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Le concept d'intelligence économique « est encore trop flou pour être défini juridiquement », ce qui « a rendu jusqu'ici toute loi impossible ». C'est ce que déplore le journaliste Emmanuel Fansten dans son ouvrage, « Les nouveaux barbouzes », sous-titré « Enquête sur la privatisation de l'espionnage ». Dans ce livre paru en octobre 2012, l'auteur brosse le portrait de cabinets d'intelligence économique et de détectives privés à travers le récit de plusieurs faits divers d'espionnage médiatisés au cours des dernières années. L'affaire Renault (AEF Sécurité globale n°230964), le rôle de l'ancien responsable de la sécurité Gilles Kaehlin à Canal +, la chute de l'entreprise Atlantic intelligence sont notamment évoqués, tout comme la personnalité de Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI.
Le Synfié (Syndicat français de l'intelligence économique) et la Fépie (Fédération des professionnels de l'intelligence économique) « réprouvent et contestent des procédés attentatoires aux pratiques [dans la mesure où les faits révélés dans la presse sont confirmés par l'enquête judiciaire en cours], à la réputation et à la légitimité acquises par le secteur français de l'intelligence économique depuis plus de cinq ans, avec l'appui des pouvoirs publics », jeudi 2 février 2011, et faisant suite à la mise en cause d'un employé de Geos dans l'affaire d'espionnage industriel visant Renault.
« Il est nécessaire que le secteur privé de la sécurité de l'intelligence économique soit représenté de manière concrète ». C'est ainsi qu'Hervé Séveno explique la création du Synfie (Syndicat français d'intelligence économique), dont il est président, lors d'une conférence de presse organisée par l'Ifie (Institut français d'intelligence économique), jeudi 20 janvier 2011 à Paris. Le syndicat a été associé au travail sur le secret des affaires et sur l'instauration du comité d'agrément des entreprises d'intelligence économique prévu par la Loppsi, dont il devrait faire partie (AEF Sécurité globale n°252844). Le président du syndicat souhaite créer « les fondements d'un véritable droit de l'intelligence économique, qui inclurait la notion de secret des affaires ». En effet, l'intelligence économique reste pour l'instant « un concept sans contenu » alors que « les agents de recherche privés sont plus en avance » en ce qui concerne la réglementation et l'encadrement du métier.