée 2013 par le ministère de l'Éducation nationale, posait un « problème en termes financier et de normes ». « Devra-t-on appliquer les normes d'encadrement jeunesse et sport, scolaire ou petite enfance ? (1) », interroge le président de l'AMF. L'association espère que cette question sera débattue dans le futur Haut conseil des territoires, dont la création a été annoncée par le président de la République lors des États généraux de la démocratie territoriale, au Sénat (AEF n°205196).
« Je trouve que la décision de François Hollande est à la fois courageuse, la droite n'a pas osé le faire, […] et sage, parce qu'elle associe tout le monde », déclare le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon sur France Info, le 21 novembre 2012. Le président de la République a annoncé le 20 novembre que la réforme des rythmes scolaires s'étalerait « sur deux ans » (AEF n°201874). « Je suis très content. Vous savez, on est dans un curieux pays. On va avancer et tout le monde a l'air de dire 'on recule' », réagit le ministre qui estime qu' « on avance très vite, c'est une réforme que d'autres voulaient faire parce que tout le monde est pour ».
« Vous me demandez que la réforme [des rythmes scolaires et le retour à la semaine de 4,5 jours] prenne du temps. Je suis d'accord. Cette réforme s'étalera sur deux ans », déclare François Hollande, président de la République, devant les élus réunis porte de Versailles à Paris à l'occasion du 95e congrès des maires de France. « Les communes qui pourront dès 2013 [changer les rythmes scolaires] pourront le faire, et seront accompagnées. Les autres prendront le temps nécessaire, pour que dans la concertation, nous puissions réussir cette réforme. » Le président de la République annonce également la création d'un fonds spécifique de soutien de 250 millions d'euros pour les communes mettant en œuvre cette réforme, citant notamment les communes rurales.
« Si les élus locaux sont disposés à fournir un effort conséquent en matière d'éducation, nombreuses sont les petites villes qui sont déjà confrontées à un manque voire une absence d'infrastructure d'accueil pour les enfants, auquel s'ajoute une quasi impossibilité de répondre aux exigences de normes d'encadrement. Dans ce contexte, l'entrée en vigueur de la réforme pour la rentrée 2013 peut s'avérer difficile. » C'est ce qu'indique l'APVF (l'association des petites villes de France) le 15 novembre 2012 dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre avec Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE. Cette déclaration de l'APVF intervient alors que l'Élysée dément tout report de la réforme à la rentrée 2014 après la publication d'une information en ce sens dans le journal « Les Échos » (AEF n°202271).