En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La charte de la vidéoprotection de Lyon « a été réactualisée par le collège d'éthique afin de répondre aux questions que les citoyens peuvent se poser », indique la municipalité sur son site internet, début novembre 2012. Elle rappelle que le collège d'éthique avait élaboré cette charte, « adoptée par le Conseil municipal en 2004, qui objectivait les principes et les règles que devait respecter la vidéoprotection à Lyon ». Dans la nouvelle charte, « le cadre légal dans lequel s'intègre la vidéosurveillance » et « les missions du collège d'éthique » sont précisés. « Ces dispositions ne figurent pas dans la loi et relèvent exclusivement de l'initiative de la ville de Lyon. Elles témoignent de la volonté de la ville de Lyon de borner et de réguler son pouvoir en matière de vidéoprotection », ajoute-t-elle.
« L'objectif fixé de triplement de caméras permettant la protection de l'espace public est quasiment atteint au regard de la réalité de 2007 », affirme le ministère de l'Intérieur, mardi 8 mai 2012, dans une réponse à une question écrite du député Pierre Morel-A-L'Huissier (UMP, Lozère). Le parlementaire avait demandé, en janvier 2012, un bilan sur le nombre de caméras. Il rappelait l'intention de Nicolas Sarkozy, en novembre 2009, de « tripler le nombre de caméras installées sur voies publiques d'ici 2011 ». Le dispositif de vidéosurveillance de la voie publique compte 37 481 caméras, explique le ministère de l'Intérieur (AEF Sécurité globale n°218245).
Il faut essayer d'évaluer « des dispositifs de vidéosurveillance » et non la vidéosurveillance dans sa globalité, indique Luc Strehaiano, mercredi 4 avril 2012. Le président de la CNV (Commission de la vidéoprotection) intervenait lors d'un débat sur la vidéosurveillance organisé à Paris dans le cadre du salon de l'Association des maires d'Île-de-France (AEF Sécurité globale n°224414). Il explique qu'il existe des « dispositifs interactifs, particulièrement développés et aboutis », mais également des « dispositifs plus modestes ». « On a un petit peu tendance à additionner, comme on disait à l'école primaire naguère, les choux et les carottes. Entre une caméra reliée à un centre de supervision urbain qui travaille 24 heures sur 24 et une caméra passive, forcément, nous ne sommes pas sur la même échelle lorsque nous devons évaluer l'efficacité des dispositifs. »
« Nous réfléchissons actuellement à une évolution de l'arrêté technique de 2007 », annonce le responsable de la mission pour le développement de la vidéoprotection au sein du ministère de l'Intérieur, Jean-Louis Blanchou. Un arrêté du 3 août 2007 définit les critères techniques auxquels doivent obligatoirement répondre les système de vidéosurveillance. Le délégué interministériel à la sécurité privée s'exprimait lors des quatrièmes rencontres parlementaires sur la sécurité, organisées par le député Éric Ciotti (UMP, Alpes-Maritimes) sur le thème des avancées technologiques dans ce secteur, mardi 22 mars 2011 à Paris (AEF Sécurité globale n°245252). Concernant l'enveloppe du FIPD destinée à cofinancer les projets des communes en 2011, « nous tablons sur un montant à peu près identique à celui de l'année dernière », explique Jean-Louis Blanchou. L'enveloppe de 30 millions d'euros a permis, en 2010, « de subventionner 8 000 caméras dans le cadre d'environ un millier de projets. L'objectif est d'arriver à 45 000 caméras d'ici la fin de l'année », ajoute le responsable, confirmant ainsi les propos du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, tenus un peu plus tôt (AEF Sécurité globale n°245252).