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« Il faut donner [aux bacheliers technologiques et professionnels] qui ont obtenu le bac avec mention le droit réel d'intégrer les filières technologiques supérieures, qui correspondent le mieux à leurs profils et à leurs aspirations. S'il est nécessaire d'en passer par une mesure législative, le gouvernement le fera », déclare le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en ouverture des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche, lundi 26 novembre 2012 au Collège de France à Paris (AEF n°201469 et n°201468).
« Il nous faut prendre en compte la diversité des situations et ne pas craindre de rompre avec une uniformité organisationnelle, qui n'a que les apparences de l'égalité territoriale », déclare le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lors de l'ouverture des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche lundi 26 novembre 2012 au Collège de France à Paris (AEF n°201468 et n°201467). Précisant qu'il « est encore trop tôt pour tirer les conclusions définitives de cet exercice ambitieux », il présente aujourd'hui « l'état d'esprit du gouvernement ». Il estime que la question du « paysage universitaire tel qu'il se dessine aujourd'hui » est « plus importante » que celle de la gouvernance des universités : « Comment concilier le renforcement de pôles d'enseignement supérieur à forte visibilité, reconnus sur le plan international et un maillage territorial qui garantisse l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur ? », interroge-t-il, indiquant que « la notion de 'contrat de site' est certainement une réponse adaptée ».
« Nous devons enfin offrir aux jeunes et aux salariés des formations tournées vers l'emploi et l'avenir. Le système éducatif doit former plus de jeunes qualifiés pour les besoins de notre économie à horizon 10 ans. Le Pacte [national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi] comporte plusieurs mesures en la matière, qui rejoignent les chantiers déjà engagés de la refondation de l'école, et de la formation professionnelle. Et nous porterons à 500 000 le nombre d'apprentis. » Telle est l'une des orientations développées par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue du séminaire gouvernemental sur la compétitivité, mardi 6 novembre 2012. Afin d'accroître le niveau de formation, « levier de la compétitivité future », huit décisions figurent dans le relevé des décisions du séminaire gouvernemental, principalement au sein du chapitre « Offrir aux jeunes et aux salariés des formations tournées vers l'emploi et l'avenir ». L'enseignement supérieur est également concerné, de façon plus marginale, par les leviers « Accompagner la montée en gamme en stimulant l'innovation » et « Produire ensemble ». Au final, du rapport de Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, « Pacte pour la compétitivité de l'industrie française » (AEF n° 174163), sont issues « 35 décisions concrètes » organisées autour de 8 leviers de compétitivité (1).
« S'il faut aller vers des quotas, nous irons vers des quotas », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lors d'un déplacement à l'université de Cergy-Pontoise, jeudi 11 octobre 2012. « Les bacheliers professionnels devraient aller dans des filières courtes et professionnalisantes. Les STS devraient en priorité accueillir des bacheliers professionnels et les IUT des bacheliers technologiques. Ce n'est pas le cas », regrette la ministre. Elle rappelle le courrier qu'elle a envoyé aux recteurs, aux proviseurs et présidents d'université, afin que les « 20 000 places vacantes au sein des STS et IUT soient attribuées en priorité à des titulaires d'un bac professionnel ou technologique » (AEF n°206661).
« 1 000 emplois nouveaux seront créés dès l'année 2013 en faveur de la réussite et de la rénovation pédagogique en premier cycle », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de sa conférence de presse de rentrée mardi 18 septembre 2012 (AEF n°206668). « Il s'agira d'emplois d'encadrement, d'orientation, d'interface avec les milieux socio-économiques, dans les bibliothèques - afin d'améliorer l'amplitude horaires de celles-ci -, pour déveloper les learning center et aussi d'emplois d'enseignants-chercheurs. » C'est l'une des « 20 actions concrètes » que présente la ministre, actions « fondées sur cinq grandes orientations : une réussite par la justice sociale ; une réussite par l'amélioration de la vie étudiante ; une réussite par l'innovation pédagogique ; une réussite par la confiance retrouvée et le dialogue renoué (AEF n°206668) ; et une réussite fondée sur la coopération et l'ouverture ». « Dès le premier trimestre 2013, une loi sur l'enseignement supérieur et la recherche sera engagée », rappelle la ministre.
« 730 millions d'euros ont été engagés pour le plan licence et 700 millions d'euros ont été dépensés. Il n'y a pas eu d'amélioration de la démocratisation, ni de la réussite au niveau macro », affirme Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une audition par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, mardi 24 juillet 2012. Elle regrette que « l'argent du plan licence ait parfois été utilisé à autre chose ». « Nous sommes en train d'analyser dans le détail les causes de cet échec. Les premiers indicateurs sont en train de nous remonter. Nous voulons évaluer et comprendre pourquoi cela n'a pas marché. » Pour autant, « il y a des initiatives qui ont été prises et qui ont été couronnées de succès et nous souhaitons les identifier ». Elle cite par exemple celle consistant à réaliser les deux premières années de licence sur trois ans pour les bacheliers technologiques.