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« Le soutien aux PME innovantes est pour la première fois géré par un seul ministère, ce qui prouve notre engagement », indique Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique dans un message vidéo diffusé dans le cadre de la quatrième édition de la « journée Ambition PME », organisée par le pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, Opticsvalley et le réseau des CCI Paris Île-de-France jeudi 22 novembre 2012 à Paris. « Le constat est clair, les entreprises souffrent et notamment les PME », fait observer la ministre. « C'est pourquoi nous avons décidé de lancer le pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, le 6 novembre dernier, dans lequel figurent des mesures pour l'innovation et notamment les pôles de compétitivité », rappelle Fleur Pellerin (AEF n°202938). « Les pôles ont fait leur preuve, ils seront maintenus et désormais jugés sur les retombées économiques, les emplois créés et la commercialisation de produits. Ainsi, ils deviendront des usines à produits d'avenir », affirme Fleur Pellerin.
« Nous devons davantage investir dans la recherche et le développement, pour monter en gamme, conquérir de nouveaux marchés, et reprendre place en position de force dans la compétition mondiale. » C'est ce que déclare le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de sa présentation du « Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi », mardi 6 novembre 2012 à l'Hôtel Matignon. Ce pacte comprend « 35 décisions concrètes » inspirées « de la quasi totalité du rapport Gallois remis hier », précise Jean-Marc Ayrault (AEF n°203034). Sur ces 35 mesures, 5 concernent directement l'innovation et la recherche, et en particulier les pôles de compétitivité, le transfert de technologie, les dispositifs fiscaux, la BPI et l'achat public innovant. « Tous les six mois, je réunirai les ministres concernés pour faire le point de l'état d'avancement de ce pacte, et j'ai demandé à Louis Gallois de m'apporter son concours pour en suivre la mise en oeuvre. Il l'a accepté », se félicite le Premier ministre.
« Doter les structures d'animation des pôles d'un business model pérenne (…) car aucun des pôles mondiaux n'a été suffisamment capitalisé au départ pour faire face à la croissance qu'ils ont connue. » Telle est l'une des propositions du club des pôles mondiaux (1) dans un document intitulé « cinq propositions pour une politique 3.0 des pôles de compétitivité » remis à Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Économie numérique, lundi 23 juillet 2012 et qu'AEF s'est procuré. « Il est aussi nécessaire de maintenir et de poursuivre la professionnalisation des équipes, gage du succès des pôles, afin d'apporter une véritable reconnaissance et des parcours à ces centaines de collaborateurs investis dans cette politique », poursuit le club. Il est également préconisé « d'améliorer les couplages avec d'autres pôles soit pour affronter de nouveaux défis aux frontières de différentes disciplines (Tic et santé, bioéconomie etc.) ». Les pôles mondiaux proposent aussi de « poursuivre l'effort de focalisation sur les coeurs technologiques et les marchés ainsi que sur les projets de R&D, en y ajoutant des projets plus proches de la mise sur le marché et en proposant également des projets de R&D de plus petite taille (entre 750 000 et 1,5 million d'investissement) conduits par des PME et pouvant intégrer des démonstrateurs ou des prototypes industriels. »
« Faire vivre 65 ou 71 pôles avec un FUI (fonds unique interministériel) à 100 millions d'euros n'a aucun sens. Le FUI ne peut pas se contenter d'un montant sous critique. Gouverner, c'est aussi choisir. » C'est ce que déclare le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Techopolis, Bearing Point et Erdyn, qui a procédé à l'évaluation de la deuxième phase des pôles de compétitivité (AEF n°228819). Dans une interview accordée à AEF mardi 17 juillet 2012, Michel Lacave, consultant senior au sein du cabinet Technopolis, Patrick Haouat, associé gérant du cabinet de conseil en innovation Erdyn, Florian Knecht (Erdyn) et Dan Roulstone, consultant au sein du cabinet Bearing Point, reviennent sur les modalités et les points saillants de cette évaluation. « Le crédit impôt recherche coûte près de cinq milliards d'euros par an à l'État. Avec le FUI, nous en sommes bien loin, nous parlons de sommes bien plus modestes. Pourtant, si l'État reconnaît que le jeu en vaut la chandelle, il est important d'investir dans le FUI », assure Patrick Haouat. Dans son rapport, remis le 19 juin 2012, le consortium préconise notamment de maintenir une dotation suffisante pour le FUI, proche de son niveau historique de 200 millions d'euros par an » (AEF n°212409 et n°212068).